/// Erik ... à suivre ... \\\

/// Erik ... à suivre ... \\\\\\

Week end du 17/18 juin 2006...

Week end du 17/18 juin 2006…

Le dimanche, comme la semaine précédente, cyclo, « La Luchonnaise »…

Donc depuis 2 jours, pas de vélo pour cause de temps trop mauvais, orage etc.…Samedi, j’arrive dans la vallée de Luchon…après 2 heures de route…pluvieuse. Entrée dans la vallée, Luchon au loin…non, on ne voit pas Luchon, le temps est trop mauvais…il fait nuit…malgré qu’il soit 5 heures…de l’après midi !! Le ciel est noir comme la nuit, bien sûre je ne vois même pas les sommets, et la route qu’avec difficulté car bien que les essuies-glace soit à fond, la pluie ne cesse de couler à torrent. Bref, je me rapproche de Luchon sous ce temps apocalyptique avec une petite inquiétude pour la course du lendemain. Enfin comme on dit, maintenant que j’y suis… Arrivée dans Luchon, beau village, je vois les panneaux indiquant la cyclo et les inscriptions, donc je me gare pour allé retirer mon dossard puisque apparemment il est possible de les retirer la veille. Toujours ça de moins à faire demain matin, et donc…toujours un peu de sommeil en plus !! Et puis ça tombe bien il faut que j’aille dans la même direction pour trouver une boulangerie !

Ne connaissant même pas le parcours, ni le dénivelé, je me suis inscrit sur papier libre et à l’aveugle, je cherche tant bien que mal un prospectus…en vain…

Enfin je trouve les inscriptions…j’attends pour qu’on s’occupe de moi, il y a une personne derrière la table de retrait des dossards, une personne devant, j’attends, j’en profite pour jeter un coup d’œil au profil du prospectus de la table voisine…vallonné. 145km de prévu…bien…des bosses…bien sûre !… un peu du circuit du Val d’Aran puisqu’on passe par le col d’Ares, d’après le plan un col un peu plus difficile juste avant, sinon tout le reste vallonné mais sans plus. Mais la grosse difficulté se situe apparemment à la fin avec l’ascension à la station des Agudes en final, soit le même départ que le Peyressourde avec un petit changement sur la fin, mais sensiblement la même pente. Allé on verra bien demain !

Ca y est c’est mon tour, je donne mon nom, il récupère mon dossard, le numéro 15…petit numéro ! Il me donne une poche abondamment fournie, je lui demande à tout hasard le nombre de participant…et là, le choc ! Une quarantaine me répond il ! J’en reste un peu interloqué, 145km vallonné, à 40 pèlerins, avec le temps qu’il fait actuellement…Waow ! Je ne serais pas venu si je l’avais su avant…mais maintenant, j’y suis…tant pis !

Je retourne à mon « hôtel », toujours mon Scudo aménagé, j’y mange pour me coucher rapidement dans l’attente de la course…et quelle course…du lendemain.

 

Dimanche 18 juin : Ca y est nous y sommes, le départ est prévu pour 8h…donc réveil à 7h.

Préparation rapide, l’organisation c’est même payé le luxe de s’acheter des dossard avec chronométrage informatique intégré, à ne pas plier et a attacher haut dans le dos…petite pensée pour Patrick…

Je sors du camion…un grand ouf, le ciel est dégagé ! Déjà une bonne chose de faite…espérons que le reste de la journée suivra…Je pars donc pour le lieu de rassemblement.

J’arrive devant les thermes de Luchon, lieu du départ, un petit groupe est rassemblé malgré tout…peut être une soixantaine… Je prends ma place entre les barrières installées pour l’occasion, derrière la banderole…arrivée ! …alors que nous sommes bien entendu au départ, et une petite estrade avec, et oui, un speaker et son micro accompagné du député maire de la ville. Au moins ici l’organisation ne laisse rien au hasard !

8h03’, Monsieur le Député Maire nous fait partir, 60 cyclistes fous lâchés sous les hourras de la foule massée sur le bord des rue de la ville…j’en fais peut être un peu trop…mais un départ rapide bien entendu, 45 km/h de moyenne sur les premiers kilomètres sans difficulté et en descente puisque nous descendons la vallée.

Première difficulté, les 3 premiers kilomètres du col des Ares pour débuter, nous sommes encore tous réunis. Trop à mon goût, je me paye la folie de passer devant et d’imprimer un petit rythme soutenu histoire d’en faire lâcher quelques uns. C’est vache mais on ne va quand même pas faire 145km avec tous le monde, même s’il n’y a pas trop de monde…

Au virage qui nous sépare de la direction du sommet, nous partons pour une petite boucle vallonné, nous sommes un groupe de 25/30 gars, je suis content de moi.

On enchaîne les bosses, à fond bien sûre sous l’impulsion des « vrais » cyclistes, et les descentes, bien moins rapide forcément…il faut récupérer de la montée !

Puis nous arrivons sur une portion plutôt calme point de vue dénivelé, attiré par cette partie, je prends dans un virage la poudre d’escampette, laissant le reste du groupe derrière, me voilà cette fois échappé pour de bon ! Voiture qui me précède, moto pour la sécurité et l’aiguillage, de toute façon un marquage au sol irréprochable, des commissaire à chaque carrefour, une organisation qui vaut bien plus que les 60 participants du jour. Bref, je produit un gros effort au début pour m’extraire et prendre suffisamment de distance pour que mes adversaire ne m’ai plus en point de mire, Challenge réussit. Je resterais finalement seule pendant une bonne dizaine de kilomètres, et 10 km seul, c’est long ! Dans une côte plus raid que les autres, 6 cyclistes me reprennent, eux aussi échappé, et j’arrive tant bien que mal, avec d’ailleurs plus de mal que de bien !, à m’accrocher à leurs roues. Ouf ! La montée est terminée, nous roulons maintenant sur un terrain qui me va mieux, sans voir derrière nous nos poursuivants. Nous relayant, la vitesse est maintenu à 37/40 km/h, nous progressons rapidement. Au bout de 15 km, vers le 70ème, un groupe de poursuivant nous reprends, nous voilà en tête à une 15aine de concurrent, peut être 20. Une difficulté plus importante approche, 6km à 7%, un petit col, mais avec des rampes à 10% qui seront dure à avaler. Nous voilà déjà à l’ascension. Dès les premiers mètres, le paquet explose. Un groupe part devant, combien, je ne sais pas. Ce que je sais c’est que je suis derrière, et qu’un seul cycliste me suit ! Mais la côte est longue, et plus régulier que les autres qui ont voulus rester dans les roues des meilleurs, je remonte sur une bonne partie d’entre eux, certains lâchés irrémédiablement, d’autres s’accrochent à ma roue. Au terme de la montée, nous voilà un groupe de 8/9 concurrents, certainement déjà loin des premiers qui ont gravis le col un ton au dessus.

Nous descendons rapidement ce col, et nous retrouvons ensemble au bas ou nous nous relayons activement. En plein effort, l’un de mes collègues dit : « C’est sure, maintenant on rentrera jamais ! » (sur ceux de devant) et là, tout le monde s’arrête de rouler ! Nous sommes encore à 5km de la dernière montée, le col des Ares, avant l’ascension finale, soit encore 50 km avant l’arrivée, et plus personne ne roule !

Alors comme cela devient une de mes habitudes lors des cyclos, je passe devant le paquet et commence à … rouler ! Tous derrière en file indienne, sans prendre de relais bien sûre, me voilà lancé à la conquête de…l’arrivée ! Les 5 km sont vite avalé, le col des Ares arrive sèchement, 6/7km à 5% a peu près, très régulier, ce qu’il me faut, je prends mon rythme, un bon train bien appuyé, avec en arrière pensée d’en laisser le plus derrière moi ! Je passe le col avec une allure très régulière, 21/23 km/h, il ne reste bientôt plus que 2 cycliste dans ma roue, à priori pas décidé à lâcher prise, et quant à moi, je ne pourrais pas allé plus vite si je veux rester sur mon train et pas puiser trop dans mes réserve. Je continue juste à mon allure.

Nous arrivons au col, ravitaillement au sommet. Nous nous arrêtons tous les 3. Je bois rapidement quelques verres de jus frais, et repars vite. Quant aux autres, ils prennent plus de temps et en profite pour attendre les autres. Moi je ne suis pas décidé à les attendre, je « m’enfuis » d’autant qu’une descente nous attend et je ne suis pas un « crac » des descentes ! Malgré tout, c’est une descente sans difficulté, j’enchaîne bien les virages, et j’arrive très rapidement au bas. Reste maintenant a prendre les 25km du départ pour remonter la vallée et retourner à Luchon avant la grimpette terminale ! Me sachant rouleur et vue la motivation des autres derrière moi, j’ai confiance et me lance comme défi d’arriver avant eux au pied de la dernière montée. 25km de contre la montre ! Position recherche de vitesse, avant bras sur le guidon (pas de guidon triathlète), je prends un bon rythme. 37 km/h de moyenne, j’y suis bien malgré le faux plat. Personne en vue derrière, c’est bon signe ! A la sortie d’un rond point, je crois entendre … 16ème…je ne pensais pas qu’il y en avait tant de partis devant tout à l’heure…mais bon pourquoi pas…

Je continue jusqu’au bout ma course folle, et dans une grande ligne droite crois voire un petit groupe, mais je sais maintenant que mon challenge est gagné, j’arriverais avant eux au pied. Je suis rassuré, j’ai pu voir tout à l’heure que je monté mieux qu’eux, donc je reste positif pour ma dernière montée. Ca y est la montée au Agudes commence. Je ne la connaît pas du tout…ce sera une surprise ! Je sais juste pour l’avoir vu marqué sur la route qu’il ne reste plus que 15 km et que l’arrivée est à 1500m environ. Je commence mon ascension sur mon rythme. Tous ce passe bien, je double même un ancien échappé qui paraît trop usé pour me tenir compagnie !

Les kilomètres s’égrainent, plutôt irrégulier dans les pentes, quant une véritable fusée me double, un étranger vu ces encouragement, certainement anglais. Même pas la peine d’essayé de le suivre ! C’est pourtant l’un de deux qui m’a suivi tout à l’heure dans les Ares. Il a bien récupéré dans la vallée !

Mais je continue ma montée, certain kilomètre à prêt de 9/10%, d’autre quasiment plat. J’arrive enfin à la fourche qui nous sépare du col de Peyressourde pour terminer sur la station de ski. Encore, ou plus que 6 km ! La montée se fait plus régulière, pas trop difficile malgré tout. Je dépose encore un concurrent avec plus de mal que le premier, mais le distance suffisamment rapidement. La station est juste au dessous, je vois au lacet du dessous 2 concurrents qui roule à mon allure, je garde mon rythme. Dernier virage, quelques coup de pédales…arrivée ! 4h41’, presque 30 km/h de moyenne ! Vu le parcours, j’en suis très heureux…la forme est là !

La place…on m’annonce 5ème…donc effectivement, le 16ème que j’avais entendu devait être 6ème ! Tant mieux.

Petit plateau repas bien mérité, je redescends vite car le ciel s’assombrit, et arrive juste avant la pluie à ma voiture pour ranger le matériel et remonter à la station pour les résultat et surtout une petite douche avant les 6 heures de routes qui m’attendent ! Remise des récompenses, ils vont même jusqu’au 5ème dans chaque catégorie, je gagne donc une coupe en tant que 5ème au général, une pour ma victoire en 18/29ans, mais rien au tirage au sort…malgré la quantité importante de lot. 60 concurrents, avec des suisses, australiens, anglais, espagnols, on pourrait croire que cette course appartient au étranger !

La journée n’est pas terminée, mais mon stage vélo si…j’espère qu’il portera ces fruits pour le 2 juillet !

 

Mémo :  Je trouverais entre autre dans le sac :

Une gourde de la Luchonnaise 2005

Un trophée la Luchonnaise 2002 ; étiquette sous laquelle j’en trouve une autre indiquant ; Luchonnaise 2001 !

Mais malgré le peu de participant, belle cyclo !



22/06/2006
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 28 autres membres