/// Erik ... à suivre ... \\\

/// Erik ... à suivre ... \\\\\\

Parrain à l'Agri-Trail des Marais : Retour gagnant

Un accueil sur mes terres natales comme je n’en ai jamais eu.

Une visite de mon village de Saussey ou je tombe par hasard sur Estelle, une amie de mon enfance normande, puis la petite ballade dans Coutances, le pèlerinage habituel lorsque, rarement, je reviens dans la région.

En fin d’après midi,direction Marchésieux et l’étang des Sarcelles. J’y retrouve mes organisateurs de l’Agri Trail. Le montage du site se termine, nous partons chez Jean-Mi.

Un petit footing tout les deux, avec un David, dit la Chèvre, qui compte depuis le stage d’il y a deux semaines deux côtes en moins ! (suite à une chute !)

Bref, David et Jean Michel ont mis les petits plats dans les grands. Et en l’occurrence, je suis accueilli chez Jean Michel pour un diner « plateaux de fruits de mer » et cidre en accompagnement… Pas l’idéal une veille de course, mais tellement bon !

Une soirée très sympa dans la « maison de location » de Jean-Mi, l’homme à Tout Faire de circonstance.

Une nuit à l’Hôtel « Le Conte », et dimanche, réveil encore trop tôt, comme tous les weekends, pour
aller courir le 35km de l’Agri-Trail de Marais, dans ma région d’origine.

Petite interview sur la ligne de départ, briefing de David sous la pluie, et enfin, tout le monde se réuni sous l’arche, 20 et 35km.

Le départ est donné. C’est parti pour un tour de l’étang des Sarcelles en guise de tour de chauffe. Je me positionne en tête aux cotés de Jérémy, qui a pris le départ pour le 20km. Avec nous entre autre, Bertrand qui lui court sur le 35km. Je ne connais pas encore son palmarès, mais c’est un des tout meilleurs de la région, vainqueur entre autre de la « Barjo », dans le magnifique cadre du cap de la Hague, 7ème de la CCC 2010 sur les talons de mes deux camarades de Team, Manu et Franck, et pas mal de victoire dans la région.

Le départ se fait à bonne allure mais décontracté. Juste avant la fin de la boucle, alors que nous devons passer dans un passage étroit entre arbres et troncs, les pieds dans la boue. Un passage un peu plus humide en perturbe quelques uns, notamment un copain de Jérémy, juste derrière lui, qui perd sa chaussure !

Pris dans l’embuscade, je me retrouve 6ème et Jérémy prend un peu d’avance. Dès la sortie de la souricière, de retour sur la piste, je mets un petit coup d’accélérateur pour repasser devant à la poursuite de Jérémy !

A la fin de cette boucle, passage devant le site d’arrivée, je suis presque revenu sur Jérémy. Je relance pour recoller tout de suite. L’objectif du jour, garder le contact avec les premiers du 20km jusqu’à la séparation des deux parcours, prévue au 13ème km.

Je regarde ma Suunto, elle m’indique 20km/h ! Je reviens rapidement sur Jérémy et reprends une allure plus raisonnable à ses cotés.

A l’attaque du champ labouré, long de près de 2km, je passe devant et fais un écart rapidement. Je profite de l’avantage et continu sur ma lancé. Tant pis, j’avais envisagé un départ avec les autres concurrents, je poursuis ma course seul.

En sortie de champs, j’escalade les ballots de paille. Et repars avec une bonne avance.

Me voilà parti pour une course en solitaire, je maintiens mon allure. S’enchaine des portions originales.
Traversée en sous bois, dans une tranchée, avec passage d’obstacles naturels, arbres en travers du single, branches dans tous les sens, détours et contournement, l’allure est bien freinée ! Et puis traversées de champs, pistes, et les kilomètres s’enchainent ainsi.

Au 10ème kilomètre, alors que la pluie commence à bien tomber, nous arrivons à l’un des moments phare de la course : la piste de motocross !

Deux tours de piste en terre, avec bosse, virage…et pluie !

Le premier tour est marqué par une terre collante qui me donne l’impression de courir avec des semelles de scaphandrier ! La pluie redoublant, le second tour devient une patinoire.
Je marche prudemment dans les montées en tentant de me maintenir en équilibre, je pars en glissade dans les descentes et en dérapage dans les nombreux virages. Déjà trempé, me voilà maintenant boueux !

Je ressors du parcours, toujours en tête, mais finalement, je suis un des rares à avoir fait deux tours. Trop humide et galère pour envoyer tout le monde dans ce terrain !

Un peu de route en transition, toujours sous des trombes d’eaux.

S’ensuit la traversée du marais du Cotentin ! Un brin de nostalgie non sans rappeler la tourbe irlandaise !

La traversée des champs trempés est ponctué de traversés de chenaux. Pour facilité ces traversées, David à eu la bonne idée de maitre des pneus de camion sur l’eau. Je les traverse avec grande vigilance, ce sont de vraies patinoires !

Je poursuis mon travers marais et rejoins de l’autre coté le quad qui a du faire un détour pour me retrouver.

Je repars sur les chemins, à la poursuite du quad qui me devance toujours.

La pluie ne cessant pas, je ressens moins le besoin de me ravitailler. Retour sur le sentier, le quad m’ouvrant toujours la route avec une large avance, ce qui me permet de courir sans le bruit et la gêne occasionnée pas l’engin mais qui me permet quand même de ne pas perdre de temps en orientation.

Nouvelle traversée de marais.
Toujours aussi humide. J’enjambe un fossé, mais n’y échappe pas, ma jambe s’enfonce entièrement dans la boue…rappel d’Irlande !

Quelques minutes de ce terrain, j’en ressors pour retrouver des chemins plus carrossables. Derrière, le trou est fait. Il reste une dizaine de kilomètre, je vais commencer à pouvoir gérer ma course plus tranquillement.

J’enchaine les chemins, bientôt, j’arrive au dernier ravitaillement. Il reste environ 7km.

Un petit détour par un guai, avant de revenir en passant par une écluse. Petit détour pour repartir sur la piste.

Une dernière portion de marais du cotentin en digestif. Le quad ne passera pas là non plus. La raison est simple : un chenal à traverser. Des palettes ont été mises de manière à le franchir sans se noyer ! Le passage est glissant, je manque de me retrouver dans l’eau, mais me rattrape de l’autre côté de la berge. Je relance, c’est reparti. Habitude du Connemara, les pieds sont toujours trempés depuis le départ !

La dernière portion de marais traversée.
Je retrouve mon quad et repars pour une dernière ligne droite. Alternance de portion bitumée et chemin. Je retrouve le balisage des parcours des 8 et 17km.
L’arrivée doit être proche.

Et derrière, toujours personne.
Je me contente de maintenir un train correct.

J’enchaine les pistes, pour enfin après quelques minutes entendre au loin la sono. J’approche du site de l’étang des Sarcelles.

M’y voilà. Il reste un tour d’étang avant de franchir la ligne. Le même tour que celui du départ.

Je profite de la qualité du sentier pour essayer de terminer grand et avec une foulée ample. Le tour est bientôt terminé. Je double un coureur du 17km…Monsieur le Maire de Périers en personne. Celui-là même qui m’avait reçu à la mairie lors de mon stage deux semaines au paravent. Je m’engage dans le sous-bois juste après l’avoir passer.
Le sol n’est plus le même que lors du départ.

Le sol est boueux, j’évite les obstacles. Un passage de « boue liquide ». Je m’avance pour le sauter, mais ma foulée n’est pas assez grande, je me retrouve les jambes enfoncer dedans ! Pour m’en ressortir, je rampe dessus et me redresse lorsque le sol le permet. L’arrivée est toute proche. David c’est bien amusé à nous concocter ces surprises…à moi de lui en préparer une : je prends dans ma main une poignée de boue !

Je retrouve le monotrace sous le sous-bois, tantôt à passer par-dessus des arbustes couchés, tantôt à slalomer entre les autres. J’entends Jean-Mi sur la piste parallèle. Je le rejoins à la sortie du bois et retrouve enfin la piste pour les derniers mètres de la course.

J’accompagne Jean-Mi quelques mètres et repars devant pour le final.

Deux dernier virage, toujours ma boue dans la main, dans l’espoir de croiser David, et enfin l’arche d’arrivée.
Je la franchi en premier et stop enfin mon effort. Passant la ligne des 35km en 2h15’. David m’attend de l’autre côté et vient pour me féliciter, je m’avance vers lui…et lui tartine le visage de boue après une poignée de main un peu grasse !

La course s’achève pour moi, avec elle la pluie cesse, j’aurais ainsi eu le droit à ma « vraie » course
normande !

Ce sera Bertrand qui arrivera en second, puis les arrivées s’échelonneront et le ciel se découvre
progressivement.

Finalement, c’est sous le soleil que le repas d’après course est servi. J’accompagne mes parents avec les anciennes connaissances, le clan de la DDJS, quelques anciens de Saussey, Philippe, Vincent et Christelle, les irréductibles, François, qui termine 12 de la course, quelques bouteilles de cidre et une saucisse/frite classique !

 

La journée se termine par la remise des récompenses et un retour de quelques heures en direction de la maison !

Le bilan est pour moi une victoire en terre normande.

 

 

1 – 2h15:43CLAVERY Erik

2 – 2h26:52 COLLOMB-PATTON Bertrand

3 – 2h27:15 LARUE Vincent

4 – 2h27:16 COCHET Jerome

5 – 2h27:34 VALLEE Albert

6 – 2h28:41 RUEL Stephane

7 – 2h28:51 MONROCQ Patrick

8 – 2h36:12 BICREL Alain

9 – 2h37:01 LEMONNIER Laurent

10 – 2h39:59 GRARD Olivier

11 – 2h40:39 DOLBEC Daniel

12 – 2h40:46 LECOEUR Francois



14/10/2011
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 28 autres membres