/// Erik ... à suivre ... \\\

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Enfin le récit de l'Eco Trail de Paris !

Parcours : Comme tous les ans, départ de la base de Loisirs de Saint Quentin en Yvelines pour une arrivée au premier étage de la tour Eiffel.

Les 22 premiers kilomètres sont assez roulant, jusqu’au premier ravitaillement, puis les bosses commencent à apparaître, et avec elle une longue portion de 33km sans ravitaillement. Enfin, ravitaillement au 55ème km puis au 67ème, pour terminer par 10km sur les bords de Seine, très roulant, avec sur les 7 derniers kilomètres une vue imprenable sur l’arrivée : la Tour Eiffel.

Au final, 78km avec 1200m de dénivelé positif.

Climat : Ce 24 mars, grand soleil sur la région parisienne. Premières chaleurs qui contraste avec le temps des jours précédent, d’où une impression de « grosse » chaleur…il fait 22°C.

Concurrence : Un beau plateau cette année, avec les meilleurs français sur ce genre de parcours « roulant ». Mais 2050 participants au départ !

Matériel : Nouveau maillot sans manche, il va faire chaud ! Short-cuissard et manchons de compression aux mollets. Aux pieds, mes Asics Fuji Attack. Mes chaussures de « prédilections » : bien dans ses chaussures, bien dans sa course ! La visière pour la transpiration et les lunettes de soleil qui se teinte toute seule (je croyais les verres transparent !), le top !

 

 

 

Arrivée le vendredi chez Laure et Hugues, maintenant le rituel est installé, sauf que maintenant, nous sommes dans leur nouvel maison à Issy-les-Moulineaux avec leur tout nouveau petit colocataire : Marcel !

Dîner tranquille et coucher tôt.
C’est parfait. Excellent repas, en excellente compagnie ! Accueil toujours aussi parfait pour me mettre en bonnes dispositions pour la course.

 

Samedi 14 mars.

Réveil 7h30, comme Enzo. Je me prépare tranquillement après être aller acheter le pain. Tout est plus ou moins prêt, alors je m’habille, petit déjeune. Nous avons le temps, nous sommes à 45’ du départ grand max en comptant les embouteillages, et le départ est à 12h. Pas de panique !

Je termine de préparer mes affaires, Céline les siennes et celles d’Enzo, et vers 10h, nous partons vers
le site de départ.

Finalement, la route se passe sans le moindre embouteillage, parfait, nous sommes sur place à 10h45.

 

Sur place, je retrouve la troupe normande, David, Jean-Michel, bref, la Le CONTE Team, toujours de bonne humeur, pourvu que ça dur. Malheureusement, ce sera dur…Chaud pour David, pépin physique pour J-Michel au bout de quelques kilomètres.

Nous nous garons à coté du roi des animaux, qui tourne en rond dans sa cage du cirque en place sur le site. On a même le droit à un rugissement lorsqu’Enzo s’en approche !

Le Team arrive, je les rejoins, récupère mon dossard, le numéro 3…pour avoir terminé 3ème l’année passée, un bonjour à tous le monde, Manu et Taz courent également. Je retourne à la voiture pour accrocher mon dossard et enlever quelques couches…il commence à faire chaud !

 

 

Je pars m’échauffer, Coach Pascal arrive, retrouvailles, quelques mots sur la course, et je repars trottiner, MP3 dans les oreilles.

 

L’heure du départ approche, je me dirige vers l’arche, me fait interpeller par le speaker, quelques mots, puis je refais quelques accélérations, et rejoins les coureurs sur la ligne.

Trois anciens vainqueurs de l’Eco Trail : Manu Gault, Thierry Breuil, Fabien Antolinos.

Quantre anciens vainqueurs de la Saintélyon : Denis Morel, Christophe Malarde, Fabien Antolinos (encore) et moi.

Et bien d’autre encore sur cette première ligne : Taz Saint Girons, Sylvain Court, Romuald De Paepe, le normand Bertrand Collomb-Patton…

Et chez les femmes, Fiona Porte, Nathalie Mauclair, Virginie Gauvignon.

Gros plateau !

 

 

Départ 12h, rapide comme d'habitude, mais pas excessif non plus (16/16,5km/h). C’est parti pour les
premières traversées de champ de patate. Des chevaux nous précédons.

C’est Fabien qui mène le groupe, avec Manu en second. Je reste calé dans le groupe. Je ne souhaite pas partir trop vite, la course va être dure et longue, certainement rapide, en plus de la chaleur, pas la peine de se rajouter le poids de mener le rythme.

De retour sur les bords du lac, le peloton s’effiloche, et comme chaque année, un groupe d’une bonne douzaine se détache. A ma grande surprise, Thierry et Christophe ne sont pas là. Ils sont en retrait, à une cinquantaine de mètre d’abord. Je retourne vite dans ma course, au sein du groupe. Nous quittons le lac, puis traversons bientôt une passerelle au dessus d’une quatre voie.

Nous sommes toujours groupé, et ce sont toujours les même leader, avec Fabien qui mène le rythme. Nous commençons la traversée d’une citée, suivant les flèches au sol, montons escaliers…et nous retrouvons à une dizaine dans une cour d’immeuble !

Non, ce n’est pas par là ! A peine une minute de perdue, rien de grave.

Demi tour. Nous redescendons les escaliers, ceux qui avaient quelques hectomètres de retard et qui ont été plus vigilent que nous on continué sur le tracé ! Lorsque j’arrive, c’est
Bertrand qui me fait signe !

Je suis par rapport à notre « ancien » groupe de tête toujours au milieu ! Les premiers derrières, les derniers du groupe maintenant en tête…et c’est reparti. Nous reprenons le rythme !

Le regroupement se refait progressivement, certains prennent plus de temps, Fabien entre autre reste
derrière. Thierry et Christophe sont maintenant avec nous. Je reprends mon allure, et me retrouve maintenant aux avants postes. Manu est de retour, Fabien toujours derrière, mais le groupe est sur une quarantaine de mètre maintenant. Rien d’alarmant. Nous poursuivons dans les allées arborées de la citée, pour retrouver bientôt l’entrée d’une forêt.
Les prémices de la forêt de Versailles.

Le peloton s’étire, et j’entre sur les chemins en tête. Je suis bien et prends mon allure de train. Tout va bien. Nous sommes sur le single en file indienne. Derrière moi, un étranger.
Nous devons être à une douzaine de kilomètre, le peloton s’étire, je me décide à ne plus m’occuper des autres. Je rentre dans ma course. Je me retourne par curiosité, pour voir qui il reste dans le groupe, et à mon grand étonnement, le groupe n’est plus. Seul l’étranger est avec moi, les autres légèrement distancé. Je n’ai pourtant pas l’impression d’avoir accéléré…

Une bosse, des encouragements familiers, ce sont ceux de Pascal, caméra au poing. Je grimpe tranquille, et repars sous ses encouragements en le rassurant sur mon état de fraîcheur.

Nous longeons bientôt un lac, sur de belle piste en forêt, je suis bien à mon allure. A mon footpod, j’ai 15,5 - 16km/h…parfait !

Un petit retourner, pour constater que deux hommes reviennent sur l’étranger maintenant distancé, ce
sont Manu et Sylvain Court. Ils sont 100m derrière, je maintiens pour l’instant, les premières petites bosses arrivent, je les monte sans précipitation, puis relance. L’écart augmente progressivement, sans a-coup.


C’est parti, me voilà seul, alors autant prendre le risque, je fais ma course.

Quinzième kilomètre, l’écart est maintenant suffisant pour avoir distancé confortablement mes adversaires.
Traversée de quatre voies, épingle à cheveux, je ne vois qu’après un bon moment mes suivants. Ca y est, ils ne m’auront plus en point de mire. Je reste à ma vitesse. S’il reviennent, c’est qu’ils auront accéléré. Sinon, ben tant mieux pour moi tant que je ne souffre pas et que je reste en aisance. Il faut
continuer maintenant, plus le choix !

Les difficultés deviennent de plus en plus fréquente.

On m’annonce 45’’ d’avance, puis près d’une minute. J’approche du premier ravitaillement. Je suis encore très frais, mais je décide quand même de temporiser dans les montées, ce ne sera que bénéfique pour la fin !

Je reconnais, une grosse montée, je marche. Une grande descente, je file. Une nouvelle montée, je monte tranquille. Une descente, j’allonge, en bas, j’entends de nouveaux encouragements. Pascal à nouveau ! Encouragements, quelques infos, puis je me dirige vers le revitaillement. Personne en vue derrière malgré la longue ligne droite.

J’arrive à l’école de Buc. 22km.


1h26’. Parfait, et je suis encore frais. La course va commencer, je le sais.
Maintenant, c’est la chaleur qui arrive, et avec elle, une portion de 33km sans aucuns ravitaillements et ne répétition de difficulté. La partie la plus dure de la course. Il va falloir s’accrocher !

Mais au ravitaillement, je me prépare, sors mes bidons. Photos et encouragement de mon fan club perso, Céline et Enzo, puis j’entre dans l’air. Laurent et Cathy m’y attendent. Je donne mes bidons, en prends deux pleins, et ne prends pas la peine de rester plus longtemps…j’ai tout ce qu’il me faut !

A la sortie, Céline court avec Enzo dans les bras. Je l’attends pour un petit bisou à mon petit bonhomme avant de repartir.

Je ressors et repars vers la forêt. Une petite volée d’escalier que je monte en trottinant, en haut, Pascal me donne de nouvelles infos. Un groupe de quelques gars à 1’30’’. Je suis super satisfait. 1’30’’ de pris sans souffrance, c’est toujours bon !
Maintenant, c’est clair, je vais gérer ma course. Monter sereinement les difficultés et reprendre mon rythme dans les parties plus roulantes.

Je sais bien que les écarts sont souvent sur cette portion, alors vigilance. Juste après, je commence la montée dans la forêt en trottinant, puis prend une allure plus raisonnable, en marche forcée, pour repartir dès le sommet atteint. J’atteins le 15km/h dans les parties courantes, ce qui me parait plus que raisonnable.

Des VTTistes qui suivent la course m’annoncent de temps en temps quelques écarts. Au début approximatif, je leur en demande des plus précis, ce qu’ils font remarquablement puisqu’un peu plus loin, ils m’annoncent 2’30’’, puis 3’…l’écart continu à augmenter !
Parfait !

Encore quelques kilomètres, et je retrouve Pascal, qui m’annonce des écarts toujours progressivement croisant.
Laurent fait la même remarque un peu plus loin. Super. Forêt de Meudon, me voilà !

Quelques encouragements au passage de Sissi, Céline et Enzo, mais je ne prends pas le temps de m’arrêter !

L’écart continu à grandir.
Bientôt 4/5’ d’avance. J’en profite pour bien temporiser dans les monter, gérer cette avance qui se stabilise ainsi. Je relance sur les parties roulantes, en aisance, c’est parfait. Les VTTistes m’annoncent maintenant des écarts légèrement fluctuant, mais toujours confortable. C’est parfait !!

Et puis les kilomètres commencent malgré tout à faire leur effet. Les jambes s’alourdissent progressivement. Naturellement. Et puis, forêt de Clamart.
Quelques étangs. Du monde au bord en train de se dorer au soleil. 40ème km. Une montée raide. Pas mal de promeneur sur les côtés. Je monte d’abord en courant, puis en marchant. L’abus de boisson énergétique fait son effet. Le ventre se récolte. Je suis plié en deux dans la montée pour forcer sur mes jambes.

En haut, s’en est trop. Je stoppe…et vomi. Les spectateurs sont surpris. Pas moi ! Pas de panique. Je
suis à nouveau léger et sans dérangement…je rebois, et repars. Tout va maintenant à nouveau bien ! C’est la mi-course. Un peu plus loin, mon footpod m’indique le passage au marathon. Le temps ? 2h58’ ! Pas mal !! Je poursuis, toujours à très bonne allure – 14,5 / 15km/h – sur les portions
roulante, je suis confiant.

Toujours les mêmes écarts annoncé par les VTTistes malgré mon petit passage à vide. Je ne suis pas le seul à commencer à fatiguer ! Je suis confiant, les jambes reviennent !

Toujours la forêt de Clamart.
Nous entrons dans une grande propriété, magnifique, avec vue imprenable sur Paris. Magnifique !

Mes bidons sont bien entamés, et plein de produit énergétique. Un ravitaillement a été installé ici. Juste de l’eau, en complément des ravitaillements des 22  et 55ème km. Je décide de vider un de mes bidons et d’en remplir un d’eau pure. Je bois à grande gorgée, re-rempli mon bidon, m’arrose et repars, le plein fait.

Transition de Clamart à Meudon.
Maintenant, direction l’observatoire, l’un des sites que je préfère malgré que ce soit l’endroit où j’ai été contraint à l’abandon deux ans plus tôt.

Quelques rues dans Meudon, puis montée vers l’observatoire via le parc. J’ai un peu ralenti l’allure
volontairement, il reste encore 35km, il faut être vigilent même si je sais les 10 derniers kilomètres que les quais de Seine plutôt en ma faveur.

Au pied du rempart de l’observatoire, on m’annonce 7’ d’avance lorsque j’étais au dernier ravitaillement ! 7’ alors que je n’avais pas fait d’effort particulier, bien au contraire, j’étais un peu défaillant. L’inconvénient d’être devant, c’est d’avoir les écarts à rebours, le temps qu’ils m’arrivent, je suis déjà avancé, les écarts ont donc pu évoluer, mais ce sont quand même de bons indicateurs !

Je continu serein. Du parc, 35km avant l’arrivée, je peux enfin voir mon but ultime : l’arrivée : LA Tour Eiffel !

Un tour de parc, traversée de bâtiments, des encouragements de touristes et accompagnateurs, et j’arrive enfin à l’observatoire. C’est la vérification du matériel.

Un petit coucou, j’avais anticipé et lorsque j’arrive et qu’on m’annonce le contrôle du matériel obligatoire, je fais un check-up rapide. Brassard, bidons, gobelet, nourriture, lampes frontales, couverture de survie…bref, tout y est. Je repars aussitôt en courant vers la forêt de Meudon.

Grands allées bien droite, personne derrière. Je trottine. En plein forêt, seul, je m’accorde une petite pose. Quelques étirements, 20m en marchant, puis repars bon rythme, reprenant mon allure, un bon 14km/h.

Toujours les mêmes écarts, maintenu à 4’. Mais on ne m’annonce jamais les mêmes personnes derrière !
Parfois Manu, parfois Thierry, puis Fabien, ou alors Sylvain Court... parfois plusieurs en même temps !

Bref, je n’y prête plus attention, ne garde que les écarts et continu à faire ma course.

J’arrive à Chaville. Pascal m’attends avant le ravitaillement e me donne de précieuses informations.
Derrière, ça à l’air d’être la retraite de Russie. Je suis encore bien, il reste un peu moins de 25km, je commence à être plutôt confiant sur l’issue de la course, mais pas de précipitations ! Un coucou à Céline et Enzo au passage.

55km de fait…j’entre dans le ravitaillement, Laurent et Cathy m’y attendent : coca, eau, changement de bidons. Que de l’eau maintenant ! Fini le sucré !

Je ne m’attarde pas, je m’arrose et repars. Quelques paroles au micro du speakeur qui m’interroge…avant de me replonger dans la forêt, celle de Fausses-Reposes.

Quelques mètres après la sortie, un petit parc…je me trompe de chemin et me retrouve à faire le tour du parc avec le VTT qui ouvre la course ! Il me retrouve et me ré-oriente sur la bonne voie…c’est reparti après 1’ à 1’30’’ de perdue. Pas de panique, je suis encore devant et je suis bien en jambes. Et de toute façon, à ce moment de la course, tout le monde doit souffrir un peu ! 12km avant le dernier ravitaillement maintenant. Je stabilise mon allure autour de 14km/h sur les partie roulante…c’est bien !

La portion me parait rapide. Piste, sentier, monotrace…le VTT me précède toujours, pour m’ouvrir la route tout en vérifiant le balisage et en ajoutant si nécessaire quelques rubalises.
Tout est parfait. J’enchaine les kilomètres.

Je ne reconnais pas le parcours de l’année d’avant, normal, il a été un peu modifié ! Nous entrons dans le parc de Sèvres. La dernière étape est en vue !

Maintenant, ce n’est que de la descente jusqu’à la Seine, via le ravitaillement, et puis tout droit jusqu’à la Tour Eiffel !

Sèvres. Ravitaillement du 76ème km. Dernier poste.  J’arrive toujours tout seul, en tête. Tout se passe bien, et les jambes sont bel et bien toujours là ! Je suis soulagé. D’autant que cette dernière portion, je l’adore !

Au ravitaillement, un dernier remplacement de bidon, toujours de l’eau, et puis un arrosage en bonne et due forme pour rafraichir la mécanique.

Je repars rapidement du poste et enchaine sur la descente vers les quais de Seine. Dernière ligne droite. Ligne droite d’une petite dizaine de kilomètres.

Descente sur les chapeaux de roues. En bas, traversée d’un parking, je double toute une troupe de coureur avec joëllettes ! Je les reconnais, ce son Titi et Elena qui font partie de la troupe, pour des enfants handicapés. Petites tapes dans les mains au passage.

J suis bien, j’accélère même.
14…14,5…jusqu’à 15,5km/h. L’arrivée se rapproche à grande foulée. Je profite.
Je déguste.

Un parking, Pascal, Céline et Enzo sont là et m’encouragent. Quelques paroles, quelques conseils s’il en fallait, quelques indications supplémentaires tout en courant, et je poursuis à la suite des deux VTT qui m’ouvrent la route. Ile Saint Germain. Traversée de parcs. Traversées de Seine, je longe les quais…et CA Y EST !

Je la voie, l’arrivée tant convoitée. La Tour Eiffel. J’en suis pourtant à 7km, mais elle s’élève
maintenant devant moi. Un amer inratable !

J’apprécie mes derniers kilomètres sans réduire la vitesse, en l’augmentant même, avec l’euphorie qui me prend. Je reste serein malgré tout. Elle se rapproche vite. Derniers kilomètres, dernière ile à traverser. Une grande allée, je suis le VTT qui écarte les passants, plus que quelques hectomètres !

De retour sur les quais, je suis maintenant presque au pied de la Tour. Une petite larme de joie…j’y suis !

Je monte quelques marches, fini les quais, je monte sur l’esplanade. C’est noir de monde. Noir de touriste. Je me faufile, on me laisse passer, j’accède à l’esplanade, entre des barrières, je suis maintenant seul dans mon espace. Je me dirige vers le pied de la Tour Eiffel…c’est là-haut l’arrivée !

Au pied, on me donne un ticket. Je le prends calmement, et m’engage dans les escaliers. Je commence à les monter en trottinant…la victoire est proche !

Plus que la moitié. Toujours aucuns autres concurrents en bas…je marche. Je profite pleinement des derniers escaliers, des dernières marches.

Une caméra me filme. J’exulte calmement. Je suis dans ma bulle. Quelques pensées en tête. Victoire au championnat du Monde, à la Saintélyon…et maintenant à Paris ! Il ne me manque que les Templiers au passage, mais c’est si beau cette Tour Eiffel !

Dernières marches, je rentre dans le premier étage. Au-dessus de ma tête le plancher.

Dernier virage, une trémie de jour au-dessus de laquelle photos crépitent et caméra me filme.

Je sors. Je me retourne, Céline et Enzo, Laure et Marcel sortent juste de l’ascenseur. Je lève les bras. Dans 10m j’aurais gagné !

Je fais demi-tour et me retourne vers l’arrivée, que je rejoins posément en marchant. Je savoure. J’ai gagné !!

5h45’, c’est le temps indiqué sur l’horloge !

De l’autre coté de la ligne, l’animateur m’accueil, puis l’organisateur, la responsable de la Tour Eiffel,
l’adjoint au sport de le ville de Paris, mais surtout, Céline, Enzo, mon entraineur, Laure et mon petit Marcel, et un peu après, Hugues qui arrive serein, en m’offrant la maintenant rituelle Tour Eiffel qui rejoindra les deux autres sur l’ordinateur de mon bureau à la mairie…mais celle-là, plus haute que les autres, et surtout dorée…signe de victoire !

Laurent et Cathy arrivent un peu après, alors que Manu franchi l’arche d’arrivé en second, que Fabien complète le podium et Taz, auteur d’un énorme retour se retrouve à une superbe 4ème place.

Beau tir groupé. Grande joie.

Maintenant, place à la fête !

La fête : un copieux repas sous la tente montée en bord de Seine, puis un podium magnifique sur l’esplanade, sous la Tour Eiffel, avec écran géant.

Je peux maintenant levé à bout de bras la feuille de chêne, symbole de cet Eco Trail de Paris.

VICTOIRE !

 

 

Merci au Staff pour les ravitos nickel, à Pascal, mon entraineur, pour son professionnalisme, son soutien de tous les instants, et pour me permettre d'en être arrivé à ce niveau là, à Céline et mon p'tit prince pour le soutien et les encouragements, et à TOUS ceux qui m'ont suivi en live sur internet, avant avec les messages de soutien et après avec les messages de félicitation.

La victoire, ça se construit à plusieurs.

 

1 CLAVERY Erik                             SE H  -17:47

2GAULT Emmanuel                        SE H  -17:55

3 ANTOLINOS Fabien                     SE H  -18:06

4 SAINT GIRONS Thomas              SE H  -18:13 

5 DE PAEPE Romuald                     SE H  -18:18 

6 LEJEUNE Frédéric                        V1 H  -18:19 

7 LEJEUNE Arnaud                         SE H  -18:20 

8 MOREL Denis                              SE H  -18:30 

9 COLLOMB-PATTON Bertrand        SE H -18:37 

10 SARDA Stéphane                      SE H  -18:37 

 

Le suivi GPS par Tati Annie !

 

Et merci à la maman de Manu pour ce petit tableau !

 



30/04/2012
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