/// Erik ... à suivre ... \\\

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4 places de moins, 15’’ de mieux…

Cross National de la Chapelle sur Erdre, 3ème participation en 3 ans.

Rappel :

En 2006, 25ème sur 234, je boucle les 9205m en 31’57’’, soit du 17,3 km/h de moyenne. J’étais bien, une bonne course pour moi.

En 2007, 14ème sur 201, je boucle les 9205m en 31’33’’, soit 17,5 km/h de moyenne.

J’étais bien malgré de mauvaises conditions (vent+pluie). Très content de ma performance.

Cette année, 17ème sur 235, je boucle les 9205m en 31’18’’, soit 17,6 km/h de moyenne.

Je perds 3 places, mais gagne 15’’ ! Je me sens bien, mais pas « au top », j’ai un super foncier et un très bon train, mais je manque de peps, manque de vitesse. Les 15’’ de mieux s’explique certainement par la météo plus clémente, la place s’explique par un niveau peut être un peu plus relevé, et cette même météo.

 

Retour sur la course…

 

Petit échauffement zen en compagnie de mon nouveau camarade de club… « Xavier » ledit Quasy. Manque de discipline, c’est certain, une petite ½ heure cool, récupération de sac, encouragement de Céline, changement express pour se retrouver en short dans l’air d’appel.

 

A l’annonce du nom « AMPA », mon club d’athlé, je m’avance et retrouve Quasy que j’avais perdu de vue.

Tout le monde se retrouve rapidement sur la ligne de départ, moi en première ligne, Q. en 3ème, pas trace de David. J’ai à coté un Mathieu imbibé qu’on devine à distance. (On devine surtout que la nuit a dû être courte !)

Coup de pétard, je suis à fond…mais pas suffisamment, je me retrouve en milieu de peloton sans pouvoir faire grand-chose d’autre que de subir le rythme. Le cœur est à bloc !

Le parcours est en descente, je ne suis pas, puis ca remonte, et je me faufile pour remonter quelques places. Tout en haut, épingle à cheveux, ralentissement, évitement de tronc d’arbre et c’est reparti. Cette fois en descente. Je me glisse entre les piquets et les coureurs pour grignoter à nouveau. Parti en retrait, je me surprends à vouloir remonter, vite, trop vite.

Etant l’année dernière arrivée 14ème, j’ai à cœur de m’approcher du top 10.

Le problème, c’est que parti en milieu de peloton, il me faut faire un gros effort pour revenir, si ce n’est aux avant poste, au moins dans les 20 premiers.

Malgré tout, grâce à un enchainement de relance et de montée descente, je remonte relativement bien mes adversaires, mais je me vois m’essouffler.

Après un bon kilomètre de course, je suis autour de la 20ème place. Je continu à reprendre deux/trois gars d’affilé, mais je vois quelques unités partis plus prudemment revenir sur moi.

Tout au bout du circuit, dans une épingle à cheveux, je croise mes poursuivant, encourage Quasy, regarde si je trouve des visages connus, je ne trouve personne.

A la fin de la première des quatre boucle, me voilà classé 17ème, et j’ai devant moi un petit groupe de 4 gars…il faut que je tienne pour pouvoir espérer approcher ce top 10…mais vu les sensations, c’est loin d’être joué !

A l’aise à mon allure de train, je ne peux m’accrocher à celui qui me double de temps en temps. Heureusement, je reprends ceux parti encore plus vite que moi, mon classement stagnant autour de la 17ème place, tantôt 16ème, tantôt 19ème, je fini néanmoins chaque tour à la 17ème place !

Sur le bord, de nombreux TCNistes m’encourage, un bien fou qui me rebooste à chaque passage dans la partie « technique » du circuit. Au passage de chaque début de tour, Yann ne manque pas de me lancer ma place (toujours la même !), et de me donner quelques conseils, « accroche toi au wagon de devant »…bref, des conseils qui sont toujours aussi facile à appliquer quand on est au taquet ! Je m’y emploie malgré tout…en vain !

Depuis les 500 premiers mètres, ne pouvant m’accrocher à ceux qui me doublent ni revenir sur les petit groupe de devant, je patiente et égrène les tours. Le compte à rebours est lancé.

Dernier tour…toujours 17ème !

Enchainement de relance bosse, je suis pas loin d’un trio que je reprends. Dans la dernière épingle à cheveux, je double même un concurrent et passe 16ème !

La longue ligne droite en faux plat montant, et ma furtive 16ème place s’envole, ainsi que les deux coureurs sur lesquels je revenais…

J’essaye de tout donner, mais le bougre en a gardé sous les chaussures, je lâche définitivement.

En haut, il en remet une couche, et ce sont plusieurs mètres d’un coup qui s’aligne entre lui et moi. Je n’ai plus d’espoir, pas les jambes pour me lancer à sa poursuite.

Derrière, je me retourne, personne à moins de 40 mètres…je suis relativement tranquille, il n’en reste plus que 300.

Dernière descente, virage à 90°, c’est les 200 derniers mètres. Personne à rattraper devant, personne d’inquiétant derrière, je termine à petit train…pas la peine de sprinter !

Je franchis ainsi la ligne en … 17ème position.

A peine la ligne franchi, je marche, et au bout de 30’’, je ne ressens plus du tout les effets de fatigue de la course, le souffle à repris son cours normal, le cœur et bien redescendu…mais je ne pouvais pas aller plus vite…reste à travailler !

 

Prochaine course : Corrida du Pouliguen samedi 19 décembre.



19/12/2008
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