/// Erik ... à suivre ... \\\

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Weekend en Alsace : Challenge France

Vendredi soir, le boulot à peine terminé, on termine les préparatifs pour un départ à 18h30 direction : Niederbronn-les-bains.

Le but du jeu, être sur place le samedi à 12h pour le briefing. Avant ça, 9 heures de route…d'autoroute…Youpi ! Objectif de la soirée…faire le plus de kilomètres possible !

Au final, on squatte une aire d'autoroute pas loin de Chalons en Champagne, vers minuit et demi. Et oui, le Scudo, c'est bien pour dormir dedans, mais ce n'est pas une Porsche non plus, alors on se contente d'un 115 km/h…

Samedi 24 juin : 8h15' : réveil. Petit déjeuné au lance pierre. On repart pour les 3 dernières heures de route.

Au final, on arrive Nikel, à 11h30. On en profite pour récupérer nos dossards…malgré le manque de fléchage…

L'affaire faite, on file au briefing (malheureusement toujours avec le manque de fléchage…). Présentation des parcours, petits points de réglementation, comme d'habitude, et quelques points de détail particulier à l'épreuve.

On en ressort bientôt pour retourner à la voiture et manger notre salade de pâte habituelle.

Maintenant que tout est prêt, on envisage une reconnaissance du parcours vélo. J'en profite pour réessayer ma cassette récemment installée, avec un 11 dents.

Au final, parcours roulant, je termine par la boucle de départ, celle qui comporte « LA » grosse difficulté du parcours. 2km d'ascension assez raid.

Retour au site natation pour le dépôt du vélo et de notre sac course à pied, Mouterhouse.

Dernier réglage sur nos vélos. Préparation de nos sacs de transitions. Magnifique paysage, magnifique site pour un triathlon.

Vélo ok, casque profilé ok, sac vélo déposé, nous avons terminé la première étape de l'épreuve !

Retour à Niederbronn-les-bains pour voir à quelle heure est prévu le départ en bus du dimanche matin pour le site de départ. Au final, 20h30, toujours pas d'horaire affiché, il faut qu'on trouve une solution.

Les deux sites sont séparés d'une quinzaine de kilomètres, la voiture ne pourra être qu'à un seul endroit, on ne peut compter sur les bus au risque de se retrouver « clouer » à Niederbronn. Pour éviter tout stress avant la course, on se décide donc à dormir à Mouterhouse.

Arrivé sur place, pas de problème pour trouver un endroit pour dormir, à quelques mètres du parc. Au moins, pas besoin de se lever à 6 heures du matin pour prendre la première navette et pas nécessité d'être sur le site 3heures avant le départ…surtout s'il pleut comme prévu.

Bref, on campe sur place, réveil 8h pour départ de l'épreuve à 9h30 pour la vague 1 des pros et de Céline (les femmes partent avec les pros). Pour récupérer la voiture, au pire, j'aurais 15 km de vélo supplémentaires à faire !

Au matin, pas un nuage dans le ciel et la température est déjà bien élevée.

Je suis dans la vague 2 avec les seniors français 5 minutes après la première. 2 autres vagues suivent.

En tenus, nous retrouvons le parc pour le gonflage des vélos et le dépôt des 2 autres sacs, celui de la transition vélo et de nos affaires de ville.

Le départ est imminent. Un dernier mot à Céline qui se jette à l'eau.

9h30 précise : la première vague s'élance. Quant à nous, nous nous ruons dans l'eau dès qu'on en a l'autorisation. Elle est fraiche, mais elle est propre !

La natation, dans une eau à 16°, plus froide au niveau du départ, et donc de l'arrivée (a priori plus proche de la source…) reste quand même à température acceptable. Le tracé est limpide, un allé et retour de 950m, pour un total de 1900m. Le tout légèrement sinueux, mais aucun courant à signaler.

5' plus tard, pas de coup de canon, mais juste un lever de drapeaux pour signaler le départ. C'est parti. Dans un bouillon de bras et de jambes, c'est la ruée vers les bouées suivantes. Grace a un enchainement de « crawl-contrôle »/ nage complète bien métrisé, je réussi à garder une très bonne trajectoire, rognant même sur les courbes pour minimiser les distances (sans couper les bouées bien sure ! … certain l'ont fait !) Je commence à doubler des bonnets orange (les femmes), celle-ci étant en brasse.

La température de l'eau n'est plus une gêne, je me sens plutôt bien, dégagé de tout coup. La bouée du demi-tour me semble vite venue, je regarde ma montre dans un mouvement de bras, 12'30''…pour 900m…de quoi être satisfait !!

Le retour sur le même rythme, je contourne bien toutes les bouées, contrairement à d'autres athlètes que je vois prendre la tangente, et garde mon tempo en alternance avec des crawl-contrôles. La berge défile, je n'ai pas l'impression d'avoir déjà nagé a cette allure…on verra le temps à la sortie de l'eau ! Je ne sens aucune fatigue, je suis dans un bon tempo et garde en vis-à-vis le même gars.

La sortie arrive en point de mire. L'arche noire est tout au fond. En respirant, je vois les pros partir à vélo le long du plan d'eau. La sortie approche. Je mets pied sur terre au bout de 28'08'', heureux de ce temps qui, en extrapolant, me mettrait en 56' sur Ironman, disons 57'/58' avec l'accumulation de fatigue et la perte de fréquence. Et oui, je ne peux m'empêcher de me projeter sur Ironman !

J'apprends avec la lecture des résultats que j'ai le 123ème temps aquatique…de bonne augure pour Roth…et l'année prochaine Lanzarote en prévision d'une qualif' !

Au passage de la transition, les sacs de transition son a même le sol. Je ramasse le mien au vol sans difficulté. Je rentre sous la tente, retire ma combinaison, mets mes chaussettes, chaussures, lunettes et ravitaillement, une charmante bénévole s'occupe de ma combinaison, je repars au trot récupérer mon vélo. A celui-ci, je me couvre de mon casque de combat (profilé !), et file vers la sortie du parc. A la sortie, je suis gêné par mes calles vélo pour monter une rampe goudronnée…mais j'y parviens, et sans piolet s'il vous plait !

Transition éclair et 66ème temps…j'ai déjà fait mieux ! Je suis virtuellement (toutes les vagues ne sont pas encore passées, il en reste 2) 99ème à la sortie du parc où les encouragements de Thierry sont les biens venus.

C'est parti pour 90 km de cyclisme.

Je prends d'entrée un rythme soutenu à vélo. J'ai reconnu le parcours. Les 4 premiers kilomètres sont roulants avant d'entamer 2  bons kilomètres de grosse montée.

Je double mes premiers adversaires sortis devant moi en natation. Juste avant l'entame de la grimpette, je double Céline que j'encourage, je suis content pour elle, elle n'a pas l'air d'avoir trop mal nagé (avec le peu d'entrainement qu'elle peut avoir…). Juste après, au début de la cote, un spectateur m'annonce 45ème. Avec les femmes qu'il reste devant, les pros, ça me booste, il ne doit pas en rester tant que ca de ma vague devant moi, ce qui me rassure et me fait dire que je n'ai pas si mal nagé que ça (et que les entraînements de Rodolphe et Victor paye !). Je grimpe au train le petit col au bout duquel des groupies nous attendent pour nous encourager, encore une bouffée de bonne humeur qui fait du bien !

Sur les hauteurs, on arrive sur une route principale, malgré le vent de face, je retrouve une bonne allure et double encore une dizaine de concurrents. Succession de 2 cotes, la deuxième est raid, petit plateau oblige pour moi, en haut, c'est le 10ème kilomètre qui annonce une grande descente roulante propice aux kamikazes. Je fais une descente sans risque, essaye de garder la trajectoire des 2 athlètes qui m'ont repassées dans les virages, et arrive en bas intact…me voilà sauvé ! Encore 3 kilomètres, je redouble mes adversaires, et nous passons sur le site de la première transition où une nuée de spectateur ne maque pas de nous encourager. Je suis actuellement 30ème, je ne m'attendais pas à être à cette place si tôt…tant mieux !

Quatre kilomètres supplémentaires nous mènent sur la grande boucle, à Baerenthal. D'entrée, une petite cote, puis je relance rapidement pour arriver à ma vitesse de croisière. Le vent est défavorable, mais le parcours est boisée et offre un abri agréable ( !). Après Philippsbourg, un long faux plat dans lequel je me sens tout à mon aise, un parcours pour moi. Je sens malgré tout qu'il me manque du travail de puissance, ce qui me permettra d'adapter mon entraînement en vue de Roth, mais je reste bien rapport entraînement/rendement.

Les kilomètres passent, plus beaucoup de monde à doubler, mais je ne sature pas et me sens plutôt à mon aise.

Je passe devant la bifurcation qui nous mènera à l'arrivée et continu direction Reichshoffen où encore une fois, pas mal de spectateur sont là pour nous encourager. Je continu ma progression, toujours personne en vue devant, alors que derrière, à l'occasion de grande ligne droite, je vois de temps en temps un cycliste se profiler…je n'y pense même pas et donne tout !

Passage rapide à Gundershoffen, puis Zinswiller jusqu'au retour à Baerenthal par une jolie route sinueuse à travers la forêt, un régal de cycliste avec un léger vent favorable pour couronner le tout. Le compteur indique régulièrement 42 km/h ! Je double dans cette partie une femme accompagné d'un caméraman, certainement une des premières.

2ème passage à Baerenthal, vraiment beaucoup de monde, ca remotive, je relance après le virage pour retrouver la partie que je connais déjà. Dans la côte de sortie du village, un athlète…Accompagné d'une moto…heureusement que les accompagnateurs sont interdits ! Ca me motive, je le décroche rapidement !

Juste après Philippsbourg, je double une autre femme, avec de nouveau le caméraman de tout à l'heure…décidément ! J'ai du mal à la décramponner, mais à la faveur de mon long faux plat préféré, j'y arrive finalement. Au loin, un groupe. Je viens de doubler un cyclo, j'imagine que c'est son groupe qui a pris de l'avance, il a 400 mètres d'avance. Au fil des kilomètres, je reviens difficilement dessus, et finalement, c'est vers le 75ème kilomètre que je reviens dessus, entre Dambach et Windstein (que des noms de village facile à retenir !). A une cinquantaine de mètres derrière, je m'aperçois…qu'ils ont tous des dossards !

Y'a pas de drafting...c'est une illusion d'optique...

...domage que le triathlète soit pas aussi professionnel que le photographe...

Je les compte…il y en a 16 ! Seul 2 ne roulent pas dans le paquet (donc 14 tricheurs !!! BRAVO à eux !), le premier bien sure, derrière lequel tous le monde roule bien sagement à l'abri dans l'attente de l'allumer dès la course à pied, et … la dernière ! 10 mètres derrière le groupe, un peu à l'écart, une femme filmé (toujours par le même caméraman !), certainement la première cette fois-ci.

Je prends le temps de souffler 1' à 20 mètres derrière le groupe pour prendre mon élan et doubler ce beau et dense paquet digne d'une cyclosportive (pas facile seul de doubler un peloton sans élan !). L'allure est suffisamment plus importante que la leurs pour que je réussisse à prendre mes distances. Kilomètre 80, reste 10 km dont une belle difficulté, et le groupe est derrière à 150 mètres. Je ne gagne plus rien sur eux, mais eux non plus sur moi !

Passage d'un pont en droite gauche. Dans ma précipitation, je manque de faire un tout droit et freine in extremis. Je perds un peux de terrain…plus que 100 mètres…mais moi…je roule seul !

Epingle à cheveux, la dernière cote. Je relance en danseuse. Il va me falloir continuer au train si je ne veux pas me mettre dans le rouge et m' « oxir » les jambes pour la course à pied. Je prends mon « allure d'ascension ». Je sais alors qu'ils vont revenir sur moi.

Effectivement, à mi côte, le premier me passe…toujours le même. Derrière, 14 sportifs digne et courageux bien collé roue dans roue. Je ne pédale plus et les laisse me doubler. Je reprends lorsque je suis 15 mètres derrière…comme quoi, quand on veut, on peut respecter un règlement ( !). Derrière, a distance correct, un belge me regard en me passant et me fait signe…et oui…bel esprit !

Dans la cote, je suis en retrait. A ce moment je me dis « j'vais vous allumer à pied bande de bip»

Nous arrivons bientôt au sommet. C'est la bascule. Un peu plus loin, nous passons sous une passerelle, c'est le passage course à pied, ca risque d'être comique comme passage ! En attendant, mieux vaux baisser la tête sur son vélo pour ne pas se retrouver assommé !

Jusqu'à l'arrivée se sera de la descente, avec un petit raidillon pour la terminer. Je reste derrière jusqu'à l'entrée du parc.

Je saute en dernière place de mon vélo. Top, 2h21'01'' pour boucler les 90km, soit du 38,2km/h, ma moyenne la plus rapide sur triathlon, et qui plus est sur parcours avec quelques petites difficultés…20ème temps vélo, je me retrouve 37ème à l'entrée du parc, avec 16 gars juste devant…après une transition éclair, j'en ressorts 24ème ! 13 places de gagner en 1'03'' de transition !

Il n'en reste plus que 3 du groupe devant moi, et je me suis promis de tous les laisser derrière. A la sortie du parc, encore un petit mot de Thierry derrière son appareil, ca motive.

Je pars à grande vitesse pour se parcours de 21.1km très sélectif. En plus, le soleil c'est invité et il commence à bien chauffer.

Départ du semi by Thierry S.

La gnac que j'ai me transcende. Les premiers kilomètres sont relativement plats, j'en profite pour en doubler un dans le premier kilomètre. Léger faux plat, mis à part la monté d'un escalier en colimaçon.  Juste avant le début de la cote de 4 km (260m de dénivelé en 4km, soit du 8% de moyenne…), je double les deux derniers que j'ai en point de mire, puis, plus personne en vue ! J'espère bien profiter de mes récents bénéfices sur trails pour creuser un écart significatif sur mes poursuivants, et pourquoi ne pas remonter ceux qui se trouve devant…

Dans la montée, ils sont 3 en chasses derrière moi, ils résistent ! Au premier ravitaillement, à mi cote, toujours derrière, je me contraints à m'arrêter furtivement prendre un ravitaillement, derrière aussi…c'est bon, ils ne reviendront pas facilement sur moi. En haut de la côte, j'ai conservé mon avance, que je conserve durant toute la descente. Juste avant celle-ci, nous passons sur la passerelle, pas de marche, c'est une rampe abrupte avec descente tout aussi sèche…vigilent à mes appuis, je la passe en toute prudence.

La descente s'effectue sur chemin.

On retrouve la route pour une descente raide puis bientôt enchainons sur la ligne droite d'arrivée. Premier passage.

Je repars avec mon élastique de premier tour. Je me fonds dans la masse de triathlète qui s'élance sur le semi marathon. En plus d'avoir les jambes, je m'amuse comme un fou à slalomer entre les athlètes. Plus j'en double, plus j'ai envie d'en doubler, j'en suis euphorique ! J'arrive bientôt au début de la cote. Je profite du virage pour regarder derrière, a priori, il n'en reste plus qu'1 sur 4. Et je ne lui ai pas pris grand-chose.

Grace aux athlètes à qui je prends un tour, je monte cette 2ème cote plus vite qu'au premier tour ! (en tout cas j'en ai l'impression !) Je mange toujours mes morceaux de bananes pris dans mon sac de transition.

Je ne me suis pas retourné durant toute la côte. Lorsque je le fait, en haut, plus personne derrière en vue (de mon tour). Je continu à slalomer, l'arrivée approche, 15ème km, aucune difficulté ventilatoire, aucun problème ni douleur musculaire, le cœur suit, je grandi ma foulée. Toujours plus vite, d'autant que le terrain redescend et est plus favorable, plus que 4 km.

Au dernier ravitaillement, à 3km de l'arrivée, je double un concurrent de mon tour, la différence d'allure est suffisante pour ne pas me sentir inquiété. Je m'arrête pour boire une demi-gorgée. En repartant, un arbitre qui se trouvait au niveau de l'athlète juste doublé me demande si je suis dans mon dernier tour… «ouais » sort dans un souffle. Il reste devant, à une dizaine de mètres. Sa présence devant me booste un peu plus, je donne tout pour ne pas me faire rattraper. L'arbitre reste à quelques longueurs devant moi un bon kilomètre et demi, sur toute la longueur du chemin forestier, jusqu'à la route. Arrivé à la route, il s'arrête…je continu de plus belle…plus qu'1.5km de descente raide.

La descente arrive, peut être du 13 ou 14%, je n'ai « qu'à » lever les genoux pour avancer ! A la limite du sur régime, je progresse à grande vitesse, certainement plus de 22km/h, sure que lors de mon 200m des interclubs d'athlé, je n'avançais pas aussi vite !

Rendu en bas, un enchaînement de virage me mène au bout de la dernière ligne droite. Au bout de ces 500m, l'arche d'arrivée. Je suis à fond, et pourtant sans « suffocations » !

Les jambes me portent jusqu'au tapis, je me retourne, personne derrière. Plus que quelques mètres…le speakeur m'annonce comme étant « le premier de la seconde vague »…c'est bien réel ! Je ne connais pas mon classement final, mais je viens de terminer 1er de la seconde vague, synonyme de « meilleur amateur » français…(en cherchant bien, on est toujours le meilleur de quelque chose, mais y'a pas de mal à se réconforter !)

Je termine dans un temps de 4h14'54'', un temps plus que satisfaisant, avec un parcours global qui comporte quelques difficultés, notamment à pied ! Je couvre mon semi-marathon en 1h22'08'', au vu du parcours, je pense que ca faux bien 1h17'/1h18'.

Contrat rempli, bilan 100% positif, course personnelle quasi parfaite, j'apprends plus tard en me rapprochant du chronométreur officiel que je suis 12ème au scratch et … 2ème « amateur », 2'40'' derrière Michael Dewilde, belge parti dans la vague 3, 5' après la notre, ce qui explique que j'ai terminé devant lui sur la ligne. Celui là même (qui n'a pas drafter…) que j'ai vu revenir sur moi sur la partie vélo et avec qui je suis parti à pied.

Accueilli à l'arrivée par une demoiselle me passant au cou ma médaille de Finisher, je vois Thierry descendre du podium pour me féliciter, puis je récupère mon tee-shirt Challenge Finisher avant de partir me ravitailler sur les nombreuses tables misent à dispositions. Au menu, boisson en tout genre (même de la bière !!), pâte, pizza…le grand luxe ! (Ca fait partis des gros points forts de la course !)

Je regarde ma montre, le temps de me ravitailler, Céline ne doit pas être loin de finir sa première boucle, je m'avance pour la voir, au bout de 5', la voila qui passe, je l'encourage, elle a le sourire et l'air « d'être bien », tant mieux ! Je regarde le chrono, j'évalue à 1h le temps de sa 2ème boucle, ce qui lui fera approximativement 5h30' pour son Half Ironman…belle performance !

Quant à moi, en attendant son arrivée, je pars me faire masser avec en tête l'idée que 4h14' sur distance Half, ca pourrait faire 8h30 sur Ironman…et je me dis que mon objectif de Under 9 à Roth est plus que jamais à ma portée !

Pendant le massage, je fais connaissance avec un certain Eric Millard…a priori plutôt pas mal dans sa catégorie vétéran ( !), avec 7 ou 8 Hawaii à son actif (il y retourne cette année) et un « record » de 8h41 sur distance Ironman, j'apprends beaucoup…respect !

Massage terminé, je retourne sur la ligne pour voir Céline. Si mes calcul sont bon, elle devrait arriver d'ici peux. C'est une vingtaine de minutes plus tard qu'elle arrive, dans l'excellent temps de 5h41', avec une natation en 31' (avec peux d'entrainement !), un vélo de 3h05' et une course à pied de 1h59' ! Beau temps vu le parcours, et 614ème au final sur près de 1000 arrivants !

Elle arrivée, nous continuons à nous ravitailler, puis apprenons que les podiums sont à 18 heures, il est 16 heures30, et il faut que je retourne au départ à vélo chercher la voiture !

Je file retirer mon vélo, c'est le bouchon ! Après 20' sous un soleil de plomb (le seul endroit en France ou a priori il fait beau !), je peux enfin récupérer sacs et vélo. Je retourne voir Céline, chausse mes chaussure de vélo, enfile mon casque et part pour mes 15 dernier km de vélo de la journée. Vent de face, en position, pas trop mal aux jambes (merci Monsieur le masseur !), le temps m'est compté pour être de retour à temps au podium. Je suis 2ème groupe d'âge…peut être un lot ?

Bref, je ne m'attarde pas et roule bon rythme. Malheureusement, une vilaine guêpe se faufile dans mon encolure et se retrouve coincée sous ma tri fonction…et me pique…Je le tape…elle me pique une seconde fois…trop dure ! Je la prends entre le pouce et l'index pour l'écraser ! (S.P.A. : ne pas lire ces dernières ligne S.V.P. !)

D'une main je maintiens les doigts serrés sur la guêpe, de l'autre je freine comme je peux…folklorique !

Strip Tease en pleine rue (je suis en plein dans le village de Baerenthal !), je libère l'étreinte de la pauvre guêpe qui en a perdu toute consistance…bref passons les détails de se massacre…

Finalement, je continu torse nu !

Arrivée à Mouterhouse, nouvelle transition, vélo dans la voiture, changement de chaussure et retour à la case départ…en voiture cette fois !

Arrivée sur place à 17h45, Céline m'attends. Elle a récupéré son vélo…et ces deux sacs, le tout en gardant près d'elle mes trois sacs…elle devait être belle avec 1 vélo et 6 sacs !

Retour à la voiture pour nous débarrasser et nous changer furtivement, puis enfin nous voilà face au podium. Il est 18h00 ! La remise des récompense débute…podium pro, puis enchaînement des résultats, vétérans, juniors, femmes, U23…mais pas de senior !

Tant pis, les récompenses sont terminées, je n'y ai pas eu le droit, mais le principal est là, avec ma 12ème place rien qu'à moi et mon 4h14' !

Nous ne nous attardons pas et reprenons la route pour 9heures de route direction Nantes via Paris.

En tous les cas, un grand merci à Thierry « Géodis » et Guy H. pour leurs beaux cadeaux ! (nous avoir permis de participer…et de nous avoir donné de beau souvenir)

 

Le Challenge France en quelques mots :

L Les points améliorables : (Rappel, c'est une première édition !)

Le fléchage (inscriptions, briefing, sites, douches)

Organisation des inscriptions (une file pour chaque vague aurait peu être éclairci l'affaire)

Les navettes le matin de la course (et pas de navette pour l'après course vers Mouterhouse…difficile à mettre en place pour 1200 triathlètes…)

La pasta payante pour les coureurs…(du coup on a regarder American Pie dans la voiture !)

Le podium un peu bousculé et décousu (justifiable et justifié…)

La sécurité des sacs transitions avant la course (sac T1) et à la récupération des vélos (sacs T2)

Absence de Thierry… (L pour la bière ensemble !)

Les points forts :

L'ambiance (pour moi quasi unique en France…) sur le parcours, à l'arrivée, au départ, dans les villages traversés…

Le parcours MAGNIQIQUE et original

Des bénévoles supers agréables

Un temps UNIQUE en France !!!

Des récompenses pour tous en quantité à l'arrivé, et du premier au dernier

Un masseur et des masseuses très agréable (j'ai eu le droit au masseur…merci !)

Un ravitaillement final vraiment sympa (et de la BIERE !)

Une ambiance finale terrible

Un beau plateau…et un beau spectacle pour les spectateurs



29/05/2008
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