/// Erik ... à suivre ... \\\

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Séjour en Corse et Raid Gravona

Un volcan se réveil en Irlande.

Vendredi 16 avril, 11h, décollage pour Ajaccio via Marseille de l'aéroport de Nantes…Les 15 vols nous précédant sont annulés !

Le notre décolle, il sera l'un des seuls avant l'arrêt complet du trafic aérien sur Nantes ! Ouf !

Arrivée sans encombres à Ajaccio, deux vols un peu sportifs quand même à cause des turbulences…et de la « douceur » des pilotes à l'atterrissage, mais nous touchons enfin sol.

Les bagages récupérés, c'est Antoine qui nous récupère, et après une incursion rapide dans Ajaccio, nous voilà en route pour Ucciani.

Personne sur place, Antoine nous dépose donc dans la maison qu'il nous met à disposition et nous prenons nos quartiers, Céline et moi ayant le privilège de choisir notre chambre.

Un peu plus tard, Antoine nous ramène sur le site de la course, nous retrouvons Kathy, Laurent et notre Alain « le Corse » étant allés chercher le groupe en voiture…à Bastia !

Bref, en fin d'après midi, les voilà tous qu'ils débarquent…retrouvailles.

Nous avons un peu de temps avant le diner, Manu nous emmène avec le bus Asics à notre domicile, tout le monde prend place, et nous retournons manger à Ucciani « en famille » !

Taz nous fait une démonstration au diner, car si moi je réduis mon alimentation…lui m'a remplacé pour mon titre de « plus gros manger du Team » ! … et sans contestation possible, avec ces 5 repas par jour et 3 en-cas ! Oui, le trail, ça « bouffe des calories » !

Bon petit diner, briefing de coach Laurent sur le déroulement du weekend, de coach Pascal sur les tests de fatigue à effectuer le samedi matin, et de maman Kathy sur les besoins logistiques !

Après un petit moment passé ensemble, nous nous séparons pour rentrer « chez nous ».

A la maison, pas de folies, Kirtap dort dans l'entrée ( !), et chacun prend sa place dans chacunes des chambres…besoin d'un gros dodo.

 

Samedi matin : Test fatigue.

Chacun effectue son test dans son lit, pendant que notre Kirtap, réveillé aux aurores, nous prépare la tablée du petit déjeuné, et tout le monde s'y retrouve.

Au menu : Œuf, jambon, thé pour tout le monde ! … juste une question d'habitude !

10h00 : Tous le monde sur la place d'Ucciani pour le TEBA : Trail Expérience By Asics, mis en place à chacun des trails Asics pour permettre à des gens plus ou moins néophytes de calculer leurs VMA, ainsi que toutes les autres allures de course, tout en ayant la possibilité de tester les chaussures de la gamme Asics, et de repartir, sans rien débourser, avec un bon point entrainement sur leurs semaines à venir…pas mal !

De notre coté, à nous de les accompagner, de les équiper, de les orienter, bref, de les chouchouter au mieux.

Céline prend son poste avec Kathy à la perfection !

Alors que certains tournent quelques vidéos dans la montagne, la journée s'écoule, puis nous passons voir coach Pascal pour le bilan du Test de fatigue...première « sanction »…Manu est recalé, il ne courra pas demain ! Pour moi, tout va bien.

L'après midi, après une petite séance ostéo avec Arnaud, notre médecin/ostéo, base du plan ANIMA pour notre suivi médical/santé (qui à donc vu Manu se faire recaler…mais n'enfonçons pas le couteau…)

Fin d'après midi, je pars avec Maud et l'équipe vidéo de Mouss-production dans les montagnes pour quelques images vidéo supplémentaires. Encore une super expérience !

Après 2 bonnes heures, retour auprès des autres, pour le débriefing de la journée de nos coachs, mais surtout…pour le repas !

Le soir, c'est LA séance, le briefing de notre athlète/coach Manu, qui, ne pouvant courir, nous impose de nous défoncer le lendemain. Et afin de nous mettre dans les meilleurs dispositions, il n'hésite pas à mettre les « mains à la pâte », et à nous masser les uns après les autres, moi, puis Niko, puis Maud, puis Cathy, plus le choix, il va falloir assurer sur le Raid Gravona !

Manu a prévu « sa » course, il se rendra au 3ème point de ravitaillement pour nous engueuler si nous ne figurons pas aux avant-postes ! … et éventuellement nous donnera des bidons pleins !

Dodo…

 

Dimanche…le grand jour du RAID GRAVONA !

Les « forces » en présence sont réparties sur les deux courses du jour, le 10 et le 20km. Sur le 10km, Coach Pascal et Cathy représenteront le Team, sur le « long », c'est à Niko, Taz, Maud et moi de s'y coller. Toujours un joli plateau sur cette course, avec les meilleurs corses bien sure, mais des « continentaux », avec notamment Pascal Giguet…quant à nous, sans Manu M. et Alain, il va être difficile de réitérer le résultat de l'année passée, mais nous comptons bien jeter toutes nos forces dans la bataille !

Pour moi, stratégie simple…ne sachant pas où j'en suis physiquement, autant profiter de la course pour une bonne séance « de côte », je vais donc partir à fond…et je ferais ensuite ce que je peux !

Petit échauffement, tous les voyants sont au vert. 10' avant le départ, regroupement pour une petite photo de famille, et puis les minutes s'égrènent, Alain sort son jouet en plastique pour donner le départ. Du Asics en première ligne, Pascal devant, le joujou d'Alain nous fait tous sursauter, le coup de canon sonne l'alerte…c'est le départ.

Je suis surpris et enfermé, j'arrive quand même après une centaine de mètre à me hisser devant, et je prends les choses en main. La stratégie était annoncée, « j'accélère » ! Le peloton s'allonge, et bien vite, nous ne sommes que 4 devant ! Partie goudronnée sur le premier kilomètre, j'ai la surprise de voir Pascal à coté de moi, deux gars en vert derrière…j'accélère encore !

Virage à gauche, nous passons entre quelques maison, la pente devient plus raide, je fonce, Pascal suit !

Passage devant la fontaine du hameau, virage en épingle à gauche, re-pente !

Les jambes chauffent, ça commence à devenir bon ! Virage à droite, nous laissons définitivement la partie bitumée pour un petit sentier qui monte en zig-zag à travers les bois, je mène toujours la course, nous sommes toujours quatre.

Comme prévu, pas de temporisation, j'enchaine les virages, Yazid El Madi suit de près, Régis Roux aussi. Pascal laisse quelques mètres…mais tient bon. Je prolonge mon effort, même si les jambes commencent à sérieusement chauffer…et nous n'en sommes qu'au début !

Quelques mètres de plat lors de la traversée d'un enclos à cochon, je relance. Au bout de cette petite partie, un mur. Un mur en terre, cette année sec contrairement à l'année dernière…à petit pas je grimpe, menant toujours notre petit groupe, non mécontent  d'avoir l'impression de faire exploser un peu tout ça, à la manière d'un Enrique.

En haut, je suis satisfait d'avoir maintenu un bon train dans cette montée, mais j'en ai les jambes coupées ! Du coup, El Yazid passe devant…et me décroche aussitôt ! Je m'imagine donc, à tort, qu'il fait le 10km…et non !

Lui s'en va, Régis Roux se présente à mes cotés. Lui, ce n'est pas n'importe qui, représentant de l'équipe de France de course de montage et je crois ancien champion de France…ok !

Il me passe rapidement devant au profit d'une partie roulante en dévers, je le laisse passer sans résistance…j'ai pas le choix !

Je réussis à m'accrocher, virage à gauche pour un raidillon, il m'use…il part !

Je commence à bien payer mes folies de début de course, les jambes ont du mal à résister ! Je poursuis mon chemin.

Jean Paul Battesti ne tarde pas à revenir sur moi dans un chemin en lacet qui monte toujours à travers bois. En me retournant, je vois un maillot du Team pointer son nez…surprise, c'est le buffle Vincent, notre raideur du groupe qui pour l'occasion a endossé le maillot de traileur…à merveille !

Je persévère, sentant le premier col, la séparation entre les deux parcours, pointer son nez.

Après un peu plus de 30', je le franchis, Vincent m'a rejoint, Pascal n'est plus à vue derrière, Pascal Guiget est juste devant, il vient également de me doubler. On se regroupe furtivement à trois…avant que je ne les laisse partir.

Le col franchi, c'est une petite partie de plat technique à flanc de coteau. Mes compagnons m'ont décroché lorsque nous arrivons à la deuxième partie de l'ascension. Dans celle-ci, la vue ce dégage, nous sortons des arbres pour pénétrer dans le maquis. Je fais le yoyo avec Vincent, mais avec sa foulée « puissante », et mes trop gros efforts de début de course, l'élastique casse et il prend le large.

Un peu plus haut, le second frère Battesti me double.

Des pierres commencent à apparaitre sur le chemin, puis arrive le passage du pierrier. Niko arrive à ce moment à mes cotés, j'espère enfin pouvoir profiter de sa présence pour me relancer…mes les jambes sont cramées par un départ trop virulent !

Je m'accroche comme je peux à Niko, heureusement pour moi, je vois bien qu'il n'est pas au mieux, les relances ont l'air difficile, j'en profite pour rester collé.

Le passage du pierrier et toujours très délicat, Niko y est plus à l'aise, il me décroche à nouveau ! De l'autre coté du pierrier, il faut à nouveau monter, un nouveau mur, un long mur. Marche requise, mains sur les genoux, avec Franky pas loin derrière accompagné d'un autre coureur, Niko juste devant et Pascal Giguet encore un peu plus loin, je souffre en silence, mais souffle bruyamment.

Après plusieurs minutes de montée, et un beau soleil qui nous écrase un peu plus, nous arrivons enfin au premier pointage. Kathy est là pour nous y encourager.

45' de course. Je suis cuit, mais le paysage est grandiose, vertigineux. Je passe à la 7ème place, bien calé dans la foulée de Niko.

Pointage des dossards, nous ne prenons pas le temps de nous arrêter et filons pour rejoindre la crête. De part et d'autre, un superbe paysage ensoleillé et de profonde vallée en contrebas…bluffant !

Pour ma part, je me sens mieux sur cette partie roulante, la respiration me gène moins, je peux suivre Niko plus facilement. On en profite pour recoller Guillaume Peretti.

Un peu plus loin malheureusement, après avoir contourné un haut de crête, le sentier devient plus technique, jusqu'à devenir vraiment pittoresque, à flanc de rocher.

Je laisse malgré moi partir Niko, bien meilleur sur ces parties techniques. Je me retrouve seul, à essayé d'avancer en perdant le moins de temps possible, malgré des appuis instables. Je prends le plus de précautions possible pour éviter l'entorse.

Le sentier plonge soudain sur le flanc droit de la crête, je suis passé furtivement devant Niko au bénéfice d'un « tout-droit » de sa part.

Un peu plus loin, malgré un balisage irréprochable, c'est à mon tour de faire un petit tout droit…alors que le sentier continuait à descendre. Niko me repasse devant, le temps que je redescende, il a quelques mètres d'avance que je ne comblerais plus…

Je prends toujours garde à mes chevilles sur ce sentier parsemé de pierre.

Ce long sentier en dévers plonge enfin sur un col enherbé. Un poste de secours.

Au passage à ce col, je suis encore 7ème, mais ça se bouscule derrière et je n'ai plus ni  jambes ni souffle !

La montée suivante, je n'ai pour seul objectif que monter…monter…

Je resterais seul sur tout le reste de la crête, profitant tant bien que mal du paysage grandiose, mais limité par le manque d'aisance. Un caillou traverse la trace…ma cheville part !

Un petit crac…petite entorse…aille ! C'est la poisse ! Ça n'a pas l'air catastrophique, la douleur est légère et ne m'empêche pas de poursuivre ma course. Je redouble de précautions et réduis encore l'allure…elle n'était pourtant pas bien élevée.

Le sentier continu technique, parsemé de rochers, pierres, dévers.

Le col suivant, c'est le second ravitaillement. Manu nous attend. Franky revient tout juste sur moi.

Manu nous tend nos bidons, je change le mien, et lui demande, par précaution, mes bâtons pour soulager ma pubalgie encore discrète dans la descente.

Il ne reste plus que l'ascension à la Punta d'Isa. Mes bâtons deux brins sont encore pliés. Tranquillement, nous en prenons un chacun pour mettre à bonne longueur…je repars sous les encouragements vigoureux de notre coach intermittent de luxe.

Grâce aux bâtons, c'est finalement dans la montée que je fais le plus de différence. Prenant quelques longueurs sur Franky.

Les jambes reviennent ! Pas trop tôt, c'est bientôt l'arrivée au sommet de la course, ça ne va pas me servir à grand-chose !

Et puis en haut, j'ai pris une bonne trentaine de mètres sur Franky. Je passe le pointage de Punta d'Isa, cette fois, contrairement à l'année dernière, je sais à quoi m'attendre. Je passe de l'autre coté, et je poursuis dans le néant…ça descend à pic, on ne voit même pas où on s'aventure…décidément, même en connaissant, ça fait toujours drôle !

Je commence ma descente prudente en sautillant, faisant attention à ma cheville, économisant ma pubalgie. J'essaye tant bien que mal de m'aider des bâtons, mais c'est ma première utilisation…périlleuse !

Après 200m de coteau terre/caillou, j'arrive au pierrier. Je m'y engage, Franky maintient l'écart, prudent lui aussi.

Après quelques mètres, surprise…Vincent est arrêté, et nous encourage, toujours sourire aux lèvres…je suis bouche baie et lui demande ce qui lui arrive. Entorse !

Mince…il était 3ème, il créait LA grosse surprise…dommage.

Je lui laisse mes bâtons qui m'encombrent plus qu'autre chose, au moins, à lui, ils pourront peut être le soulager ! Un petit encouragement, et je poursuis, un peu plus à mon aise les mains libres.

Le pierrier terminé, nous repartons sur une prairie en pente toujours aussi raide, je lâche un peu plus les jambes et ma foulée prend le large. Je continue à être vigilant aux cailloux furtifs qui pourraient s'immiscer sous mes pieds.

La pente s'adoucit. Une nouvelle victime sur le sentier. C'est un des frères Battesti…assis dans l'herbe, une chaussure à ses cotés…entorse pour lui aussi ! Un petit mot de soutien…tout en poursuivant ma course folle.

Un peu plus bas, je passe le poste de secours et signale les deux blessés un peu plus haut. Ils sont déjà au courant. Virage à gauche, retour sur un petit single qui descend à nouveau.

Les écueils ont presque complètement disparus, je cours plus sereinement.

Petite bosse, je relance, Franky et juste derrière, il lâche un peu plus les chevaux lui aussi, ça va donner dans le bois de châtaigniers !

Petit bosse passée, nous partons pour la descente finale, et entrons dans les châtaigniers. Après 400m, ce qui était pressenti arrive, Franky me passe, je le laisse passer et filer devant, il est bien plus à l'aise que moi.

Mon seul but est maintenant de rallier l'arrivée sans me blesser. Et pour l'instant, mis à part une petite douleur pubalgique, aucun signe des mes ischios…bon signe.

J'enchaine les lacets, un peu plus serein. Plus signe de présence de Franky, mais aucun signe de poursuivant…bon signe aussi !

Et puis au détour d'un virage, devant, un maillot blanc avec des bâtons…c'est un coureur !

Il n'en faut pas plus pour me mettre un coup de pied au derrière ! Je relance et reprends goût aux risques ! Je n'ai pas beaucoup d'effort à faire, mon adversaire à l'air un peu embêté avec ses bâtons, j'ai décidément bien fait de céder les miens !

Je passe devant, et le laisse rapidement derrière moi.

Quelques mètres plus loin, j'entends les premiers encouragements. Certainement pour Franck…mais ils sont juste devant…bientôt la fin ! Passage dans un parc à cochon…ça « gauge » !

Effectivement, 15'' plus tard, je croise les premiers spectateurs. Juste après, Laurent, et puis Céline. Je prends mes précautions pour éviter d'être diverti !

Je poursuis, la pente s'atténue, et puis c'est enfin la sortie de la forêt, je pénètre sur le bitume. La descente s'y poursuit, j'agrandis la foulée, semant définitivement mon poursuivant…et pas de Franky devant, il a pris le large aussi !

Arrivée dans le village, je traverse quelques maisons et me retrouve de l'autre coté, la place est en vue !

Une centaine de mètre, et me voilà à franchir la ligne…je suis 10ème, en 2h23'. 3' de plus que l'année dernière, avec des conditions meilleurs, mais content d'avoir pu courir sans trop de douleur sur 21km. Un bon réconfort !

 

1er     Jean Paul Battesti    2h03'

2ème El Zaid El Madi        2h07'

3ème Emile Hrncilar          2h12'

4ème Régis Roux              2h16'

5ème Guillaume Peretti      2h18'

6ème Pascal Giguet           2h19'

7ème Julien Davillier          2h20'

8ème Nicolas Darmaillacq 2h21'

9ème Franck Bussière       2h22'

10ème Erik Clavery           2h23'


13ème Thomas Saint Girons 2h26'

 

La course terminée…maintenant, place aux festivités, et nous nous attaquons au veau en train de rôtir depuis 2h du matin sur sa broche, puis la remise des récompenses, et pour le Team, la soirée se poursuit autour d'une bonne tablée avec quelques anecdotes croustillantes de notre amis Alain, et se termine à notre maison avec une embuscade manquée contre les filles, mais une histoire éclatante de Taz…en hommage à Jean-Paul !

 

Le lendemain, les copains se font la montée à la Punta d'Isa. Pour moi, le moral et la forme n'étant pas au beau fixe, je décide de monter avec Céline et le coach…petite discussion réconfortante, et nous retrouvons tout le monde là-haut pour quelques minutes de cohésion inoubliables.

 

Et puis le soir, nous les accompagnons à leur bateau, en remplacement de leur avion bloqué pour cause de nuage de fumée volcanique. Et leur histoire de fou pour rallier Lyon (Cf. blog de Niko Darmaillacq et Manu Gault dans les liens)…à couper le souffle ! Un grand moment parait-il, et pas de Jean Pierre pour les aider !

Pour Céline et moi, les vacances commencent entre Ajaccio et Calvi.

 

Je profite de notre grosse semaine pour quelques sorties mémorables tel qu'une de 3h et 1600m de déniv. + avec l'ascension du Capu di'u Vitullu (point culminant du parc des Calanches/Scandola avec 1331m d'alt.) et du Capu d'Orto (Alt. 1294m)…vue splendide encore sur le golf de Porto.

Et puis une sortie de 2h30 avec 900m de déniv. + entre Galéria et la crête de Scandola…superbe malgré un temps grisounet.

Et enfin une sortie d'1h30 avec 700m de déniv. + au Sud de Porto, dans la forêt de Coti Chiavari, avec la montée au sommet de ce bout de terre, alt. 659m avec la Punta di u Monte.

 

De belles vacances. Une eau encore un peu froide dans laquelle j'ai osé trois immersions, mais des paysages à couper le souffle !

 

Pour en terminer avec les déboires du Team Asics sur ses déplacements, le retour de Corse.

Retour a priori sans problème en avion avec un Ajaccio/Nantes via Marseille (40', nickel, pas trop long, mais juste assez pour prendre son temps!)

...oui, sauf que : l'avion arrive à Marseille avec 10' de retard... On a juste le temps de traverser l'aéroport (et oui, l'embarquement est de l'autre coté du débarquement !), pour rejoindre notre nouvel avion.

Nickel, on arrive dedans quasi les derniers, mais nous y sommes. Nous avons un Fokker 1000...connaissais même pas s't'engin !

On décolle à l'heure après avoir attendu une dizaine de minute une passagère qui était dans l'avion ... mais qu'il ne retrouvait pas !

Vol avec de bon trou d'air bien turbulent !

Atterrissage à Nantes après un vol pas trop laborieux...sauf que...problème technique à l'atterrissage, en fin de course, on a failli sortir de la piste...problème au niveau d'un train d'atterrissage, comme si on roulait sur la jante!

L'avion ne peu plus manœuvrer au sol...nous restons coincés dans l'avion 30' au milieu du tarmac !

Après 30', un engin arrive enfin pour nous remorquer jusqu'à notre point de stationnement.

Un bus nous ramène à l'arrivée, une hôtesse site nos noms dans le bus, il faut que nous nous présentions au retrait des bagages...je me doute du truc!

Pas manqué, arrivé au retrait des bagages : les nôtres sont restés à Marseille ! Air France nous annonce qu'ils seront livrés dans les 48h...

Bref, mes bagages sont bien arrivés, 24h avant de repartir pour le trail du Nivolet-Revard, juste le temps d'une machine pour réutiliser mes affaires de course « odorante » à souhait de la corse.

 

Ouf ! Good trip !

 

Prochain article : le Nivolet-Revard. (peut être avec moins de faute !)

En attendant : weekend dans le massif central à la station du Lioran pour le Merrell Oxygen Series Trail…

Affaire à suivre !



10/05/2010
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