/// Erik ... à suivre ... \\\

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Week end du 10/11 juin 2006

Week end du 10/11 juin 2006

Dimanche, c’est la cyclo de l’Ours, avec départ et arrivée à Saint Lary Soulan.

Nous profitons d’être sur place pour récupérer nos dossards le samedi après midi. Moi pour les 125 km, Céline pour les 70, ca première sortie vélo de lus de 40 km…et en plus avec 3 bon col, puisqu’elle devra grimper l’Ourquette d’Ancizan, l’Aspin et une troisième difficulté pas forcément signalée difficile, mais malgré tout valant un bon Aspin ! Donc de quoi s’amuser pour elle !

Quant à moi, ce seront les même col, avec en plus le col d’Azet Louron et un dernier pas bien long, peut être 5 km, mais avec des rampes régulières à 9/10% !!! Et en plus sur une petite route rurale dont le revêtement doit avoir quelques années !!!

Donc Samedi, récupération des dossard. Tout à coup, un main me tapote l’épaule…je sursaute, me retourne, et j’ai la surprise de me retrouver face à Thierry Vié !! Effectivement, 2 ans plus tôt, nous nous étions déjà retrouvé sur cette cyclo, et cette année encore, nous voilà tous deux de retour ! Quelle bonne surprise.

Après quelques échanges, nous regagnons nos « hôtels » respectif…Thierry et sa femme un hôtel à proximité de Saint Lary…Céline et moi mon Scudo aménagé…

Nous partons donc nous coucher, pour une nuit écourtée. Cette fois ci, je devrais donc me contenter de 9h de sommeil … contre 12h les autres nuits !!!

Le départ est prévu à 8h30. A 8h30 précise, le départ est donné et les 800 cycliste sont lâchés, départ en trombe à 45 km/h. C’est parti pour 15 km de plaine avant l’entame du col de l’Ourquette. Surpris et loin d’être alaise en peloton, je me retrouve en milieu de peloton à l’aborde du col. Petit problème, c’est que le pied du col se fait par une petite route après un angle droit…nous abordons donc le col arrêté, moi vers la 150ème place, loin des premiers qui ont déjà pus prendre de la distance sur cette petite route.

A mon niveau, ça bouchonne, je suis donc condamné à monter les 10 km de ce premier col a fond pour essayer de retrouver un bon groupe, en vain, les premiers sont déjà bien trop loin…

J’arrive néanmoins à trouver mon rythme de croisière et je me retrouve esseulé en haut du col. La descente du col se fait, comme à mon habitude, prudemment, et j’en vois quelques uns me doubler comme si un Ours les poursuivez…je les laisse partir…je n’ai de toute manière pas le choix !!

Arrivée sur Payolle, pas de répit, nous repartons sur l’Aspin, par sa face la plus facile. 5 km d’effort, je reviens sur les furies de la descente, me retrouve même a me « battre » avec un autre cyclo dans la montée, et nous arrivons ensemble en haut. Descente de l’Aspin, j’arrive à mieux descendre que le col précédent, mais toujours pas suffisamment vite pour espérer concurrencer mes adversaires directs. En bas de l’Aspin, je me retrouve avec quelques centaines de mettre de retard sur un petit groupe d’une dizaine. Heureusement, quelques kilomètres de plaine et un belle montée me permettent de revenir dans ce groupe et de souffler quelques minutes. Mais le haut de la bosse arrive bientôt et nous devons redescendre jusqu’au pied du col d’Azet. Toujours avec mon groupe au terme de cette descente pas bien difficile et relativement courte, nous commençons cette nouvelle ascension de 8 km sur un bon rythme. Je roule à mon train et distance petit à petit mes camarades qui semblent vouloir rester groupés. Les kilomètres et les pourcentages s’enchaînent, allant de 6.5 % à 9.5 %, et le sommet se rapproche tant bien que mal sous un soleil qui ne nous épargne pas. Dernier kilomètre, j’ai réussi à passer quelques concurrents esseulés lors de la montée, je me retrouve maintenant avec presque 300m d’avance sur le petit groupe. Je bascule rapidement avec l’espoir d’arriver en bas du col avec le groupe, car ils restent bien meilleurs descendeurs que moi. Ils ne tardent d’ailleurs pas à me doubler, puisque au bout de 4 km des 10 qui descendent, les 7/8 vélos du paquet me double et prennent la descente en main, me voilà dernier du groupe en quelques kilomètres… Je m’accroche et travail mes trajectoires, prenant exemple sur mon prédécesseur, et j’arrive avec plus d’aisance à rester à quelques mètres d’eux. Ouf, nous voilà redescendus…maintenant partis pour une quinzaine de kilomètres de « plaine bosselée », je retrouve vite le confort du paquet et me sens tout de suite mieux que lors de l’exercice précédent. Comme à mon habitude, j’ai tendance à prendre un peu plus de relais que les autres, pourquoi pas puisque je suis là pour m’entraîner. Nous avançons à bon rythme avec ceux qui veulent bien rouler, pour arriver sur la dernière difficulté. Une « bosse » que je ne connaît pas, mais qui à l’air difficile et qu’on l’air de redouter les membres du groupe. Virage à gauche, petite route ancienne, et c’est parti pour nos débuts sur une rampe à 10 %. Le peloton s’étire rapidement, nous nous retrouvons à 2/3 devant, 2 autres nous suivent de peu, quant aux autres, ils ont l’air définitivement lâchés. Nous continuons notre effort. Les deux premiers kilomètres sont difficiles, puis la pente s’adoucit, nous roulons plus aisément. Les 5 kilomètres de montés avalés, voilà l’heure de la descente, petite route pas trop sinueuse, mais qui m’empêche néanmoins de suivre les 4 autres qui me prennent rapidement de la distance. Arrivée en bas, il ne reste plus que de la plaine. Une quinzaine de kilomètre malgré tout, mais me sachant meilleur rouleur, je me mets dans une position de recherche de vitesse et prends mon train à 36/37 km/h. Au bout de 5 kilomètres, je les rejoins et prends de suite la tête du groupe de 5 que nous formons maintenant dans la continuité de mon effort.

Alors que l’arrivée se rapproche, un jeune veux partir, un autre l’incendie car il n’as pas donné un relais dans la vallée précédente, le jeune se ravise et reprend les roues. Je continu de mon coté mon effort jusqu’au village, et me relevant un peu pour arriver tranquillement et éventuellement laisser passer les membres du groupe, un de ceux-ci insiste pour que je reste devant vu l’effort produit pour le groupe, il me laisse donc franchir la ligne d’arrivée devant bien que le résultat m’importe peu, privilégiant pour ma part l’entraînement, et avec pour seul objectif mon diplôme d’or !!

Bouclant les 125 km en 4h11, c’est chose faite !

Céline quant à elle termine « l’Ourson » avec 5’ d’avance sur moi, nous nous retrouvons donc ensemble au ravitaillement final. Contente de sa première expérience, mais malgré tout contente d’arrivée après un effort réalisé pour la première fois. Mais consciente maintenant de pouvoir participer dans les années qui viennent à un triathlon longue distance.

Nous attendons Thierry qui lui est bien sûre parti sur la grande boucle de « l’Ours ». Après 5h et quelques d’effort, nous l’accueillons, content de sa performance et frais comme un gardon !

La cyclo terminée, nous partons Céline et moi à la recherche des douche mis à disposition, tout d’abord au stade municipal, puis au camping municipal, bref encore une petite escapade qui nous aura fait parcourir à pied la ville dans tout les sens ! Nous arrivons malgré tout a trouver les douches pour ensuite allé chercher notre plateau repas. Nous retrouvons Thierry et sa femme et discutons tout en mangeant.

La journée se termine par la remise des récompenses, Céline 6ème femme, moi 32ème au général, nous n’aurons rien, mais content de nos courses, cela reste le principal !



22/06/2006
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