/// Erik ... à suivre ... \\\

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Le marathon des Burons...enfin le retour !

Parcours : 46km avec 1500m de dénivelé positif. Parcours roulant comptant une grosse difficulté après le seul ravitaillement du 23ème km. La montée principale est une cote de 500m de dénivelé par des pistes de skis (200m très dure). Le terrain est varié, avec partie technique, beaucoup de parties très roulantes, chemins d’Aubrac, traversée de prsé avec appuis fuyants.

Temps : Froid ! 2°C toute la course, avec vent de nord imposant sur tout le retour une température ressentie de…je sais pas mais très froid en tout cas !!! Temps toujours couvert, très brumeux sur les 20 premiers kilomètres (on ne voyait pas à plus de 150m !)

Tenue : Ceinture porte bidon avec 1 bidon de 50cl jusqu’au premier ravito, puis sac avec 2 petites bouteilles sur les bretelles. Dans la ceinture et le sac, 1 couv’ de survie obligatoire, 1 coupe vent obligatoire, et 1 gel.

Chaussure Trail Attack avec POD (c’était une première en course, et c’est génial comme instrument !), chaussette montante, manchon compressport, short, tee-short manche courte collant en haut ET maillot de course, manchettes aux bras…et pas de gants, parce que je pensais pas que le 20 juin on pouvait avoir ce genre de température en France !!!

Un buff autour du cou, et LA casquette !

Stratégie : Parce que c’est toujours bien d’avoir des idées en tête, je me suis dit que si j’étais dans le groupe de tête après le ravito, l’idée était de poser une mine dans la cote, les adversaires (Adidas principalement), étant plutôt meilleurs sur parties roulantes…ça la pas tout à fait comme ça !…plutôt l’inverse même !

Consommation : 1 banane vers le 25ème km et un peu plus d’1 litre de boisson. Vu l’allure, difficile de bien s’alimenter.

 

Arrivée dans l’Aubrac via Châtellerault, Guéret, Aubusson, Clermont-Ferrand, Autoroute puis 20km de route perdue pour aboutir à Nasbinals. Petit village un peu moins tranquille que d’habitude en ce week-end compétitif.

Accueillant ? Les gens, certainement, mais l’environnement est hostile… 4°C au thermomètre. De la pluie, limite grésil.

Il est 16h30. Je récupère mon dossard.

Maintenant…que faire ? Et bien le tour du village rapidement.

Et effectivement, c’est rapide !

A 17h30, de retour à la voiture, il va nous falloir « tuer le temps » jusqu’au dodo !

Nous en profitons pour repérer le parcours que Céline devra emprunter demain pour me voir sur le parcours et faire mon ravitaillement. 1h plus tard, nous voilà de retour.

On reprend la voiture pour prospecter afin d’essayer de trouver un spot pour planter la tente. Finalement, nous trouvons notre bonheur au pied d’un bâtiment hébergeant un gros chien et quelques porcs… (Vu le bruit !). Nous plantons notre tente…pas d’interruption de la pluie, donc sous la pluie !

Et puis enfin…une petite interruption…de 5’ ! Je gonfle les matelas, fait les « lits ». Heureusement, Céline a eu la bonne idée de prévoir nos deux duvets…chacun ! Pas de superflu finalement !!

Et finalement, après avoir avalé notre salade de pâte, nous nous allongeons…il est 20h30 !

Et c’est parti pour une bonne nuit pleine de sommeil…il en faudra, demain, réveil matinal !

 

Dimanche 20 juin :

Réveil 5h…c’est tôt ! Un petit carbo-cake en guise de déjeuné, et je m’habille en tenue de combat. Il fait encore plus froid. 2°C au thermomètre. Je m’habille en conséquence, avec quelques épaisseurs.

Le départ approche lentement, nous restons au chaud dans la voiture !

6h35, je pars m’échauffer afin d’épargner au maximum ma pubalgie, d’autant plus que le départ risque d’être rapide.

Quelques minutes avant le départ…je retrouve Céline. Une main sur son ventre, notre bébé…et oui, nous attendons un bébé ( !)…me fait coucou ! Il bouge 2 fois de suite ! Un signe, un encouragement ?

 

Départ 7h du mat’.

Je me place en première ligne.

Sur la ligne : Thierry Breuil, Damien Vierdet (mon principal objectif du jour…être devant lui !), Alexis Traub (Salomon "magasin"), Sylvain Court (Adidas), Gilles Guichard, Franck Mantel, Fabien Chartoire (Adidas "magasin")…

Le départ est donné. Et effectivement, il est rapide. Mené d’emblé par les bleu et jaune Adidas.

1,5km sur route…très rapide ! Je reste dans le groupe de tête. Bien placé. Nous bifurquons à droite, puis rapidement on arrive sur un chemin qui nous mène sur des traversées de prairie. Le rythme est toujours très rapide.

Les chemins tracé par les vaches sont creusés de ornières, parfois humide…voir très humide. Dans un premier temps, nous prenons tous une attention particulière à éviter les flaques et passages d’eau. Et puis je m’en lace avant les autres…je reprends ma technique « bulldozer », et trace, eau ou non. Les pieds sont vite humides, mais de toute façon, ils le seront bien à un moment ou à un autre !

On se retrouve très vite à 6 : 4 Adidas, 1 Salomon, 1 Asics (moi !!!). Les relances successives font mal.

Les appuis sont souvent délicats.

Damien est le premier à décrocher avec 1 autre Adidas de Clermont-Ferrand.

Nous sommes 4 vers le 10ème km. De retour sur des chemins, la visibilité est très limitée. Le brouillard est omniprésent…le froid aussi.

Je n’avais pas prévu les gants, ils me manquent !

Nous arrivons au village d’Aubrac…pas de trace de Céline. Traversée du village, puis retour sur un chemin. J’entends Céline juste devant qui m’encourage. Nous sommes 4, Sylvain mène le train…et ça va très vite !

Nous retrouvons quelques champs, puis des sentiers un peu plus techniques, l’allure de ralenti pas !

Une nouvelle accélération de Sylvain, Alexis lâche à son tour.

Me voilà maintenant seul avec Thierry et Sylvain. Je me contente d’essayer de suivre le rythme imposé. Un peu juste en ce moment en entraînement de seuil, je le ressens et m’accroche au moral. Seul, je vais être en galère. Plus je tiendrais avec eux…et moins il m’en restera à faire seul !

Malheureusement, encore une accélération de Sylvain, Thierry ne prend que de rare relais. Après 1h de course, je regarde ma montre, l’allure est très rapide. J’ai mis pour la première fois en compétition mon FootPOD, qui ‘indique vitesse et distance. Après 1h de course, nous avons déjà parcouru 14,8km ! C’est Très rapide au vu des conditions !

Photo "Génération Trail"

A peine quelques minutes plus loin, je ne peux plus suivre…je décroche, c’est trop rapide pour moi, je suis en sur régime, à la limite du rouge. Il reste encore beaucoup avant l’arrivée. Si je bascule dans le rouge, je sais que la fin sera un véritable calvaire. Il me faut gérer pour me refaire une santé pour la fin du parcours. Le but, c’est de faire des points pour le TTN, et éventuellement d’accrocher le podium si j’en ai les moyens malgré une préparation un peu tumultueuse.

J’arrive à les garder en visu, ils ont l’air de s’endormir un peu, je me rapproche, ils me reprennent du terrain au bénéfice d’une montée. Et puis une portion plus roulante. François D’Haene (5ème sur le Grand Raid de la Réunion 2009) sur le bord du chemin qui m’encourage, ils sont 50m devant, je sens le ravitaillement se rapprocher. J’ai prévu un ravitaillement avec Céline très rapide, je pourrais ainsi en bénéficier pour recoller enfin complètement.

A l’approche du ravitaillement, notre écart n’est que de quelques mètres. Il me faut les combler. Je me prépare au ravitaillement, récupère dans mon porte-gourde mon imperméable, et me prépare à décrocher ma ceinture.

La stratégie du ravitaillement type Formule 1 paye. Je passe devant Thierry au changement de sac, et m’intercale entre lui et Sylvain. Une étape de gagner, 23km de parcouru, nous en sommes à la moitié. Je glisse mon imperméable dans mon camel bag et poursuis.

Sur ma lancé et regonflé à bloc, je passe devant Sylvain et en profite, à l’intox, pour en remettre une couche !

C’est le début sur cette piste vers le bas de vallée. Après quelques hectomètres, virage à gauche, petit single, et pente un peu plus raide et technique. Je laisse passer Sylvain revenu sur moi, Thierry derrière prend quelques mètres de retard. Je prends la trace de Sylvain.

En bas, après une descente très technique, Thierry revient sur moi, Sylvain accélère, je laisse passer Thierry qui le rejoint, et ensemble, ils me faussent compagnie.

Nous sommes au PK28. Je suis persuadé de ne plus les revoir. Un point de coté apparaît, et un léger mal de ventre avec. Certainement du à un départ trop rapide. J’en profite pour avaler ma banane mise dans le sac que j’ai échangé au ravitaillement.

J’ai le souffle court. Je ne connais pas mon écart avec ceux qui me suive, mais il me faut absolument retrouver ma respiration avant qu’ils ne reviennent. Et surtout avant que la grosse cote n’arrive.

Un peu plus loin, mes lunettes, sur ma casquette, restent accrochées à une branche d’arbre. Je fais demi tour et regarde parterre, partout autour. Inconsciemment, je lève la tête…elles sont à hauteur de mes yeux…toujours accrochées à la branche ! Je les récupère et les range dans mon sac…elle n’en bougerons plus…et ce n’est pas le soleil (y’en a pas !), qui me gênera !

J’arrive au pont. Nous l’avons repéré la veille, je sais que Céline s’y trouve, ça me motive.

Je descends au bord de la rivière, prends la main courante à la main, et m’immerge dans l’eau fraîche. Je passe sous le pont et traverse la rivière. De l’autre coté, appareil photo au point, au milieu de quelques bénévoles, Céline m’encourage.

Je repars, pieds trempés.

Quelques minutes plus tard…

30ème km, Damien Vierdet revient en compagnie d’Alexis. Aie !

Je reste 500m avec eux mais n’arrive pas à m’accrocher, la pente s’accentue. Alexis part, Damien n’arrive pas à le suivre, je reste avec lui à distance, à peu près 100m derrière. Les jambes sont molles…

Nous rentrons dans le mur, sur les pentes de ski. Alexis prend le large, on ne le voit bientôt plus, j’arrive à me rapprocher de Damien.

A mi pente, la route, quelques spectateurs…et toujours Céline. Nous avions vu se passage la veille. Je suis à 10’’ de Damien.

Le sommet de la cote arrive et point culminant de la course arrive. Je reviens sur les talons de Damien.

En haut de la cote, je suis avec lui. D’en haut, c’est roulant jusqu’à l’arrivée, il reste 14km…c’est plutôt motivant…mais j’ai mal au ventre, le souffle est court, je suis asphyxié. Point de coté à répétition et mal au ventre plus intense qu’avant (due au froid certainement.)

Damien repart, je ne suis pas au mieux ! Je ne peux m’accrocher.

Malgré tout, il ne fait pas le trou, il reste à 200m maxi devant. C’est bon signe, si j’arrive à me remettre dedans, il est cuit ! Je ne suis pas bien mais nous allons à la même allure…il faut que je puisse accélérer sur la fin…quitte à jeter mes dernières forces.

6 bons kilomètres de galère pour moi. Heureusement le terrain n’est pas trop accidenté sur cette partie. Je réussis a garder toujours en vue le maillot bleu et jaune de Damien.

Je me contraint à 2 pauses de quelques secondes pour faire passer la douleur au ventre…ça passe petit à petit, et je me force à respirer profondément. Dur avec le fort vent de face glacé qui m’asphyxie. Les point de coté s’atténue également…il me faut faire vite, l’arrivée se rapproche.

A 8km de l’arrivée (merci le POD qui me donne le repère !), je suis 5ème…le podium est loin !!! Mais ça va mieux, parce que je me force à bien respirer, quitte à ralentir légèrement.

A un carrefour, Céline m’y attend, c’est notre dernière rencontre avant l’arrivée. Elle me dit que la quatrième place est accessible, devant, il n’est pas bien, et pas loin. Je me remotive…il faut que j’y aille si je veux avancer au TTN (Championnat de France de Trail)

Comme ça va mieux, sur cette portion de 2km de route, j’accélère la cadence, l’écart sur Damien (4ème) se réduit. Au loin sur la route, 2 gars ensemble. Ce sont Alexis et un « bleu et jaune » d’Adidas (2 et 3ème !) Thierry (déjà double vainqueur ici) ou Sylvain ?

Donc non seulement le podium n’est pas loin, mais largement accessible, car si Alexis est a priori pas mal vu qu’il m’a rattraper et qu’il est parti à l’aise, le Adidas avec lui a du bien craquer !

La route se termine, nous traversons un champ, je me rapproche de Damien, il est à 50m. Je me retourne, derrière, un maillot rouge se rapproche dangereusement (Michael Prasero)…aile !

5,4km de l’arrivée, alors que je suis toujours 5ème, je reprends une place en doublant Damien en bas d’un chemin en faux plat montant. Je l’encourage au passage tout en accélérant légèrement pour empêcher qu’il ne prenne mes pieds, mais il n’en a a priori pas les moyens.

Une centaine de mètre devant, l’autre Adidas, qui s’avère être Sylvain, n’est pas bien du tout, il est tout en haut et vient de se faire décrocher pas Alexis. Je suis sur-boosté !

1km plus loin, alors que je suis à porter de foulée de Sylvain, c’est le bas de la dernière difficulté. En bas d’un mur de 500m de long pour 70m de dénivelé, je le double (enfin je le dépose…le pauvre, malgré un énorme départ très rapide et après avoir tout mené, il est à la dérive !)

Dans cette cote, je me force à tout donner, ne jamais marcher. En haut, je vois Alexis…je suis 3ème, derrière moi, les 2 Adidas sont en vrac, ou pas loin, mais le Michael en rouge à l’air de revenir fort. Il est peut être à 1’, il reste 4km…pas le choix, il me faut TOUT donner, alors je m’arrache. Alors que j’ai vu Alexis marcher dans cette cote, je me force toujours à courir…cours tout le temps, je m’arrache…engagement total ! … ma 3ème place virtuelle m’a donnée des idées d’aller voir plus haut !

Je monte le souffle court, mais l’arrivée approche. L’écart entre Alexis et moi se réduit un peu, et derrière, il augmente TRES vite. Et j’arrive à maintenir l’écart avec Michael.

Nous retrouvons le parcours du 12km. Un panneau indique 3km. Derrière, le maillot rouge à l’air de se rapprocher encore…je lance le sprint…à 3km de l’arrivée ! Les mains gelées par le vent glacial, je n’y prête même pas attention. Si les autres ont froids, ça ne peut être qu’un avantage pour moi !

Je slalome entre les coureurs du petit parcours, à fond, calculant rapidement le temps au kilo que doit me reprendre le gars de derrière pour me priver du podium…normalement, aucune chance pour lui, mais sait on jamais !

Nous quittons les singles où il est difficile de doubler. Je retrouve un bon chemin. Je m’élance à plus de 17km/h.

1km avant l’arrivée…GROSSE surprise ! 50m devant, c’est Alexis !

Le sprint était lancé, je m’engage dans une course contre la montre…ou plutôt au point ou j’en suis, contre la mort !! Je ne sais même plus comment j’arrive à respirer !

700m avant l’arrivée, juste avant le dernier faux plat montant, je le double avec une esquisse d’encouragement à son égard…je suis tellement au taquet que rien d’autre que des râles me sortent de la bouche !

Il reste 500m, ce n’est plus que de la descente sur de la route que je descends en trombe…la montre m’indiquera (sur l’ordi au chaud à la maison !)…une pointe à 23km/h !

Et en bas, la ligne d’arrivée…je suis heureux, surprends Céline qui ne m’attendait pas à cette place, et c’est finalement 2ème que je franchi la ligne. Thierry (double champion de France en route pour son troisième titre !) est arrivé depuis (seulement en fait vu mon éclat du 30ème !)…5’40’’.

Je suis super heureux.

 

 

1 BREUIL Thierry                   TEAM ADIDAS                     3:26:25

2 CLAVERY Erik                     TEAM ASICS TRAIL              3:32:06

3 TRAUB Alexis                     GRENOBLE                           3:32:40

4 PASERO Mickael                 CHARLEVILLE MEZIERES        3:33:55

5 VIERDET Damien                TEAM ADIDAS                      3:37:57

6 COURT Sylvain                   TEAM ADIDAS                     3:39:40

7 CHARTOIRE Fabien              RUNNING SHOP ADIDAS        3:39:59

8 GUICHARD Gilles                 ST ETIENNE                        3:41:08

9 MANTEL Franck                 TOULON                              3:42:53

10 FREYCENON Olivier           ST PAUL EN JAREZ                3:51:15

 

 

Céline me rhabille, j’ai le droit à une petite interview, et après quelques minutes, le podium et appelé…avec en souvenir un plateau à l’effigie de la course et un laguiole à fromage pour marquer la région…

Et à la descente du podium, je touche le ventre de Céline…et bébé bouge ! Des félicitations ?

Pendant ce temps, Maud franchi la ligne, également à la seconde place. Taz (Thomas Saint Girons, avait prédit 4 podiums pour nous 4 d’Asics…nous en avons pour l’instant 2 sur 4 !)

 

En attendant mes potes de Team partis sur l’Ultra de 80km, Manu et Taz, je pars rapidement prendre ma douche.

Je reviens juste pour l’arrivée du premier de l’Ultra, et c’est finalement Manu, auteur d’une magnifique course, qui franchi la ligne en vainqueur…ça y est, il l’a SA course de l’année !

Une bonne vingtaine de minutes plus tard arrive le second de cette même course, et nous voyons, complètement épuisé mais un large sourire aux lèvres, notre Taz qui complète la moisson Asics de la journée, avec une victoire et 3 secondes places !

 

 

Pour moi, ça reste un bilan exceptionnel, une course dont je suis très satisfait, surtout au vue d’une préparation d’après blessure un peu chaotique, pour épargner au mieux ma pubalgie, et malgré un gros coup de moins bien pendant cette course.

Le gros point positif sera donc : aucune douleur à la pubalgie, une deuxième place (pas si loin que ça de Thierry) et des points de grappillés pour le TTN !

 

Et maintenant, la prochaine course : Samedi soir prochain sur le trail du Golf du Morbihan. 56km très roulant, départ 20h le soir. Après : VACANCES SPORTIVES !

 



25/06/2010
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