/// Erik ... à suivre ... \\\

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Epopée au Piton Maido du Dodocycliste

Piqué par je ne sais quel moustique, mon frère se lance dans l'avanture, pour une virée vélo plus que surprenante sur ces terres Réunionnaises...Pour info...il sait à peine se qu'est un vélo!!!

Voilà son écrit :

Objectif Maïdo :

Rendez vous 8h30 ce matin au rond point du jardin d’Eden en bas de la route cannière vers l'Ermitage.

Présents : Pascal HERVE, Lionel BERTOLINI Daf ayant déclaré forfait à cause de son genou et de la garde de ses filles.

Après mes 2,5 km d'échauffement sur plat pour me rendre au départ je retrouve mes compagnons de sortie et nous enquillons la route cannière qui monte. Un premier panneau indiquant au bout de 150m 11% nous met dans l'ambiance...

Alors on monte, on monte comme la petite bête. J'essaie de garder quelques vitesses sous la pédale pour ne pas user toutes mes cartouches d'entrée. C'est allure super tranquille mais ça n'empêche que ça force dur... 1h de grimpette on entame après une assez belle route les petites voies de champ de canne bétonnées (pas fous on se lance pas dans les chemins en terre !). Bien entendu au bout de 20 minutes je me vois contraint de balancer mon dérailleur tout à gauche. C'est mieux mais ça n’avance pas à grand chose.

Le pourcentage et sensiblement le même pendant cette 2ème et 3ème heure de pédalage. Pas question de s'arrêter sinon on fait de la marche arrière. Je suis à la peine et les suis de plus en plus loin. Bonne idée la bouteille d'eau congelée pour avoir de l'eau fraîche longtemps. Le problème c'est quand elle ne décongèle pas... Pourtant il fait beau mais au fur et à mesure qu'on monte, la température elle, elle descend. Elle en a bien de la chance ! Bref, je taxe une ou 2 gorgées au copain mais c'est supra dur et les jambes aussi sont de plus en plus dures.

Encore une heure, nous doublons un couple de gramouns en randonnée dans la même direction que nous mais à pied. A la fois drôle et déconcertant, nous les approchons très très lentement. Nous arrivons à leur niveau tapons deux-trois mots sans ralentir (ils avancent quasiment à la même allure que nous). Au profit d'un faux plat ou plutôt d'une chute du pourcentage de 2% nous profitons pour augmenter notre moyenne de progression de 1 ou 2 km/h. Nous les déposons littéralement... enfin presque.

Toujours rien à manger (erreur !), plus de carburant 2 options pour continuer la grimpette. On est à 1028m. Je rappelle que le départ était à 1m au dessus du niveau du lagon...

Donc je disais : 2 options. Prendre à droite direction la route qui monte au Maïdo. La vraie route qu'on prend en voiture normalement et non celle qui monte à travers champ. Le problème c'est qu'il faut redescendre un peu pour la rattraper et rejoindre celle-ci entre Le Guillaume et Petite France.

L'autre solution c'est de prendre à droite à grosso modo la même altitude pour trouver un chemin à canne qui monte plus que bien jusqu'à une route forestière (que Sylvie et Philippe ont pris la dernière fois) et retrouver la fameuse route classique du Maïdo qui rappelons le culmine à 2200m et des broutilles. Il restera ensuite une petite dizaine de km grimpant...

Option n°2 ! Celle de droite. Pourquoi ? Pourquoi pas ! On est un peu fatigués et moins lucide. Au bout de 1 ou 2 km la route de droite descend elle aussi, et à un carrefour un truc à mi chemin entre le sentier, le chemin et une routelette monte tel le mur des lamentations. Pour ma part je prendrais bien l'option mur du son c'est à dire poursuivre la  route qui bombarde vers la mer. Vue splendide ceci dit !

Petite pause réflexion. Je regarde la carte. Les 2 camarades la regardent aussi mais j'ai l'impression qu'ils sont plus familiers des cartes de poker ou des cartes postales. Bref je tente un exposé sur le parcours de la route qu'ils veulent vraiment prendre. Non seulement elle monte (c'est pas nouveau et c'est pas moi qui le dit, c'est les courbes de niveau !) mais en plus il semble qu'après quelques centaines de mettre le goudron ou plutôt le béton se transforme en une autre texture. De la terre parsemée de quelques galets probablement. Non merci. N'écoutant que mon courage (et mes gambettes qui n'en peuvent plus) je décide de les attendre en bas du chemin juste pour rire de les voir revenir dans 5 minutes. Ils se dégonflent pas et je les vois arracher les pédales et faire péniblement avancer leur VTC aux pneus slicks. Au bout de 5/ 10 minutes je ne les vois toujours pas réapparaître. Hors de question que je me lance à leur chasse. Alors j'enfourche mon VTT, les fesses endolories, et me lance dans une descente endiablée. Que c'est bon les descentes ! Routes, chemin de canne, chemin la terre... et me voilà arriver quelques dizaines de minutes plus tard à la maison.

J'appends par la suite que le Berto et le Calou ont bien suivi le chemin qui montait tant bien que mal et auraient rejoint la "route" forestière. Ils ne savent pas vraiment si c'est bien elle. Bref, une heure de route en plus pour redescendre au niveau de la mer.

Quelle épopée mais échec de l'objectif.

Ce n'est que partie remise. Alors pas ce lundi mais peut être le suivant cette fois ci par la route classique que je connais et en emportant de l'eau non congelée et de quoi manger.

Affaire à suivre pour une seconde tentative.

Demain je retourne sur la selle. Je fais la Saline/ Guillaume. Laetitia me dépose à son collège en voiture avec le vélo dans le coffre et je descends. J'aime bien les descentes !

 

A bientôt pour le récit du second essai...

 

Ykl

 



14/08/2009
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