Un weekend bien mouvementé ! Victoire sur la "TDS" !
Vendredi matin, c’est le départ, à 1000km de chez moi, de la CCC. Sur la course, des copains du Team Asics. Maud chez les femmes, Manu et Francky chez les hommes.
J’ai la chair de poule toute la journée à les suivre de pointage en pointage. Ils sont aux avant-postes. Ils se battent, mais finalement, ils terminent main dans la main, 4 et 5èmes. Quant à Maud, elle gagne la course de main de maître…une héroïne !
Le soir, départ de l’UTMB. Kilian Jornet prends vite la tête, derrière, nos coureurs, Kirtap, Taz et Cathy sont là, bien que leur point fort en ultra soit leur deuxième partie.
Malheureusement, la course est stoppée pour raison météo.
Un second départ est donné le lendemain à 10h30. Nos trois coureurs répondent présent…et se battront jusqu’au bout avec des retours en boulet de canon.
Au final, Cathy termine 5ème femme malgré une course réduite qui ne l’avantage finalement pas du tout, et Taz et Patrick termine main dans la main eux aussi à la 5ème place…
Vendredi soir, Rdv donné avec RV à Château-Thébaud pour un bon entrainement de quelques heures. 50’ de VTT, 1h40 de footing en sa compagnie en découverte de la campagne, 22km quand même ( !), et retour nocturne en VTT. Une grosse séance de volume. Peut être n peu fatigante pour la course du dimanche matin, mais je reste encore en période de préparation.
Et puis samedi matin, réveil, motivé par ces performances de mes coéquipiers, je pars me défouler à vélo. Au final, 110km avec une pause « apéro » d’une bonne demi-heure sur le chemin du retour bien apprécié vu l’état de mes jambes !
Cette journée entrainement se termine avec…2h de peinture non stop, certainement le plus dure de la journée !
Lendemain matin, réveil 6h00 ! Vive les grasses matinées des weekends !
Destination : Savenay.
Objectif : « TDS » Trail Du Sillon (et non Tour des Ducs de Savoie organisée en parallèle de l’UTMB…et annulée) de Bretagne, course nature de 32km avec 600m de dénivelé positif.
Course préparatoire en vue du Trail de la Cote d’Opale dans 15 jours, manche de Challenge National de Trail (TTN)
Stratégie : Rester avec la tête de course (si j’en ai les moyens !), et tenter l’échappée au bout d’1h15 de course (…toujours si j’en ai les moyens !!!)
Tenue : LA casquette, le maillot du Team et son short, les chaussures Asics Attack, pour un parcours rapide et peu technique, ceinture porte bidon avec une gourde d’1/2 litre, la ceinture cardio et le Pod Suunto.
Alimentation : Pas de solide (pour 2h00 de course estimée), et ½ litre de boisson Maxim Energy. (Et deux verres d’eau au 28ème km…)
Ce matin, pas de pression, j’ai juste envie de porter un dossard, de faire une « séance de qualité », de faire du kilomètre et de me défouler.
Au départ, quelques visages connu lors du retrait des dossards. RV bien sure, qui, après que je l’ai limite obligé à venir, à fait le déplacement pour courir le 19km …pas mal pour une reprise ! L’organisateur du Trail de Bouguenais (que j’ai gagné en 2009), Thierry Mercereau, de retour de pubalgie lui aussi, ainsi que d’autres visages régionaux croisés lors de mes précédentes épreuves.
En tenue, prêt pour cette séance plus vraie que nature, mais nature quand même ( !), je rejoins la ligne et les 200 coureurs qui m’accompagne dans cette épreuve.
Aucun stress, pas de pression, je suis zen pour cette course « à domicile », ou presque.
Le départ est prévu à 8h30. A 8h30, coup de pistolet. Le départ est donné.
Nous nous élançons dans une rue. Je me contente de rester tranquille derrière, autour de la 5ème position.
200 mètres plus loin, virage à gauche, nous rejoignons le bord du lac, me voilà en troisième position, pourtant à un petit train très tranquille. Tant mieux, pas besoin de s’employer sur ce début de course.
Petit sentier en bord de lac, je reste callé derrière, avec tout un peloton qui nous accompagne.
Nous longeons le lac jusqu’à la digue ou passe la route. Nous l’empruntons. Un des coureurs en profite pour accélérer l’allure. Je suis très bien, je saute dans la foulée. Nous partons à deux…après 1 km de course ! Traversée de route pour rejoindre l’autre bord du lac. Petit sentier sinueux le long de l’eau, je reste derrière.
Nous prenons mètre après mètre quelques longueurs d’avance sur le groupe de chasse. Traversée du parc de golf, un petit groupe nous succède à une cinquantaine de mètres maintenant.
Je m’avance au coude à coude avec mon binôme du moment pour ne pas le laisser seul dans son effort, d’autant que je suis particulièrement à l’aise.
Une légère descente avec quelques cailloux, je prends sans le vouloir ¾ mètres à mon compagnon.
Au bout, virage en épingle à droite pour une petite montée. J’ai une dizaine de mètres d’avance, sans pour autant avoir l’impression de m’être employé…je dois être bien !
Je jette un coup d’œil en contre bas, ils sont quelques uns un peu plus loin. Nous devons en être à 3km, tant pis, je délaisse le plan envisagé et décide de partir à mon allure, sans me préoccuper des autres. La montée terminée, je relance pour creuser mon écart. Effectivement rapidement, je ne vois plus mes suivants…encore 29km à faire seul devant, c’est gaie !
Je mesure l’écart lorsque le sous bois s’éclairci et me permet de voir derrière, l’écart augmente progressivement sans réelle intension, c’est bon pour moi !
Pour l’occasion de cette course de préparation, j’ai mis le pod ainsi que le cardio. Le cardio reste raisonnable à 160 puls., la vitesse sur cette portion roulante est de 3’20’’/3’22’’ au kilo, j’en suis moi-même surpris, ne m’attendant pas à cette vitesse…les jambes vont donc bien !
Le premier ravitaillement arrive déjà. Ma gourde est encore pleine, je ne prends pas la peine de m’arrêter. Pour 30km, soit 2h00 de course, pas besoin de solide, et j’ai encore largement ce qu’il me faut en boisson puisque je ne viens de boire que deux gorgée à peine 2’ avant le ravitaillement !
Je ne vois bientôt plus les autres coureurs. Je me retrouve seul en compagnie d’une moto, suffisamment loin devant pour me permettre de profiter du paysage et du calme de la campagne sans à avoir les gaz d’échappements. Elle me permet juste de m’orienter sans avoir à chercher mon chemin, bien que le balisage au sol soit sans reproche Je contourne un grand champ, la vue est dégagée, et alors que je m’apprête à m’enfoncer à nouveau dans le bois, je vois de l’autre coté le groupe de poursuivant. Ils sont peut être 5 ensemble, plus d’homme intercalé. Je suis serein, l’avance à presque 9km de course est conséquente. Je maintiens malgré tout mon allure.
Une petite bute à descendre. J’ai le choix entre les escaliers ou le hors piste…je préfère la sécurité et prends les escaliers avec précautions.
Ma montre indique 10km, je regarde le chrono, 37’15’’, pas mal ! Avec deux premiers kilomètres plutôt tranquilles, ça me satisfait bien, surtout avec les sensations du moment.
En bas, je relance et repars sur mes allures à plus de 16km/h.
A un croisement, le motard me demande s’il me gène, je lui réponds que non. Il est suffisamment devant pour ne pas que j’ai d’odeur ni trop de bruit de la moto.
Quelques petites bosses à négocier, très peu de portion de route, j’arrive bientôt au ravitaillement du 12ème kilomètre. Toujours très bien, je passe en trombe à coté du ravitaillement sans prendre la peine de m’y arrêter. Juste un petit signe aux bénévoles pour les remercier des leurs encouragements, et je retrouve la solitude des sentiers, juste précédé 200 mètres devant par la moto d’ouverture.
Juste après, le parcours part sur la gauche, nous croisons le trajet retour. Je file dans la montée qui m’est proposée. Les jambes sont toujours aussi bonnes. Quelques ampoules commencent néanmoins à se manifester sur mes pieds. Je me rends alors compte que j’ai oublié de mettre de la crème miracle dessus pour éviter ce genre de désagrément. Tant pis, il me faudra prendre mon mal en patience !
J’ai laissé le mode distance sur ma montre et regarde régulièrement mon avancée et ma vitesse sur la montre. Toujours autour des 3’22’’ de moyenne sur les portions roulantes. Après plus de 13km, et les jambes que j’ai, j’en suis très satisfait.
Entre les arbres, je peux voir la centrale électrique de Cordemais au dessus de la brume. Décor artificiel rendu magnifique !
J’arrive enfin à la petite boucle du bout de parcours que j’avais repéré sur le plan du parcours, presque synonyme de mi-parcours.
Arrive le 15ème kilomètre. J’ai une bonne visibilité sur mes arrières…et pas la moindre trace de poursuivants. Je me résonne et me décide à temporiser un peu. Je suis bien, mais il ne me sert à rien non plus d’entamer mon potentiel et surtout de risquer de m’abimer pour mon premier objectif de fin de saison, dans deux semaines.
J’aborde donc la boucle sereinement, à une allure plus modeste, mais tout de même autour des 4’00’’ au kilo sur ma montre dans les parties roulantes. Le parcours suit l’orée du bois, en périphérie des champs que nous contournons. C’est donc un enchainement de zig et de zag. Sur certain, je peux voir bien derrière mes successeurs. L’avance est encore large. Devant, la moto m’ouvre toujours la piste, je n’ai aucun mal à suivre la trace, pas moyen de me perdre.
Je poursuis à mon rythme et arrive enfin au bout de la boucle. Descente dans le fond du petit vallon, remonté de l’autre coté, toujours à l’orée du bois, de l’autre coté cette fois ci.
De ce coté, plus de zig-zag. Le parcours rentre directement vers l’arrivée. A ma montre, les kilomètres défilent toujours. Je les trouve lent, mais certainement dû à la monotonie d’une course en solitaire.
Je débouche au hameau de Le Goust. Virage à droite. La femme de Manu m’encourage, comme à chaque endroit où elle se trouve. Les bénévoles, avec leurs tenues jaunes, également.
A ma montre, je viens de passer le 20ème kilomètre. 1h15’ de course. J’ai un éclair. Un peu de piment à ma course ne me fera pas de mal. Il me reste 12km.
Et si je tentais le « moins de 2h » ? 45’ pour faire 12km, c’est jouable, mais il ne va pas falloir perdre de temps !!!
Je repars donc à la chasse, cette fois ci, à la chasse au chrono. Ma vitesse indiquée par mon chrono se met à remonter. Je reviens bientôt sur les parties roulantes à 3’22’’ au mile.
Les bénévoles postés au carrefour doivent me prendre pour un fou, je relance dans chaque virage, en léger faux plat descendant, mon chrono indique 3’12’’ ai kilo ! Je ne pense pas avoir couru aussi vite sur cette distance ! L’entrainement aura porté ces fruits !
Passage au semi marathon. 1h20’. Il reste 11km en théorie. Ca va être très dure…mais sait on jamais, entre les 30km annoncé sur les plans et les 32km annoncé sur le site de la course, peut être que ça peut passer !
Dans les cotes, je donne tout, pour relancer au maximum sur les parties roulantes. Dans les descentes, je lâche les freins et prends quelques risques. Au moins, cette course de préparation sera une bonne séance !
Passage au ravitaillement du 22ème kilomètre, le même que le 12ème kilomètre, un coureurs de l’aller est attablé, je passe en trombe sans prendre le temps de détourner la tête, juste un petit encouragement au passage. Traversée de La Touche, des bénévoles m’encouragent, je les remercie. L’un d’eux m’envoie un « ça va vite ! »…je souris, je suis vraiment très bien ! A la sortie du hameau, une montée…les cuisses chauffent, mais je persévère.
Je retrouve une piste, ça redevient plat, je relance aussitôt.
Un peu plus loin, le motard me laisse et me dit de continuer sur la piste et de tourner à gauche en haut, je lui remercie de l’info et continu seul en suivant le tracé.
Virage à gauche en haut de la piste, un nouveau sentier. Je retombe sur celui de l’aller.
Descente sèche, j’allonge la foulée en prenant un peu de précaution quand même, puis relance dans le virage à droite d’en bas. Un peu plus loin, l’escalier de l’aller. Je m’élance et prends la trace à gauche de l’escalier. Des promeneurs sont en bas et m’encouragent. Je monte sans problème avec la vitesse prise juste avant.
En haut, nouvelle relance. Toujours le moins de deux heurs en tête.
Le grand champ que le parcours contourne est là. A l’autre bout, je me retourne, personne en vue derrière. Mon avance est donc bien conséquente.
J’ai retrouvé mon motard.
Me voilà au pied d’une cote plus raide. Je pousse à fond sur mes jambes. En haut, le motard repart à mon arrivée, je relance sur le bitume à sa poursuite.
Grande descente jusqu’à la départementale, mon chrono s’affole, 3’15’’ d’affiché en vitesse instantanée ! Arrivée à la route, que je longe le temps de 100 m, virage à droite pour un bon faux plat, pour contourner un nouveau champ. Je ne lâche rien et guète mon chrono. 1h45’ passé.
Un peu plus lion, le ravitaillement du 28ème kilomètre. Un panneau indique « Arrivée 3,5km ». C’est tout bon…sauf que j’en suis à 1h47’ ! Il ne va pas me falloir perdre de temps !
Au ravitaillement, je m’arrête deux seconde, le temps de vider deux gobelets, je n’ai plus de liquide dans mon bidon et il reste quand même 3,5km, mieux vaut être hydraté !
Je ne prends plus le temps de regarder le paysage, je ne prête plus attention aux bénévoles qui m’encourage, juste un petit signe de main en guise de réponse. Je fonce !
Petit single sinueux à travers les arbres…j’adore ! Je me faufile et file à pleine vitesse.
Au bout du single, je me retrouve en haut d’un escalier. Sur la droite, un étroit passage entre l’escalier et les ronces, je m’y engage pour descendre plus vite sans les à-coups des escaliers…
La descente est raide, l’escalier tourne. Dans mon élan, malgré la tentative de virage, je m’emmêle les jambes et me vois en train de tomber. Dans un réflexe, je me protège et essaye d’esquiver les obstacles. Malgré tout, je me réceptionne à plat ventre, genou en premier, entre le passage de terre et les ronces ! Je me relève dans un second réflexe et repart sans me poser de question, toujours la trotteuse en tête et l’envie de passer sous les 2h00…il me reste 3’ avant le gong !
Les premières foulées sont douloureuses, le genou gauche me lance. Le bras gauche recouvert de terre, le genou également, je sens bien que je me suis ouvert, mais ce qui m’inquiète le plus est la douleur. J’espère ne rien avoir cassé dans la mécanique !
En bas, je repars et passe l’écluse. De l’autre coté, j’arrive juste avant le motard et me lance sur le chemin le long du lac en le précédant. La douleur s’estompe légèrement sous l’activité. Je suis toujours à pleine vitesse, le motard ne souhaite pas passer, il me dit passer plus tard. Je poursuis dans le sous bois.
Retour sur le bord du lac, l’arrivée approche, et les secondes s’égrènent.
J’allonge la foulée, le motard est repassé devant. Quelques personnes m’encouragent.
Sortie du lac. Beaucoup de spectateurs, je ne réfléchi pas, tourne à droite et m’élance dans l’avant dernière butte. Je donne tout ce qui me reste. En haut, je relance, traverse la route, passe l’arche du stade, puis m’élance dans la volée d’escalier qui accède au stade d’athlétisme. Il me reste 1’30’’ et je dois aller à l’autre bout du stade pour y rentrer et revenir jusqu’à l’arrivée. Je longe la lisse à grandes enjambées, 200m plus loin, épingle à gauche pour rentrer sur la cendrée de la piste, il me reste 300m à parcourir et un peu moins d’1’…ce sera trop court pour l’objectif.
Je donne malgré tout mes dernières forces, et sprint comme lors de mes séances de 300m.
Dernier virage, je regarde ma montre…2h59’55’’, c’est fichu, je ne passerais pas sous les 2h, il me reste encore 100m…tant pis, je poursuis quand même mon effort jusqu’à la ligne, que je franchi finalement en 2h00’11’’…11’’ de trop après avoir fait le forcing pendant 1h. Tant pis, ce sera une très bonne préparation et avec un prime une victoire.
Derrière, c'est finalement Thierry qui arrive avec plus de 6' de retard, je peux donc être satisfait de ma performence et de la forme du moment !
Le genou en sang, le bras et la jambe couverte de terre, mais une victoire !
Je pars me rincer du sang et de la terre qui me recouvre et vais me changer à la voiture, car après la remise des prix, c’est un retour à la maison en vélo qui est prévu ! 80km via le bac de Couëron.
Heureusement, le vent est de dos et me pousse jusque là !
Le podium passé, avec un casque de moto en cadeau, je retire mes vêtements de « gala » et monte sur mon vélo. C’est parti !
A peine sorti de Savenay, sur la route principale, un cycliste revient sur moi, avec un sac sur le dos ! Ca arrive assez rarement et j’en suis tout surpris, surtout que je ne fais pas semblant et que mon compteur indique 40km/h ! Vent de dos, ok, mais quand même !
Le gars commence à discuter, il a une tenue « Cote d’Armor », je lu demande en quelle catégorie il court, il me répond 1ère…je comprends mieux. Il s’avère avoir presque 19ans, me confie avoir fait 11ème au championnat de France de contre la montre espoir quelques jours avant, malgré a présence de professionnel, lui n’étant que dans sa première année dans cette catégorie, bref, un réel espoir qui vient s’installer à Nantes pour y faire ces études au CREPS. Son nom ? Anthony Saux, certainement un futur tout bon. Nous roulons finalement ensemble une quinzaine de kilomètres, jusqu’à Saint Etienne de Montluc, tout en parlant, mais néanmoins…sans réduire l’allure !
Je suis presque content d’être « obligé » de le quitter pour rejoindre le bac via Couëron ! La petite pause du bas me fait le plus grand bien, j’en profite pour manger. De l’autre coté, je reprends la route pour enchainer sur les 50 derniers kilomètres avec petite halte pour dire bonjour à la belle famille, et arriver à la maison vidé de toute force !
Pour moi, la semaine s’achève, en route pour les deux dernières semaines d’affutage avant le Trail de la Côte d’Opale, avant dernière course de la saison pour moi…dernier objectif majeur avant les Templiers !
Clt |
Nom |
Prénom |
Cat. |
Club |
Temps |
1 |
CLAVERY |
ERIK |
SE |
TEAM ASICS |
02:00:11 |
2 |
MERCEREAU |
THIERRY |
V1 |
|
02:06:30 |
3 |
OLLIVIER |
LAURENT |
SE |
ESC OCEAN 44 SAINT NAZAIRE |
02:07:28 |
4 |
LEBORGNE |
CEDRIC |
SE |
ESC OCEAN 44 SAINT NAZAIRE |
02:08:40 |
5 |
HERVE |
FABRICE |
SE |
RACING CLUB NANTAIS |
02:09:43 |
6 |
DE SOUSA |
JEROME |
SE |
ESCO 44 SAINT-ANDRE DES EAUX |
02:13:47 |
7 |
KERDAT |
ANTHONY |
SE |
APV Theix |
02:14:03 |
8 |
MASSONNEAU |
SEBASTIEN |
SE |
SPORT NATURE LOIRE ET SILLON |
02:14:09 |
9 |
SARR |
ROBERT |
SE |
SECTION TOTAL ATHLETIC DONGES |
02:14:18 |
10 |
BOSQUE |
SEBASTIEN |
SE |
|
02:15:13 |
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 28 autres membres