/// Erik ... à suivre ... \\\

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Weekend en Presqu'Ile d'Arvert - Orientinox 2009 by Inoxman

Nous partons sur La Palmyre en compagnie de Xavier/Quasy et Céline/P'tit chat direction La Palmyre en début d'après midi le samedi. 3 Vélos sur le porte vélo et le coffre bondé d'affaire (beaucoup à moi !!). Petit arrêt avant La Rochelle pour la pause casse-croute/sandwich, sous le soleil…et en plein vent…pas trop agréable, mais nous ne nous y attardons pas.

Arrivée de la 206 (avec nous dedans) à La Palmyre vers 16h. Bonjour rapide, délestage de la voiture, puis Quasy et moi filons sur nos vélos pour 1h30 sur mes parcours passés.

Au final, 50km avec un bon vent dans les parties dégagées des marées après un départ au taquet mené par Quasy à près de 40 de moyenne…échauffement inexistant ! Puis ralentissement (enfin !), avant de reprendre un bon tempo, motivé par la présence de deux larrons qui nous narguaient depuis plusieurs kilomètres.

Les marais. Récupe pour moi malgré le vent…dans les roues de Xavier…faut se faire à l'évidence…je n'ai pas les jambes ! Le bougre en profite pour prendre le panneau de l'Ile d'Etaules en cote, puis celui d'Arvert au bluff.

Rocade de La Tremblade, vent de face, nous sommes dans ce faux plat à plus de 30km/h…en force !

Rond point de Marennes, je prends la corde, Quasy prend plus large. Je me fais enfermer par une voiture, il passe devant et en profite pour me chiper la pancarte de Ronce les Bains qui me tendait pourtant les bras ! Nous rentrons dans la forêt…le vent se fait moins ressentir…et quelques bosses apparaissent.

Dès la première, je dis à Xavier de partir pour se faire plaisir…il la monte à 36km/h…moins en forme, je la monte à 32 !!

Retour au calme, le Col du Gardour par la face Nord en approche, je lui fais un briefing rapide de l'ascension en deux temps, dès le pied, il part en flèche…moi derrière, je temporise !

Il me met un boulevard. En haut, après une montée à plus de 30km/h…il m'attend…je suis « tout à gauche »…ou presque !

Même pas le temps de profiter de la vue du haut des 70m du Gardour…il repart !

Descente classique pour moi, en roue libre pour lui…et il me double…ça c'est le vélo…on a pas le même !

Quelques bosses plus loin, après la bouverie, retour sur du plat…retour au train…37 de moyenne !

La fin est un brin explosif. Le gars du départ revient sur nous (il est très fort !), après s'être gentiment incrusté dans nos roues, il prend un relais appuyé ( !). En bas de la côte hyper sélective du Requin, versant Ouest, je saute, Quasy, après 200 mètres, ce rend compte que j'ai lâché au pied et laisse l'autre partir, je lui fais signe de fighter le gars…il repart…et le grille au sommet du Requin ! Je pensais qu'ensuite il m'attendrait…manque de pot (pour moi), il poursuit son effort les deux derniers kilomètres jusqu'à La Palmyre ! Quant à moi, à l'abandon, je rallie La Palmyre. Quasy a quand même dénié faire demi tour pour venir à mon secours, et dans un semblant de sprint à l'arraché, j'ai décroché la victoire finale de quelques centimètres…Il fallait oser !

Nous revenons à la maison à 17h50, 10' avant le rendez vous pour la nouvelle édition de l'Orientinox. Le temps que tout le monde arrive, nous nous changeons rapidement.

Ca y est, Bruno le Fakir est arrivé…tout le monde est donc là !

Petit briefing de l'Inoxydable Philinox, explication des différentes « balises », des modifications de dernières minutes, des lampadaires volés…

Nous nous préparons, sortons boussoles, rapporteurs (inutiles !), lampes frontales (surpuissantes…), sans être aussi pointu que le Bruno qui a sa stratégie bien au point et certainement irréprochable ( !). A 19h00 pétante, la première équipe part. Pour éviter des suivis d'itinéraire, 2' entre chaque individu ou équipe. Quasy et moi faisons équipe ensemble, vu qu'il s'agit pour lui de sa première « C.O. ». Nous partons dernier en même temps que le Bruno.

A l'heure H, nous partons. L'organisation, Quasy à la carte, moi je relève les définitions sur place ! Après tout, il est là pour apprendre !!!

On file sur la première balise (je connais le spot par cœur !), il tâtonne, je regarde la carte, on saute sur la balise. Puis la deuxième balise, et à partir de là, c'est un festival du Quasy…il enchaine toutes les balises, moi je note les réponses !

Les tennis, on rafle tout, le port, on écume les balises, on récolte les quelques réponses du lotissement et des terrains de pétanque, puis nous filons à grande allure de l'autre coté de la carte où se situe le reste des balises. La nuit tombe, déjà 25 réponses de récoltées ! En cours de route, nous avons vu roder un fantôme entre les arbres avec son VTT…l'esprit du Philinox rodait dans le coin !

Passage éclair pas l'église pour mesurer la hauteur de l'Autel, puis nous continuons « pleine balle » sur les différents sites. Quelques tâtonnement du Quasy perturbé par la tombée de la nuit, mais nous retrouvons rapidement le rythme soutenu de notre début d'épreuve pour enfiler les balises comme sur un collier de perle.

Premier lac vite négocié, détour par les dunes, nous manquons de nous faire berner par le leurre de la balise du château d'eau. Des montées/descentes de dunes, toutes les balises sont récupérées, on en trouve même une sans le vouloir !

Au lac des sauvagines, il nous faut trouver la circonférence d'un pin parasol…l'endroit est clair, une étoile de chemin…et pas l'ombre d'un arbre. A bien y regarder…une souche de pin en plein milieu…c'est une tromperie, une tentative de bluff de l'Inoxboss, pour nous pas de doute, la circonférence à relever est celle de la souche qui effleure le sol…nous mesurons, la feinte à presque réussi…mais il nous en faudra plus !! Xavier relève même que la maison d'à coté porte le nom de Village aux Pins…pas de doute sur l'endroit…l'indice est limpide !

Un peu plus loi, retour sur une dune, nous y retrouvons Superman à la recherche de la même balise que nous. Grace à ma frontale/projecteur, je trouve rapidement la balise, Xavier un peu plus loin cherche au mauvais endroit, je lui cri alors un « on abandonne » digne des plus grand Raid Oléron de l'équipe composée de mes parents, Hors-ligne, Thierry et … Superman. Quasy ne comprend rien, Superman tilt tout de suite ! Alors sans gant, je dis à Quasy que la balise a été trouvée…nous repartons, laissant Superman chercher …au bon endroit.

Quelques balises, parmi les dernières, à récupérer autour du lac des Sauvagines, ma piste d'athlétisme de mes années collèges !

Après celle-ci, plus que deux balises. Elles sont à coté de la maison. Je sais exactement où. Je regarde la carte, Quasy la range, et nous filons à bloc pour 4 minutes de sprint ! Je m'arrête pile devant la première balise, vérif' de la position, relevé de l'indice, puis direction la seconde, même scénario, puis les 200 derniers mètres pour rejoindre la maison au sprint.

Nous y arrivons les premiers, après 1h30. Carton plein. Petite douche rapide.

Philippe arrive bientôt.

A 20h59'30'', c'est Bruno qui déboule dans la maison…tout surpris, il demande où sont les autres. Nous lui répondons qu'ils sont encore sur le terrain…il reste 30' de course !

Lui croyait que ca se terminait à 21h !

Bref, il repart comme il est arrivé, sur les chapeaux de roues ! Xavier, Philippe et moi rigolons bien !

Nous nous remettons à peine de notre rigolade que la porte s'ouvre à nouveau…c'est Bruno qui revient ! « J'ai oublié mon crayon ! »…nous repartons pour un petit fou rire !

C'est a partir de 21h25' que tout le monde revient de sa quête de balise. Tous en on trouvé, peux importe le nombre, le but étant de chercher…et d'en trouver quelques unes.

Bref, comme le veux la tradition Inox, c'est autour de la table et de quelques litres de bières bien fraiche que tout le monde se retrouve et se raconte les anecdotes, le tout avec la coutumière correction des balises.

Pour Xavier et moi…sur les 61 balises, 61 de trouvées, mais trois erreurs du à des fautes de lampadaires, de circonférences d'arbres, bref, de mauvais repères qui nous ont fait prendre des indices voisins à ceux qu'il fallait relever.

Et parmi les anecdotes de la soirée, celle de Bruno (encore lui !!) demandant aux Céline si elles avaient une boussole, ayant lui-même oublié la sienne ! Elle n'en on qu'une, et elles se la gardent.

Un peu plus tard, Bruno à la surprise de trouver une boussole au pied d'un arbre ! Les filles, n'ayant plus besoin de cet outil, lui aurait il laissé leurs bien ? Il s'en empare !

Que nenni, c'est un autre orienteur qui a perdu la sienne au pied de cette balise ! Tant mieux, en bon samaritain, Bruno la récupère et la ramène à la maison ! Pour mémoire, ce surprenant Bruno le Fakir, qui n'avait donc pas de boussole, avait estimé les azimuts pour trouver les balises qui nécessité une visée…vraiment irremplaçable ce Fakir !

La soirée se termine tranquille avec du rire, de la bière et des pâtes.

 

Dimanche matin, rendez vous est donnée avec Xavier pour une sortie vélo autour de la Presqu'ile d'Arvert. Par chance, le temps est de la partie, le soleil nous réchauffe un peu malgré un vent de face bien frisquet.

Départ 8h30 de La Palmyre direction Royan, par la côte. Le vent, d'abord presque inexistant, devient de face…frisquet.

Départ à 30/33km/h, échauffement agréable. Passage de Royan, où je cueille majestueusement la pancarte qui me tend les bras, à la sortie d'un rond point, à peine visible…peut être est à mon avantage, moi qui connais ce panneau à l'entrée de la conche de Pontaillac. Nous poursuivons.

Je manque le panneau de Saint Georges de Didonne. Dans les bosses de Meschers, les jambes sont lourdes des efforts de la veille mais surtout de ceux de la semaine d'avant au Petit Ballon.

Manque de chance pour moi, le panneau de Meschers se trouve en haut d'une cote…je suis très loin derrière.

Après les bosses, direction Semussac, et là, plus d'abris…et le vent…toujours de face !

Semussac m'échappe. Trignac également malgré un effort qui me coute beaucoup.

Perché à Trignac, nous abordons la grande descente qui nous mène tout droit sur Saujon, mais à mon grand regret, même dans la descente nous sommes contraints de pédaler ! Autant dire que la longue ligne droite toute plate qui suit est un calvaire pour moi…j'en profite subtilement et discrètement pour me glisser derrière Quasy…un peu de repos !

Bien que longue, nous arrivons enfin au bout de cet enfer. Un stop marque le terme de la route, et l'entrée dans Saujon. Je croyais la pancarte plus loin, elle est en fait juste après le stop…et je grille la politesse à Xavier, le prenant de cours, et je franchis en premier ce sprint qui me rapporte un maximum de point…je repasse devant lui avec mes deux panneau à 7 point, les 5 siens ne valant qu'un point chacun !

Traversée de Saujon, les cuisses sont cramées. Nous en ressortons…le vent tourne à l'Ouest par le Nord…et nous, nous allons au Nord avant de filer plein Ouest…comme le vent ! Après Saujon, c'est la campagne par la D1, je commence à être plus que silencieux. Je me fatigue rien qu'en parlant…Xavier se fait un monologue !

Je n'ai plus de force, je me dis que c'est dans c'est moment là que l'entrainement prend toute sa valeur, que c'est là qu'on progresse ! En tout cas, c'est dans ces conditions qu'on se forge un moral d'acier ! Nous sommes cote à cote, à 30 de moyenne, le vent de face…et je souffre, mais au train, sans changement d'allure, j'arrive à maintenant le rythme.

Le jeu est simple, comme d'habitude…ca ce joue au bluff, c'est marche ou crève, le premier qui craque perd ! Nous maintenons l'allure, nous la maintenons.

Et puis Quasy sort la phrase qui me coupe les jambes… » si tu veux…on fait une pause pipi ! »…mes jambes me lâchent ! La vitesse chute de 30 à 20 km/h en 2 secondes ! Je n'avance plus ! Au carrefour suivant, nous nous arrêtons, Xavier fait son popo, moi je me vautre sur l'herbe, les bras en croix…et je laisse le soleil me réchauffer ! Quelques secondes…quelques minutes plus tard, je me relève, puis remonte sur mon vélo…la petite pause a été bénéfique ! Enfin…ca n'est pas encore la grande forme, mais nous arrivons bientôt au Gua, pancarte qui  m'échappe encore…mais je ne peux pas faire grand-chose…1 point de plus pour le Quasy !

Après le Gua, petite route de bord de marais, sur laquelle nous enchainons les villages…je réussis, lorsqu'il ne les voit pas, à chiper à son insu quelques panneaux à Quasy.

L'église de Marennes est en vue…mais c'est le bâtiment le plus haut du département…alors forcément, même quand on le voit…il est encore loin !

On avance on avance, le vent aussi…mais pas dans la même direction.

La pancarte de Marennes est annoncée bien à l'avance, c'est un des derniers objectifs. Nous nous chauffons sur les pancartes précédentes. Quasy se réserve sur la dernière, je lui prends 10 mètres…il est presque en roue libre. Marennes approche !

Je le préviens, il y a un stop, puis c'est une longue ligne droite qui nous mène à la pancarte !

Sauf que je me suis planté, le panneau est au début de la ligne droite…du coup, je m'imaginais un sprint à la Tour de France de 1000 mètres, c'est finalement un sprint de 100 mètres que nous avons !! Ca ne change pas grand-chose, Xavier règle l'affaire avec 30 mètres d'avance (sur les 100m !!!)

Je reviens comme je peux sur lui alors qu'il est occis, puis nous passons au pied de l'église…qu'il ne voit pas malgré sa taille ( !).

S'ensuit notre première partie vent de dos…elle durera 5 km, jusqu'au pont de la Seudre. Le pont de la Seudre, une difficulté supplémentaire, je la monte à l'arrache, comme d'habitude depuis le début de la sortie…

« Il ne reste plus que 25km… »

Dans la descente du pont, je prends le devant, je me sens tout de suite mieux…ca descend ! Mais j'ai surtout en tête l'avant dernière pancarte, celle de Ronce les Bains, pancarte à 3 points (je suis le seul à le savoir bien sure !!). Persuadé qu'il ne se souvient plus de se panneau fait la veille, je reste devant, pas trop rapide pour ne pas éveiller les soupçons…pas trop lent pour éviter qu'il prenne un relais et se retrouve devant ! Pancarte à la sortie du rond-point, je l'aborde devant…ca sent bon la gagne !

Entrée dans le rond-point, je me lève et appuie comme je peux sur les pédales. Quasy répond avec un petit temps de retard. Le sprint est court, une vingtaine de mètres à peine…je donne tout…il revient…je poursuis…remonte…le panneau approche, il revient au coude à coude !

Nous franchissons la pancarte, je ne sais pas qui est passé devant, il faudra la photo finish pour départager…et la victoire m'est donnée ! Trois gros points supplémentaires dans mon escarcelle !

La Palmyre m'attend, la dernière pancarte. Le sprint de La Palmyre, sous une foule en délire, point d'orgue de notre sortie, là ou sera jugée la victoire finale…La Palmyre, je joue à domicile…le sprint « massif » est envisagé…je crois en moi…le Tour de France, nous y sommes presque…nous nous y croyons…ou est-ce du Gislain Lambert ?

Mais avant, nous devons traversée de la haute montagne, avec l'ascension phare du mythique col du Gardour, qui culmine à pas moins de 75 mètres (selon les sources…). La lutte pour le maillot à poils va être rude…et vu les qualités de mon adversaire…presque inimaginable pour moi de remporter la tunique…il va falloir se battre.

A la sortie de Ronce les Bains, coup de théâtre, Xavier met le clignotant…abandonne t il ? Jette-t-il l'éponge à 17km du but seulement ?

Non, il envisage seulement de retirer ces jambières, car nous voilà dans la forêt, le soleil est toujours généreux, et nous sommes à l'abri du vent…la température augmente, et pour mettre toutes ces cartes de sont coté (les miennes étant du mien…), il se dévêt pour être plus en jambes.

Quant à moi, au pied de la pancarte de sortie de Ronce, je m'étale par terre ! Au soleil…je suis bien ! Il lui faudra 10' pour retirer ses 2 jambières…10' que je mets soigneusement dans mon butin à minutes (on ne sait jamais…au cas ou par mégarde la victoire finale m'échapperait !!)

Nous repartons enfin, les premières rampes forestières, les prémices du colosse qu'est le Gardour sont là…je suis sec, Quasy l'emporte, et gagne quelques points…mais nous savons tous les deux que le maillot se jouera sur le Hors Catégorie du Gardour…

Le calme avant la tempête, nous roulons sereinement, virage de la Pointe Espagnole, plus que 15km…Ca y est…le pied de la rampe de plusieurs hectomètres de long est sous nos roues. A peine ai-je le temps de me lever de mon vélo que Quasy est parti…je le suis…à distance…enfin à plus de 50 mètres !

Cette montée en deux temps est difficile, je vois au loin qu'il a du mal à relancer…moi, je ne relance plus du tout, je n'en ai pas la force. Deuxième partie de montée, il repart…et l'emporte avec une poignée de mètres d'avance (pas loin de 200…). La descente se fait à tombeau ouvert, nous frisons les 50 km/h !

L'ascension suivante est a nouveau remportée par Quasy, sans résistance de ma part, je me réserve !

Nous traçons sur les lignes droites de la forêt de la Coubre, à vive allure, la forme revient…un peu tardivement…mais pour les 10 derniers kilomètres, c'est pas mal !

Nous virons la courbe du phare de la Coubre, les relais s'enchaine, la ridicule cote du requin est remportée par Xavier qui s'enflamme à l'approche de l'arrivée, je reste dans les roues, m'inspirant de Mario Chippolini, tout de jaune vêtu.

Dernier virage, la ligne droite finale se déroule sous nos roues. Nous roulons à vive allure, les 40 km/h sont largement atteint, le vent de coté créé des bordures.

A une centaine de mètre de l'arrivée, la foule de pins qui m'acclame de leurs branches au vent me pousse littéralement, Quasy n'y peut rien…je m'envole, je lui vole la victoire, je gagne ma pancarte à 7 points et m'octroie par là même le maillot Pastis de leader du Tour de la Presqu'ile d'Arvert. Une victoire longuement réfléchie, rondement menée et joliment gagnée !

C'est ainsi qu'après 95km avalés, je lève glorieux les bras au ciel, puis nous rentrons à la maison pour un copieux déjeuné de guerrier.

L'après midi, une petite visite de la côte Palaisienne et une petite sieste au soleil pour profiter des dernières heures d'un weekend éprouvant...mais fort en émotion !



30/03/2009
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