/// Erik ... à suivre ... \\\

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Fin de stage en apothéose au TriBreizh !

Semaine intensive d'entrainement, basé sur le vélo. Le but du jeu : faire un max de kilomètre vélo dans la semaine avec pour terminer le Tribreizh de Sizun/Comana, distance Half-Iron.

Au vu d'un début de stage en fanfare, avec 435km en 3 jours, je me suis lancé le défit de franchir les 1000km en 7 jours (du samedi 7 juin au vendredi 13 juin). Malheureusement, au 4ème jour, pour cause d'orage violent et de trombe d'eau importante, j'ai été contraint de ne faire que 80km…ce qui m'a considérablement ralenti dans mon objectif.

Malgré tout, je repars le mercredi pour LA grosse séance de la semaine, un enchainement de 9 bouveries vélo d'affilées et d'une bouverie pédestre. (Pour info, le circuit de la bouverie est un circuit « familiale » de 16,822km à vélo dans le sens des aiguilles d'une montre et de 17,400km dans l'autre sens, avec un départ légèrement différent, ce qui explique la différence de distance. Ce circuit existe depuis août 1978 en version pédestre, record par 2 allemands en 57'59'' ( !) et 1991 en version cycliste, dont je détiens le record en 24'35''. Tous les chronos sont soigneusement mis à jour et tenu au gout du jour par…NOUS !!! gnac gnac gnac !)

Donc au final, la séance prévue est de 151km de vélo (avec alternance d'allure selon les tours) suivi de 17km à pied (allure Ironman, soit 3h au marathon, soit un peu plus de 14km/h). A son terme, je fais presque 36km/h à vélo et 14.2km/h à pied, soit l'allure espérée.

Le lendemain, retour sur Nantes, la distance vélo journalière diminue malgré un 115km, les 1000km ne pourrons plus être atteinte a moins d'une (très !!!) grosse sortie le vendredi (plus de 200 km !), ce qui m'entamerais vraiment trop pour Sizun. Donc, le vendredi, je me « limite » à 120km cool, ce qui me permet de « battre » mon « record » kilométrique et de passer de justesse les 900km (J'adore les records !! Même inutiles !)

Vendredi soir, je débarque au plan d'eau Saint Michel, je m'installe avec vue sur le lac, avec en prime coucher de soleil (dans le dos…mais bon…)

Samedi, réveil hyper matinal (9h30 !) par le montage du parc à vélo (même pas vrai, mais j'aime bien trouver des excuses !) puis, toujours dans mon bloc vélo, je me contente, veille d'épreuve que j'essaye de tourner en ma faveur, d'une boucle de reconnaissance du parcours du Tribreizh de 44km.

Je profite du mythique beau temps breton l'après midi pour nettoyer mon vélo (c'est suffisamment rare pour être mentionné !).

L'après midi, je retrouve Céline, Quasy et Céline bis pour un après midi cool.

Le soir, super « patate-party » improvisée sur le site avec le Team Organisation Tribreizh, un excellent repas partagé en bonne compagnie !

Pour terminer la soirée, partie de UNO mémorable, avec un excellent score du Quasy avec 6 victoires (a charge de revanche !), 4 victoires chacune pour les deux Céline, quant à moi, je reste discret au nombre de victoires (0 !), mais gagne haut la main au nombre de carte en main (jusqu'à … 36 lors de la dernière partie ! Pas facile à faire tenir dans une seule main !) et en prime plus belle crise de fou rire de ces 2 dernières années !

Le soir, pas de « American Pie 3 » (pour ceux qui ont suivi ! Les autres, voir « Trail de Guerlédan » et « Challenge France ») dans notre private-cinéma-car.

Lendemain, départ prévu à 9h15, nous sommes à pied d'œuvre et nous réveillons à 7h45. 1h30 avant le départ largement suffisant !

Préparation des vélos, petit déj' en extérieur, (Quatre quart et chocolat au lait…que des choses du cru…pas forcément appropriée !) Bref, 45' plus tard, on entre dans le parc à nos places, tous le T.C.N. rassemblé (13 au total) au même niveau.

A l'entrée du parc, petite remarque étonnante d'un arbitre qui trouve la sangle de mon casque trop desserrée ! C'est la première fois qu'on me le signale, mais le problème c'est que si je la serre plus je m'étrangle !

Toutes nos affaires prêtes, nous prenons la direction de la plage pour le briefing. Petite explication du parcours, rien d'exceptionnel sur le règlement, si ce n'est qu'on n'est pas obligé de porter son dossard à vélo…première fois que j'entends ca…mais bon c'est toujours ca de gagner en aérodynamisme pour le vélo !! ;-)

On se mouille, surprise, l'eau du lac est plutôt bonne, 18°C sont annoncés, bonne température.

Retour sur la plage, derrière les fanions, à attendre le coup de pétard. Quasy juste derrière, José (Jeuland) juste devant, les arbitres qui s'égosillent pour nous faire passer derrière la ligne virtuelle (comme d'habitude !)

Main sur le chrono, pan, ruée vers le lac de 180 triathlètes pour 2 boucles de 950m, mesurées au GPS.

Une natation de 1900m dans une eau limpide et pas froide. Je n'ai pas trop nagé ces derniers jours, je ne m'attends donc pas a une excellente natation. Malgré tout, je prends un départ plus qu'honnête, respirant en 2 temps coté gauche. Au bout de 200m, un gus avec la banane me perturbe, je suis prêt à éclater de rire et à boire la tasse, c'est Quasy, qui lui, respire en deux temps à droite ! A chaque respiration, on se retrouve nez à nez, et je m'aperçois qu'il se met à respirer de l'autre côté pour ne pas exploser de rire non plus !

450m, première bouée, aucuns soucis.

J'essaye d'allonger un max et de laisser d'abandonner la fréquence de départ trop rapide.

150m plus loin, 2ème bouée virée après laquelle nous reprenons la plage en point de mire.

J'ai du mal à garder parfaitement ma trajectoire, mais j'ai vu pire. De temps en temps, un gars me passe devant, dévissant complètement et oubliant d'aller droit.

La sortie à l'australienne devient proche, on revoit le fond du lac. Pause du pied sur le sable, je sors de l'eau en regardant autour de moi la position de Quasy. Derrière, il n'est pas là. Devant, à 10m, je reconnais les manches argentées de sa combinaison Orca. Avant de replonger, je lui cris dessus des encouragements…il se retourne surpris !

C'est parti pour un 2ème tour. On m'a annoncé 41ème et j'ai à ma montre 15'00''…c'est un peux en dessous de mes prévisions…il va falloir allonger encore !

Je suis dans un groupe. J'essaye de le garder mais fais encore quelques petites erreurs de trajectoire. Je garde néanmoins le contact. J'allonge le plus possible.

Première bouée, moins gêné qu'au premier passage, bien sure.

2ème bouée, je suis au chaud dans le groupe, dernière ligne droite direction la plage.

50m après la bouée, je revois Quasy à 10m sur le coté, j'essaye de prendre la cadence. J'allonge et refais une fois encore un bilan des « vigilances techniques » tant ressassées à l'entrainement. La sortie de l'eau est proche, j'ai 2 coups de bras d'avance sur Quasy…

A la sortie de l'eau, je suis dans le groupe, pas mal de personne à doubler sur le vélo en prévision ! Sortie de l'eau juste devant Quasy…1/2'' seulement devant…voilà ma revanche sur le UNO prise ! gnac gnac gnac !

Entrée dans le parc, 43ème. A ma place, j'enlève rapidement ma combinaison, puis comme à mon habitude, enfile mes chaussettes et m'assois tranquillement par terre devant ma chaise pour les passer plus facilement. Juste après, à coté de moi, Quasy prend également son temps, mets aussi ses chaussettes, et nous discutons comme si nous n'étions pas en compétition ! 20 minutes plus tard…(en fait à peine 30'' après certainement !), mon casque aéro sur la tête et mes lunettes sur le nez, je prends la poudre d'escampette et laisse Quasy en plan. Dans ma « précipitation »…j'en oubli mes ravitaillement sur ma chaise (mes bananes !). A la sortie du parc, je suis 40ème en 32'09''. Je file vers la route et saute sur mon arme. Mes chaussures déjà enfilées, je n'ai plus qu'à « envoyer ». J'en double 2 dès la sortie et pars, en route pour 90 km de vélo. Les jambes sont dures, mais elles répondent !

Peu après, faux plat montant d'entrée, je double de nombreux adversaires. Un enchainement de faux plats montant/descendant nous emmène à une route plus importante, celle là en faux plat montant, vent défavorable, je suis à 30/32 km/h et donne se que je peux.

Au bout de 7km environ, c'est la première véritable montée. Une belle coté destination les monts d'Arrée. Une cote de visu pas impressionnante, que je ne monte malgré tout « qu'à » 24 km/h ! Dès le début de celle-ci, je double Sylvain, camarade de club. Dans cette cote dégagé, je vois devant encore quelques adversaires. Je m'imagine être en point de mire de Quasy qui doit me suivre de prêt, ce qui (je l'avoue maintenant !!!) me motive à tous donner, avec espoir qu'il ne me rattrape pas. En roulant ainsi, je me dis que la pression de l'avoir derrière me fait avancer, et pour lui le fait de m'avoir en point de mire doit le motiver…bref, je passe la coté « sur la grande » et assez bien malgré des jambes qui chauffent suite à ma semaine de vélo intensive. Repéré la veille, je sais que j'ai une portion roulante juste après, et dès l'ascension terminée, je relance pour prendre une allure de croisière dans le faux plat descendant. Je dévale sur le flan des Monts d'Arrée à plus de 45 km/h. Je double encore quelques gars, mais garde devant moi un maillot orange qui roule fort et qui me sert de métronome. Après une longue portion favorable, nous retrouvons un long faux plat qui nous emmène à la Montagne Saint Michel (en haut de laquelle trône une belle chapelle visitée la veille…). Dans la première moitié, je me sens bien, le revêtement est très bon, les jambes aussi, je suis à 38 km/h de moyenne et en profite pour revenir sur le maillot orange. Dans la deuxième moitié, moins d'abris, d'où plus de vent, la vitesse chute mais je reviens malgré tout sur 2 concurrents. En haut, bascule pour une longue et belle descente. J'adopte le « tout à droite », avec un petit 52x11, je double le « maillot orange marqué du triskel ». Je tourne les jambes à toute vitesse, pas loin des 60 à l'heure…ça turbine !

En bas, attention danger, virage en épingle sur la droite. On embraye direct sur une nouvelle montée, un vrai petit col de 3/4km. Changement radicale de décor. Nous passons des Monts d'Arrée dégarnis à une épaisse forêt d'où on s'attend à voir sortir des lutins…et pourquoi pas des trolls ?

Dès le début, mon camarade de fortune au maillot orange me passe devant, le deuxième aussi. Distance de « sécurité » bien respecté, ça fait du bien de voir des triathlètes qui connaissent encore le règlement ! Je m'accroche à une vingtaine de mètres. Pas facile mais je tiens bon. Nous progressons dans cette grimpette à une vingtaine de kilomètre par heure. Je fais l'élastique dans les montées, mais l'élastique est solide et au fur et à mesure des enchainements de cotes et descentes, je me sens de mieux en mieux. Lors de la dernière ascension de la boucle qui nous mène au camp militaire, et au point culminant du parcours (autour de 350m j'imagine…), je reprends même mes deux accompagnateurs. Passant de la 8ème à la 6ème place. Les jambes sont toujours bouillonnantes, mais je donne tout, je veux passer devant l'arrivée en 6ème position !

Je relance au sommet, dévale la descente toute droite avec une pointe à 71 km/h, souhaitant juste ne pas crever et que mon guidon soit solide ! Encore un peu moins de 10km jusqu'au lac, presque uniquement en descente si ce n'est la montée d'un village avec quelques relances, mais qui passe bien.

Mes 2 larrons restent derrière, je fais pourtant l'effort, mais je sais qu'il me sera difficile de les lâcher en descente.

L'arrivée approche vite. Au passage au 44ème km, je suis 6ème, j'ai gagné mon contrat ! Beaucoup d'encouragement me donne la force de relancer. Dans mon élan, je monte le faux plat de départ et me retrouve à allure de croisière pour un second tour. De retour sur la route principale en faux plat montant, il ne reste plus que le maillot orange à s'accrocher, il est 30 mètres derrière. Devant, personne en vue. Je suis 6ème, les jambes ont l'air de tenir le coup, et mon point fort est la course à pied, je peux donc me mettre à croire que ceux qui m'ont pronostiqué 3ème peuvent avoir raison…mais je veux viser toujours mieux, alors je donne tout !

Montée vers les monts d'Arrée, mains sur le cintre, tout en puissance, je maintiens l'allure menée au premier tour. Maintenant, l'élastique est derrière moi et c'est le maillot orange qui est au bout ! La vue est dégagée, je vois tout en haut deux vélos, ce sont donc les 5 et 4ème.

En haut, Jean-Mi le speakeur sur sa moto m'encourage. Juste derrière toujours mon camarade de fortune. Motivé comme jamais, je dévale ma descente à flan de mont à fond, et comme au premier tour, je débute la cote suivant à 38/39 de moyenne. Dans la montée, l'élastique casse, et celui qui au premier tour ma permis de prendre un bon rythme lâche prise. Ma force, c'est ma régularité, et voilà qu'elle paye à nouveau.

Photo by Nico35

En haut, un Nico photographe me donne des écarts. 1' d'écart avec le 5ème. Je continu ma progression. Dans la descente, plus personne derrière. Je fonce à toute allure. En bas, virage en épingle, que je négocie mieux. Je relance plus fort qu'au premier tour, debout sur les pédales. J'entends dans la descente le bénévole siffler pour signaler le virage, c'est mon poursuivant…l'écart est fait.

Je monte ma côte, main sur le cintre, bien assis sur ma selle, à forcer sur mes pédales. J'ai travaillé la puissance toutes la semaine, ca se sent, sur les coups de pédale les plus tonique, mes fesses décollent de la selle !

J'ai une bonne allure. Le décor est superbe, ce qui fait défiler encore plus vite le parcours. Descentes, pas besoin des freins, aucun virage dangereux, un réel plaisir !

Dans les petites côtes, je prends mon cintre par les cornes, arrache les pédales, et avance à bon rythme. Au pied d'une d'entre elles, je double le 5ème et prends sa place. La cote suivante, un nouvel adversaire qu'on m'avait indiqué 1' devant. Je le double au pied de la dernière cote menant au point culminant (camp militaire)…me voilà 4ème, et au bout de la ligne droite, 400 mètres devant, le 3ème pointe sont nez !

Ce serait pour moi ma première entrée 3ème dans un parc à vélo ! Je suis déjà à fond, mais je le garde en visu avec pour seul objectif le reprendre, mètre après mètre.

Au camp militaire, il se trouve 200 mètres devant. Je le perds de vus dans un virage, puis le retrouve dans mon viseur. Grande descente, je ne reprends rien. Montée suivante, debout sur les pédales, je grappille encore quelques mètres, l'écart est d'une centaine de mètre, et nous voilà à 6/7 km du parc.

Je me remets rapidement en position pour relancer. Dans le village suivant, à l'occasion de la petite cote, je reviens juste derrière lui à une vingtaine de mètre…l'affaire est presque conclue !

Descente suivante après un virage à 90°, je fais l'effort et passe devant…je suis 3ème, 4 km avant l'arrivée au parc !

Virage à gauche, slalome entre les nids de poules, relance, je reste devant et rejoint enfin le lac. Traversée du barrage, j'ai 200 mètres d'avance, j'approche du parc, je déchausse, pédale jusqu'à l'entrée et saute de mon vélo devant l'arbitre qui mime la ligne. Je rentre en trombe dans le parc…à la 3ème place ! La course n'est pas finie, mais pour moi, le plus dure est fait et une grande victoire déjà que d'arriver là 3ème. Je pose le vélo après avoir bouclé les 88km du parcours à plus de 37 km/h de moyenne, vu le dénivelé (1300m +), j'en suis plus que satisfait !

Je n'aurais même pas souffert de l'oubli de mes ravitaillements (non je n'ai rien mangé sur le vélo…mais j'ai bu un peu…un peu plus d'1 litre quoi !).

Cette seconde transition est beaucoup plus rapide que la précédente. Je mets mon vélo dans le rack, enfile mes Asics Racer spécial grandes occasions, troque mon casque contre ma casquette fétiche à fleurs (certain disent aussi Fleury Michon…mouais…), retire mes lunettes et pense cette fois-ci à prendre deux de mes 1/3 de banane que je m'étais préparé (soit 2/3 de banane…) et je repars à la même allure que lors du sprint de Jard sur Mer ! Le 4ème est encore à son vélo, j'ai une quinzaine de seconde d'avance…un boulevard !! ;-)

Je m'élance sur la première des 3 boucles de 7km de tour de lac qui compose les 21.1 km de course à pied.

Bien que toujours pas faim plus que ça, je mange mon premier tiers de banane…un grand bien malgré tout !

La foulée est ample, le souffle à l'aise, les jambes étonnamment légères contrairement à la partie vélo. Devant, personne en vue. On m'avait annoncé Laurent Suppi à 4', il est donc normal que je ne l'ai pas en point de mire.

Derrière, mon adversaire dernièrement doublé, mais à sa foulée, sauf gros incident, je ne devrais pas être inquiété par lui. Reste à voir si un autre concurrent sera suffisamment frais pour revenir sur moi.

Le début est roulant sur un sol que j'apprécie plus que tout, un bon chemin en calcaire. Je file le long du lac jusqu'au premier ravitaillement, là où nous devons prendre nos bracelets compte tour, en haut d'un allé/retour de 200m en grimpée.

Je m'arrête boire un verre de coca, plus un d'eau, et repars comme je suis arrivé. Le sentier change de profil. Enchainement de petite cote…j'adore !

Au ravitaillement suivant, je m'arrêt boire un gobelet de GO2, boisson partenaire de l'épreuve, et un verre d'eau pour « rincer » !

Je me sens vraiment bien, et à l'allure à laquelle je vais, je flirte avec l'espoir de revenir sur mon prédécesseur, pour peu qu'il ait une petite défaillance ! (C'est sans compter sur le fait que c'est un très bon coureur !) Bref, ne sachant ce qui se passe devant, je garde mon allure de 16,5 km/h. Deuxième moitié de parcours, les difficultés s'accumulent.

Je profite d'être seul pour faire un petit arrêt « technique » rapide pour me délester de quelques centilitres…

Une longue et dure côte nous amène à la route, puis un nouvel enchainement de montée/descente dans la forêt nous ramène au barrage. C'est la dernière ligne droite avant le passage devant le parc vélo.

Jean Mi au micro confirme ma 3ème place, je continu à mon rythme, fais le tour du parc et repars pour un tour. Je double des concurrents partant pour la course à pied à leur tour. En doublant deux d'entre eux accompagné par un VTT, j'entends l'un d'eux demander au VTT si je suis l'accompagnateur…non non ! Et il rajoute quelques mots qui deviennent vite incompréhensible.

Derrière, plus aucun adversaire direct en vue. Je continu. Au ravitaillement suivant, je prends mon bracelet, redescends la cote et repars pour les montagnes russes. Ce second tour passe plus vite. Le fait de doubler d'autres coureurs (avec 1 tour de retard), donne un rythme et me diverti. Au ravitaillement suivant, comme à mon habitude je prends le temps de m'arrêter pour boire et mange mon … 2ème tiers de banane !

Cette seconde boucle fini, on m'annonce mon adversaire direct à 5' derrière moi. Je suis maintenant encore plus serein, mais poursuis ma course folle…toujours derrière mon fantôme. Vas t il craquer ?

Je repasse devant le parc et m'embarque pour mon dernier tour. Les jambes répondent toujours bien, le souffle aussi, et je continu ma progression. Je double la première féminine. Elle a belle allure et cours a priori plus vite que les hommes de son niveau…impressionnant !

Je prends mon 3ème bracelet, et poursuit les 6 km suivant à la même vitesse. De retour sur la digue, je me libère enfin l'esprit, sûre maintenant de mon podium, derrière José Jeuland et Laurent Suppi, deux beaux athlètes.

A 400 mètres de la ligne, j'ose demander à Arnaud où est le 2ème… il me répond que les 2 sont arrivés depuis 5' ! Je freine d'un coup, me disant qu'il n'y a plus rien à jouer, mais repars pour jouer le chrono et battre mon « record » sur la distance (bien qu'aléatoire car jamais la distance exact…mais bon…), et finalement, c'est avec 2' de mieux qu'au Challenge France que je franchis la ligne 3ème en 4h12'41'', avec un semi en 1h17', soit 16,4 km/h de moyenne. Un 2h34' sur marathon…c'est de l'utopie…mais ce serait bien !!!

Bref, à peine la ligne franchie, j'ai le droit à une part de Gâteau sport by GO2 et une petite interview sur le podium by Jean Mimi !

Avec une partie du Team TriBreizh Organisation...

Après avoir attendu Céline qui arrive difficilement,

mais qui fini malgré tout son 2ème Half en 3 semaines, nous attendons le podium puis partons rejoindre le camping pour une bonne douche et … pour fêter ce week-end autour d'une petite boisson énergétique d'après course avec Céline & Quasy avant de retourner sur Nantes un peu … fatigué !

 

José Jeuland, Laurent Suppi et ... moi

 

Bilan de semaine : Très bonne semaine avec quelques légers changements de programmation, mais un kilométrage important presque à la hauteur de mes espérances et surtout des entrainements de qualité (ce que je n'avais encore pas fait…merci Rodolphe pour les p'tits conseils). Une grosse séance de mercredi très bien passée (150km+17km). Ne manque plus que de la natation, ce qu'il me reste à faire pour les 4 prochaines semaines et essayé d'arriver à 57' sur les 3800m…affaire à suivre…

 

Bilan de la course : Une bonne natation malgré des petits points à perfectionner (direction principalement), un vélo sans commentaire, je n'aurais pas pu faire mieux ( !), à conserver pour arriver au même niveau dans 4 semaines à Roth, et une course à pied sans commentaire non plus, pas pu faire beaucoup mieux non plus (si ce n'est 1 arrêt pipi en moins…), à conserver aussi pour dans 4 semaines à Roth.

Pour cela, une petite semaine plus cool avant de reprendre sur 2 semaines un peu plus dynamique et finir sur 1 semaine pré-course qui se terminera par le Quelle Challenge…te j'espère un Sub9…Mais un Ironman, c'est comme la vie…et comme dirait l'ami, « la vie, c'est comme une boite de chocolat… »

 

 

 

Rg.NOM Prénom                   Club                                                       Nat.        Place       Vélo        Place       CàP         Place       Total

 

1 JEULAND Jose                    TEAM GIRS                                         0:27:37 3              2:18:37 1            1:21:07 5             4:07:20

2 SUPPI Laurent                      LES SABLES VENDEE TRIATHLON 0:26:46 1               2:24:32 4              1:16:38 1             4:07:54

3 CLAVERY Erik                TRIATHLON CLUB NANTAIS      0:32:09 40        2:23:23 2        1:17:12 2        4:12:41

4 LE DU Herve                        LORIENT-TRIATHLON-FLK             0:31:07 24             2:24:49 5              1:22:19 6             4:18:13

5 BOEDEC Philippe                  KEMPERLE TRIATHLON                   0:30:04 11             2:28:23 8              1:20:55 4             4:19:20

6 CESBRON Xavier                 TRIATHLON CLUB NANTAIS          0:32:28 45            2:26:05 6              1:24:30 8               4:23:00

7 LE MOUELLIC Christophe    LORIENT-TRIATHLON-FLK             0:28:44 5              2:29:06 9              1:25:58 11              4:23:46

8 ARROS Jean Christophe       LANDIVISIAU TRIATHLON            0:33:51 61             2:24:03 3              1:26:34 12             4:24:26

9 MARTIN Yann                      TC VAL                                              0:31:40 32             2:36:17 16             1:20:03 3              4:27:57

10 LE GOFF Gilles                  DAUPHINS DE L`ELORN LANDERN  0:32:06 38            2:27:33 7              1:29:52 28            4:29:30

220 PLAUD Celine                  TRIATHLON CLUB NANTAIS           0:37:23 137          3:29:20 240          1:58:05 196           6:04:46

 

 

Mon seul ravitaillement, c'est ce qui me donne de l'énergie !

 

Merci à TriBreizh organisation pour les photos autres que celle de Nico35...et pour tout le reste !



18/06/2008
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