/// Erik ... à suivre ... \\\

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La 6000D…la course la plus dure de ma vie à ce jour !

6000D : 6000 comme 6000 mètres, D comme Dénivelé.

 

Un trail de 55km avec 6000m de dénivelé cumulé : 3000m de dénivelé positif et 3000m de dénivelé négatif, avec un point culminant à 3050m d'altitude. Un des trails les plus durs qui soient, hormis les ultras-trails style UTMB, Diagonale des Fous ou autres 100 miles américains.

La course avait lieu le 27 juillet. Pendant la semaine de vacances qui précède, Céline et moi en profitons pour « visiter » les Alpes avec, dès le lundi, une petite randonnée depuis la station des Arcs. Quelques heures seulement, histoire de voir un lac et de profiter d'un superbe panorama sur les montagnes.

En fin d'après midi, à notre passage à Bourg Saint Maurice, nous tombons sur des banderoles Saab Salomon, raid…et par curiosité nous nous y arrêtons…Il s'agit d'une manche du Mountain X race, une série de raid internationaux où les meilleures équipes au monde se défoulent sur 6 jours de compétitions…De quoi avoir mal aux jambes ! Ce soir là, c'est le prologue avec un trail de 10km. Nous assistons au départ avant de reprendre la route direction Pralognan-la-Vanoise pour une rando de 3 jours autour du glacier de la Vanoise.

Le lendemain, le temps de se lever et de se préparer, nous sommes à pied d'œuvre à…10h !

Le temps est magnifique, mais en regardant la montagne, j'ai du mal à saisir par où peut passer le sentier qui doit nous conduire là-haut…bref, nous essayons de trouver le départ et finalement après quelques hésitations nous le découvrons. Il s'élève vite !

Partis pour trois jours, je porte plus de 15kg de vêtements et de couchage et Céline trimballe une dizaine de kilos de nourriture…on ne va pas se laisser mourir de faim !

Nous passons rapidement de 1410m à 2600 mètres où nous reprenons des forces pour la deuxième étape de la journée qui nous fait redescendre à 2200m puis remonter à 2500m dans un cirque avant de descendre encore une fois à 2200m. Ensuite c'est le col, culminant à 2920m, qui nous permet de redescendre au refuge à 2400m…une belle ballade d'une trentaine de kilomètres !

Arrivée au refuge à 20h30. Peut être sommes nous partis un peu tard !!! Le passage du col s'est effectué à l'arrache, limite sécurité, avec traversée de quelques névés, dans un nuage opaque, à 19h30 avec une lumière du jour déclinante et une température fraichissant…Bref, contents de trouver le refuge, un excellent repas copieux et un duvet bien chaud !

Nuit rappelant «Les bronzés font du ski » dans un petit chalet annexe bien sympa.

Le lendemain, décollage 8h pour une journée cool et pas franchement bien passionnante, sans neige, sans paysage exceptionnel. Juste du sentier avec heureusement, chamois et marmottes à contempler!

Arrivée tôt dans l'après midi au refuge après une randonnée entre-coupée de haltes repos, sieste, pique nique…Coucher tôt ca va de soit !

Dernier jour, étape de toute beauté avec…enfin…un magnifique glacier à admirer d'urgence avant qu'il ne disparaisse définitivement ! Des bouquetins au réveil, peu farouches et pas bien nerveux ! Heureusement que nous sommes partis à 7h, sinon nous n'aurions rien vu !

Superbe étape, passage par le col de la Vanoise et redescente à Pralognan-la-Vanoise.

Une belle rando qui nous aura permis en plus de nous acclimater un peu à l'altitude avec 3 jours à plus de 2200m…De retour en ville, direction la piscine, non pas pour reprendre l'entrainement natation…mais pour prendre une bonne douche !!!

Le vendredi soir, pasta party du Trail des deux lacs, la course de Céline, dans la salle de la Plagne Bellecôte avec vue magnifique sur le Mont Blanc.

Lendemain après midi, Céline fait sa course, 22km avec 1100m de dénivelé positif…de quoi bien s'amuser ! Ils sont près de 300 au départ, elle finira dans le milieu du classement en moins de 3h20…pas mal vu la difficulté !

L'organisation à bien pensé l'épreuve. La course consiste en un aller et retour jusqu'à la Roche de Mio et il a été remis à chaque concurrent un passe pour la télécabine qui grimpe là haut…pour qu'un accompagnateur aille encourager. L'accompagnateur c'est moi et j'en profite pour voir une partie du parcours du lendemain dont la montée au glacier (que Céline n'a pas). J'en suis fatigué d'avance !

Après sa course, nous profitons un peu du soleil, timide aujourd'hui, puis partons sitôt la remise des récompenses pour la pasta party de la 6000D. Un énorme orage nous y accueille. Heureusement pour les derniers, ils sont arrivés avant…on n'y voit plus à 10 mètres tellement la pluie tombe drue. Des orages zèbrent le ciel, et le bruit est tellement important sur la carrosserie de la voiture qu'il nous empêche de regarder tranquillement « American Pie III » !!! (Cf. Trail de Guerlédan et Tribreizh pour 1er et 2ème épisode !)

Pour le classement du lendemain on verra mais pour la pasta on est dans les premiers. Heureusement car la file d'attente s'allonge rapidement!

Même repas que la veille, avec en prime un « chanteur/clown » original. Soirée sympa puis re-descente sur Aime et l'aire de départ. Le temps c'est calmé.

Nous y bivouaquons dans notre Scudo-camping-car pour être à pied d'œuvre le lendemain avec départ fixé à 8 heures.

 

Dimanche 27 : La 6000D.

 

Réveil 6h15. Petit déj. à côté de la voiture, habillage, intermède « toilette » … dans la nature, c'est tellement plus agréable !!

Pas d'échauffement…on aura le temps d'y penser plus tard !

A 7h45, je suis sur la ligne…pas en retard, mais il faut ça pour être en première ligne !

J'ai un quart d'heure à patienter. Juste à coté, Dawa Sherpa en pleine séance photos, cote de popularité au maximum !

David (Pasquio) se place à côté de moi après salutation (il gagnera le Challenge Salomon après sa 5ème place ici). Les minutes s'égrènent, le départ approche. Annette Sergent, double championne du Monde de Cross-country préposée au départ saisit le pistolet.

Problème technique : faux départ.  Deuxième essai, elle nous libère d'une forte détonation.

Nous quittons la base de loisir d'Aime pour 3 km de route le long de l'Isère.

3 km rapides…peut être un peux trop pour moi qui ne m'entraine plus à pied depuis pas mal de temps. Tant pis, je souhaite rester dans la tête de course pour ne pas être coincé dans la montée. Un gars caracole en tête…soit il est fort…soit il est fou !

Après ces 3 km, chemin à gauche, la course prend de l'altitude. Je suis autour de la 5ème place. Au bout de 500m, je rétrograde autour de la 10ème ! Malgré tout, je double le kamikaze du départ, mais un autre a pris le relais…

Je ne digère pas le rythme imposé par les premiers sur ces premières rampes. David me double avec le gros du groupe. J'essaye de bien ventiler, de prendre un bon rythme…pas facile !

Encore 500 mètres et Dawa me double en m'encourageant…Sympa ! J'essaye de prendre ses petites foulées régulières. Je réussis à le suivre…300 mètres !

Je garde ma petite foulée…je dois être autour de la 20ème place.  Maintenant…j'alterne course/marche…dominante marche !

La galère commence !

Je rêvais de terminer dans les 10 premiers, et maintenant mon objectif est simplement de terminer! Mais je continue à me battre, et à chaque fois qu'un coureur me double, en courant ou en marchant, j'essaye de prendre son sillage. J'arrive enfin à adopter un petit train de croisière sur ce sentier forestier qui monte régulièrement. Un petit hameau, des spectateurs qui nous encouragent, un peu de chaleur me fait du bien ! La forêt s'éclaircit de plus en plus et nous arrivons sur une première piste de ski. Une grande montée en herbe rase avec quelques trous dangereux pour les chevilles, nécessite une grande attention. C'est là que me double l'extraterrestre Corinne Favre. Une femme exceptionnelle, qui marche à grandes enjambées, lâchant les hommes qu'elle double, malgré leur résistance. Ne sachant pas grimper des pentes aussi difficiles, je calque mon pas sur le sien…et je réussis à tenir !

C'est ainsi que nous reprenons quelques gars juste devant.

Malgré cette marche rapide qu'elle m'impose et que j'ai du mal à tenir, Corinne ce monument, 12 ou 13 fois vainqueur ici sur la 6000D, encourage ceux qu'elle double, répond à tous ceux qui l'encouragent, c'est-à-dire tous les spectateurs, par un « merci…ça va ? » ou « salut, ça va ? ».

Nous sortons enfin de la forêt. En point de mire, en haut sur la colline, la station de Aime-La Plagne 2000.

Les spectateurs deviennent plus nombreux, et ma Corinne qui continue à répondre à leurs encouragements…Etonnante !

Le pointage d'Aime 2000 approche, je résiste bien et j'ai maintenant réussi à trouver le pas qui me permet d'être le plus efficace.

La première difficulté se termine ici avec 1416m de dénivelé avalés d'un coup d'un seul en 1h26'. Onze kms en 1h26…pas rapide ! Je passe au pointage 27ème, Corinne bien sûre 26ème, 2 secondes devant. Pour me rassurer, je me dis que nous avons « déjà » grimpé la moitié du dénivelé total…

1500 mètres en descente pour rejoindre La Plagne-centre. 1500 mètres de bonheur qui me permettent de récupérer. Je double Corinne en la remerciant et en l'encourageant.

Rapidement en bas, reste plus qu'à remonter !

Nouvel objectif, la roche de Mio, à 2700m d'altitude, alors que nous sommes à 2000m d'altitude…soit 700 mètres de dénivelé en 9 km !

J'arrive maintenant à prendre un bon rythme dès cette nouvelle ascension. Je trottine en petite foulées dès que le terrain le permet, je marche à grandes enjambées dès que la pente est trop raide. Nous arrivons vite dans une succession de pistes, on avoisine parfois la piste rouge…

La vue s'élargit au fur et à mesure de la course. C'est bientôt le lac des Blanchets, cadre magnifique, mais la montée continue.

Après avoir sombré dans la première partie, je remonte progressivement dans cette seconde difficulté. 23ème au lac, nous passons une arrête qui nous ouvre l'horizon et nous permet de voir le haut de la roche de Mio. Le chemin est encore long pour y arriver, mais je trottine de plus en plus au gré des chemins beaucoup moins difficiles, pour accéder à la rampe qui nous emmène là-haut.

Nous retrouvons un chemin calcaire, régulier, pente environ 10%. Je conserve ma petite foulée et poursuis ma progression, en reprenant encore 3 gars. Jusqu'en haut je ne faiblis pas, et au « semi-marathon », 21.3km, c'est-à-dire la roche de Mio, je passe en 2h15.

Ce n'est pas mon record sur la distance, mais vu les circonstances, je m'en satisfais !

Voilà maintenant 2136m de dénivelé absorbés, plus que 1000m…Céline, grâce au passe fourni par l'organisation, est là pour m'encourager, avec un grand nombre de spectateurs qui réchauffent l'atmosphère au passage de chaque trailer.

Parvenus à la roche de Mio, nous devons redescendre jusqu'au col de la Chiaupe, 2492m. Monter, descendre…c'est avancer disait-on !

Heureusement pour moi, les descentes ne sont que bonheur, la puissance développée grâce au vélo me permet de ne pas souffrir des quadriceps. Je rallie rapidement ce col, toujours à la 19ème place, plutôt heureux de progresser ainsi !

Au col, ravitaillement. Je bois mon comptant et remplis mes bidons…intelligent de se lester avant la montée qui s'annonce !!!

Nous passons devant la station de télécabine du col, j'entends Céline m'encourager…elle est bloquée dans une cabine (mises en panne !) mais me voit quand même ! Je lui fais de grands signes.

Je repars pour rejoindre le sommet de la course, le glacier de Bellecôte,  3050m d'altitude…et la côte effectivement est belle pour arriver jusque là-haut !

Que des pistes de ski couvertes de cailloux… pistes faciles dans un premier temps…mais noires dans un second temps ! La première partie me permet de progresser en « trottinant », la deuxième partie me l'interdit. Ce n'est plus de la course à pied, ce n'est plus de la marche non plus, c'est de l'escalade, mais le plus dure de la pente reste à venir !

Je dois être plutôt bien sur cette partie puisque j'en double encore deux, dont un local. Le début n'était déjà pas facile, la fin devient terrible ! Les derniers mètres sont un calvaire !

Le noir devient noir foncé. Les mains ne sont plus optionnelles, elles deviennent une obligation ! Les appuis glissent sur les pierres, je me réceptionne sur les mains.

Photo by Jean-Mi en haut du glacier de Bellecombes

Après de longues minutes avec le cardio dans le rouge, je passe devant Jean-Mi pour une petite photo et quelques encouragements, puis devant Céline qui me classe 17ème, pour enfin bénéficier du ravitaillement. Ici, de nombreux spectateurs nous encouragent, ce qui nous met du baume au cœur à un endroit où c'est pas du luxe! Je ne m'y attarde pas. La montée a été bénéfique en gain de places, il me faut maintenant négocier la descente, qui n'est pas à priori ma spécialité.

Nous sommes ici à 3000m. Nous traversons un névé, les pieds deviennent humides, puis continuons vers le dernier petit mur à escalader. Encore des éboulis à franchir, puis rapidement, nous arrivons enfin au sommet, 50 mètres plus haut.

Deux trois encouragements supplémentaires et je m'engage dans la descente à tombeau ouvert. J'appréhende juste le début sur pierrier, puis petit à petit je prends de l'aisance et allonge ma foulée. Je saute de pierre en pierre, glisse dessus, me rétablis. L'allure augmente, je deviens à l'aise. J'enchaine les lacets, dépasse 2 concurrents coup sur coup.

Ma vitesse augmente au fur et à mesure de ma progression.

La descente du glacier est raide mais belle. Un névé à descendre. Je m'y engage en kamikaze et manque de me retrouver sur le dos. Par sécurité, pour la suite, je m'accroupis et skie les 80 mètres de descente dans cette position. En bas, je bondis de rocher en rocher et poursuis ma descente. Un régal, je double un 3ème trailer. Je m'imagine à la place de mon frère, spécialiste dans cet exercice.

Après cette séquence de surf sur les pierres, nous croisons des concurrents qui eux n'en sont qu'à l'entame du mur qui mène au glacier. Un petit encouragement au passage. La pente se fait moins raide, c'est un sprint jusqu'au col de la Chiaupe.

Le ravitaillement du col est bientôt en vue, Céline m'encourage de loin, je reviens sur un nouveau concurrent.

A la table, 34ème kilomètre, je prends le temps de manger mon premier et unique ravitaillement de la course…une demi-banane et quelques raisins secs !

Je repars aussitôt, de mieux en mieux placé, maintenant 13ème après avoir été 27ème…mais la course est loin d'être terminée !

Lancé dans la descente, les pierriers font maintenant place à d'étroits sentiers sinueux. Bientôt l'Ironman de Roth couru 15 jours avant se rappelle à mon bon souvenir avec une légère douleur au genou droit. Rien de bien gênant pour l'instant, mais je sens que la descente est plus traumatisante que la montée.

La descente est rapide et nous atteignons le chalet du Dérochoir. J'y parviens en 11ème position après avoir doublé un nouvel athlète juste après une petite pause pipi !

La dernière côte se profile. Elle nous emmène jusqu'au col du Carroley, mais s'annonce bien difficile après notre descente de 3050m à 2000m d'altitude.

Un concurrent en rouge en point de mire. Je me concentre dessus (je coyais qu'il s'agissait de David…) et commence à avaler le dénivelé positif…350m supplémentaires.

Passages rocheux, méplats, remontées, alpages, et enfin je reviens sur ma cible presque au sommet du col du Carroley. J'aurais réussi à maintenir une bonne allure, j'en suis satisfait.

Passage au col, pour enfin aborder la dernière descente…une longue descente… de 13km. Seule incertitude, le genou. La descente sera longue et traumatisante. Mais le début se déroule sur les alpages et me permet d'aborder cette dernière épreuve plutôt agréablement, d'autant plus que je me retrouve actuellement 10ème !

Je lâche les freins, déboule dans Belle-Plagne, traverse la station sous les encouragements des spectateurs et du speakeur, repars sur les sentiers, ne tarde pas à rejoindre la Plagne-Bellecôte, et après un petit ravitaillement (et toujours des encouragements toujours plus nombreux) liquide m'embarque sur les chemins forestiers. Le genou commence à être très douloureux et j'aborde les 10 derniers kilomètres avec appréhension, mais avec plein d'énergie en vue d'un top 10 potentiel !

Je regarde mon chrono, 4h35' de course. Peut-être les premiers sont-ils déjà arrivés…

Pour ma part, je m'accroche pour arriver au bout de ce calvaire. Je me retourne, personne derrière. A ma surprise, de petites côtes, pas bien longues, mais présentes et cassant le rythme. Je monte les genoux, essaye de me concentrer sur la technique, puis dans la descente, de mettre de coté la douleur, et d'enquiller les kilomètres qui me séparent de l'arrivée. Descente agréable, sur sentier monotrace à travers la forêt, un grand bonheur.

A 5 kilomètre de l'arrivée, un ravitaillement. On me signale qu'il me reste donc 5km et … 850m de dénivelé à dévaler ! La pente va être raide…je vais souffrir !

Effectivement pente raide, traversée de la route à plusieurs reprises, et fin de descente sur un chemin caillouteux très pentu. Un des gars doublés dans la dernière ascension me dépose dans cette portion. Il arrivera 2 minutes avant moi… Obligé de prendre des précautions pour ne pas tomber et de me retenir pour limiter la souffrance du genou, je progresse au ralenti sur cette portion qui me semble bien longue.

Enfin, à 1.5km de l'arrivée, je retrouve la route. La pente  bien plus faible me permet de courir sans trop de mal. Je ne me retiens plus. Je lâche tout. Au fil des mètres, l'impatience me gagne. Je sens l'arrivée proche. J'allonge la foulée, longe la voie ferrée, entends enfin la sono de l'arrivée…soulagement !

Derrière : personne…ouf !

55km…3000m de dénivelé positif, un début de course difficile et une fin douloureuse.

Je traverse le passage à niveau. Plus que 400 mètres…je débouche sur le plan d'eau…enfin !

De l'autre coté, l'arche d'arrivée !

Avec une foulée correcte malgré les efforts fournis et la douleur au tendon, je longe le lac.

Je vois le chrono…5h14'…mais peu importe le temps, cette 11ème place est inespérée pour ma première expérience sur ce type de course de montagne. En plus, l'objectif étant de récolter quelques points pour le Challenge National Salomon des Trails, je sais que ce résultat va me faire gagner quelques places. Pointé à la 17ème juste avant cette course avec seulement 2 épreuves classantes sur 4, il n'est pas insensé d'imaginer intégrer le top 10 dès ce soir !

Je profite des derniers mètres. Avec le « Quelle Challenge de Roth » 2 semaines avant seulement, le pari était osé mais le voilà maintenant réussi malgré la fatigue générale.

Je franchis l'arrivée. On me confirme ma 11ème place en 5h14'25''.

J'ai bouclé la 6000D !

Devant, Dawa Sherpa se classe second derrière l'anglais Nick Sharp (4h43'17''). Le futur vainqueur du challenge, David (Pasquio), termine quant à lui 5ème malgré une erreur de parcours en haut du glacier qui lui aura fait perdre entre 10' et ¼ d'heure.

Sous la chaleur écrasante du plan d'eau, je file me baigner pour me rafraîchir, me laver et me décontracter dans l'eau du lac.

Je remonte à la 7ème place du challenge, tout en sachant que dans une semaine il reste le Championnat du Canigou pour conclure ce challenge. C'est peut-être un peu dingue avec l'enchaînement des trois courses les plus difficiles de ma saison 2008…mais j'adore les défis !

 

La course terminée, les résultats proclamés autour d'un bon repas, nous reprenons la route des vacances pour notre 2ème semaine, qui se passera en bord de Méditerranée et se conclura par le Championnat du Canigou…



20/08/2008
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